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Accord ou pas accord?
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 08 - 2013

Autour de l'initiative de l'Ugtt devaient se constituer les bases d'une sortie de crise. Mais il semble que les différents acteurs n'en font pas la même lecture...
La journée d'hier fut une journée à rebondissements... Dans la matinée, la nouvelle a circulé sur les ondes : Ennahdha, principal parti de la Troïka au pouvoir, accepte l'initiative de l'Ugtt... Laquelle initiative, rappelons-le, stipule en résumé que le gouvernement actuel soit dissous et remplacé par un gouvernement de compétences nationales, et que l'ANC soit maintenue jusqu'au 23 octobre prochain, mais avec une mission réduite. Pour tout le monde, cette acceptation valait une reprise du dialogue national. C'est-à-dire le début des négociations sur des questions qui auraient concerné le programme et la composition du nouveau gouvernement, les responsabilités précises à confier à l'ANC en cette dernière étape de la transition démocratique ainsi que la durée de sa mission, les mesures à prendre éventuellement en ce qui concerne la neutralité de l'administration, etc. Mais, peu de temps après cette première annonce, faite par le secrétaire général adjoint de l'Ugtt, Mouldi Jendoubi, une seconde déclaration est venue de Abdellatif Mekki, membre de la Choura d'Ennahdha, qui a suscité la perplexité. Sachant que les deux personnes citées ont toutes deux assisté aux côtés de Abassi et de Ghannouchi à la réunion qui s'est déroulée tôt dans la matinée et qui a duré deux heures. Puis, troisième moment, un communiqué émanant d'Ennahdha est venu confirmer que nous étions peut-être en présence d'un simple malentendu, comme le reconnaît d'ailleurs Samir Ben Amor, du Congrès pour la République — allié d'Ennahdha au sein de la Troïka : «L'accord ne porte pas sur le contenu même de l'initiative de l'Ugtt, commente-t-il. Il s'agit seulement d'accepter cette initiative comme point de départ et base d'un dialogue...» A partir de là, explique-t-il, les dispositions contenues dans l'initiative de l'Ugtt ne sont pas acceptées en tant que telles, mais seulement admises comme pouvant faire l'objet de négociations dans le cadre d'un dialogue qui regrouperait tous les partis...
Du côté de l'opposition, l'heure est donc, pour le moins, à la circonspection. Contacté, le bureau de la communication de Nida Tounès indique que des éclaircissements sont attendus de la part de l'Ugtt : «Pour le porte-parole de l'organisation syndicale, Sami Tahri, les déclarations de Abdellatif Mekki ne sont pas exactes... Nous avons confiance en Abassi et c'est auprès de lui que nous comptons avoir les précisions nécessaires sur l'accord en question». Ce qui devrait se faire d'ici ce matin... «La journée de demain sera décisive !», indiquait hier la responsable de Nida.
Pour Issam Chebbi, d'Al Joumhouri, il n'y a de «pas sur la bonne voie» que si l'initiative de l'Ugtt est acceptée «telle quelle» : démission du gouvernement, formation d'un gouvernement de salut national avec à sa tête une personnalité indépendante et, également, limitation des travaux de l'ANC. En revanche, si la démission du gouvernement ne devait intervenir qu'à la fin du dialogue, «alors, poursuit le député démissionnaire, se confirmerait la thèse qui circule dans les coulisses, à savoir qu'Ennahdha veut seulement gagner du temps, en se maintenant au pouvoir jusqu'au 23 octobre...» Par conséquent, ajoute-t-il : pas de levée du sit-in sans démission du gouvernement !» Mais Issam Chebbi admet aussi qu'il pourrait y avoir une hésitation au sein d'Ennahdha autour du principe de cet accord. Il conclut : «C'est leur problème s'ils n'arrivent pas à le faire accepter par leurs bases».
Raouf SEDDIK
La rencontre hier entre Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha et Hassine Abassi, secrétaire général de l'UGTT a abouti à l'approbation de l'initiative de l'UGTT comme base pour le démarrage du dialogue national. Les réactions des acteurs politiques divergent suscitant encore une fois la controverse, et mettant toujours l'opinion dans l'expectative. Réactions.
M.Jilani Hammami (Front populaire) : Un fait d'annonce
Les déclarations du mouvement Ennahdha hier annonçant son approbation de l'initiative de l'UGTT d'entamer un dialogue national pour faire sortir le pays de la crise n'est qu'une acceptation du principe même. Le mouvement n'a pas accepté la demande de dissolution du gouvernement et de l'ANC. Encore une fois, Ennahdha se permet d'induire l'opinion publique en erreur et ses propos ne sont que de la poudre aux yeux et des faits d'annonce. Nous refusons catégoriquement ces démarches qui ne sont qu'un faux pas et ne pourront jamais conduire à la résolution de la crise. L'opposition est consciente que la déclaration d'Ennahdha sème l'ambiguïté sur la scène politique en perpétuelle agitation. Et c'est l'objectif qu'elle cherche justement, c'est de mettre fin aux mouvements et aux sit-in. Ce n'est qu'une manœuvre politique qui ne pourra pas faire sortir le pays du marasme actuel. Le Front populaire a déjà publié aujourd'hui après cette rencontre un communiqué où nous exprimons vivement notre refus de cette décision.
M.Mohamed Jgham (Parti la patrie libre) : Un premier pas positif
Les déclarations du mouvement Ennahdha à l'issue de la rencontre de son président avec le secrétaire général de l'UGTT ne sont qu'un premier pas qui sera suivi, nous l'espérons, d'autres. C'est le départ d'un accord sur le principe et non sur les détails qui sont les plus importants et qui englobent essentiellement les demandes et les initiatives de tous les partis et les acteurs politiques. Je crois que les prochaines rencontres aboutiront à un consensus dont profiteront toutes les sensibilités politiques. Nous devons être tous conscients de l'importance de l'étape à venir et des échéances politiques ou autres que nous devons réussir pour pouvoir sortir de la crise. Il n'y a plus de temps à perdre, ni de temps à consacrer pour la résolution des conflits sur des détails minimes ou sur la divergence des points de vue. C'est l'intérêt du pays qui prime et c'est la mobilisation et l'union qui prévaut pour franchir cette étape critique.
Cela reste tout de même un pas et nous avons de l'espoir d'arriver à un consensus qui pourra satisfaire toutes les sensibilités.
N.Hizaoui


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