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L'impératif d'un contrôle rigoureux !
secteur de l'agroalimentaire
Publié dans La Presse de Tunisie le 02 - 03 - 2014

Un besoin personnel qualifié pour les différentes formes de suivi et de contrôl
Dans notre nourriture, l'agroalimentaire s'impose depuis des années comme l'acteur principal. Il intervient partout dans notre alimentation de plus en plus industrialisée. Et ce n'est nullement un choix délibéré, dans la mesure où la vie moderne, avec ses contraintes, façonne notre manière de vivre et nos comportements. C'est le propre des sociétés en progrès. La nôtre n'échappe pas à cette règle, même si elle n'a pas encore atteint le niveau des pays de la rive nord de la Méditerranée en mode de consommation et habitudes culinaires. Il n'empêche, le changement fait son petit bonhomme de chemin et à pas rapides. Révolue l'époque où toutes nos provisions ou presque étaient des produits faits maison par la femme. Celle-ci se trouve, aujourd'hui, accaparée par son travail et l'éducation de ses enfants, n'est plus en mesure de perpétuer nos vieilles traditions.
Tous les besoins sont fournis par l'industrie agroalimentaire. Le lait et ses multiples dérivés, les conserves de tous genres, les pâtes et même certains plats sont proposés dans les étals des grandes surfaces et chez les petits commerçants du quartier. Du petit déjeuner au dîner, on s'approvisionne auprès de l'industriel agroalimentaire.
L'agroalimentaire est le secteur qui marche le mieux et connaît, depuis quelques années, une ascension fulgurante, tellement la demande est importante et va en croissant.
Cette place prépondérante qu'occupe l'agroalimentaire dans notre vie, au niveau de nos bourses et surtout son impact direct sur notre santé exige suivi, vigilance et contrôle rigoureux en matière de respect des normes sanitaires et d'hygiène en premier lieu, des circuits de distribution, ainsi que des coûts réels des produits proposés aux consommateurs et dont les prix sont souvent décidés par les fabricants eux-mêmes, en dehors de toute intervention des pouvoirs publics auxquels revient le droit de jouer les régulateurs. Et pour ce faire, il faudrait du personnel qualifié pour les différentes formes de suivi et de contrôle, et des moyens techniques adéquats afin de parer à toute tentative de passer outre les règles exigées en la matière.
Mais force est de constater qu'en l'état actuel des choses, on est loin, très loin, du minimum requis, et les raisons sont multiples. Par ailleurs, cela ne date pas d'hier.
Loin du minimum requis
Une petite visite aux usines de transformation de tomates, à titre d'exemple, pourra nous donner une idée des manquements en matière de respect des règles sanitaires. Les eaux du lavoir, qu'on doit impérativement changer toutes les vingt-quatre heures, peuvent le rester pendant toute une semaine, les tomates encore vertes constituent plus de 20% des quantités transformées. Une autre visite aux fabriques de boissons gazeuses permettra de constater de visu les quantités de saletés qui passen à travers la chaîne de fabrication, notamment pour les boissons aux couleurs sombres.
Quant au poulet qui nous est, de nos jours, proposé égorgé et déplumé, allez chercher pourquoi on a voulu que cela soit ainsi. Et de grâce, ne nous parlez pas de grippe aviaire, car la raison qui a présidé à cette réglementation se trouve ailleurs. A vrai dire, c'est un véritable chantier que les pouvoirs publics devront ouvrir pour que le Tunisien puisse manger sain, mais ces mêmes pouvoirs ont-ils les moyens de le faire et surtout la volonté qu'il faut?
Le doute est d'autant plus permis, quand on observe l'état de léthargie presque totale dans laquelle se trouve l'Etat, qui est débordé sur tous les côtés au point de se demander s'il y avait vraiment autorité ou non.
La dernière augmentation du prix des tomates en conserve nous donne une parfaite idée de l'incapacité de réagir de nos gouvernants dont les préoccupations sont ailleurs. Une situation dont ne manque pas de profiter une certaine catégorie de rapaces pour se remplir les poches aux dépens des masses laborieuses.
D'ailleurs, à propos des boîtes de tomate, il n'existe pas une boîte de 1kg, celle-ci ne pèse que 800 gr. Avant, elle pesait 880 gr avant de décendre à 840 gr et enfin au poids actuel. Cette hausse déguisée, personne ne s'en était rendu compte et pourtant elle est de 10 % !
D'autres produits sont passés par la trappe de ce même procédé qui est une trouvaille bien tunisienne et qui dénote cet état d'esprit où seul le gain importe, même si cela se fait au détriment de la santé et de la vie des gens.


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