Si l'on exclut le forfait de Dridi pour 3e avertissement, le club du Bardo se présentera à cette finale de la saison pratiquement au complet. La charnière centrale sera ainsi composée de Hachem Abbès et Hamdi Rouid. Pour le reste, le coach Lassaâd Dridi va privilégier la continuité en reprenant les vainqueurs de Béja (1-0). «La victoire sur la pelouse de l'OB nous permet de croire en nos moyens et nous rend, d'une certaine manière, justice, souligne l'entraîneur stadiste, Lassaâd Dridi. Mes poulains ont produit un grand volume de jeu ces derniers temps, surtout devant le Club Africain, mais la réussite n'a pas été au rendez-vous. A force d'y croire, de persévérer dans cette voie, ils ont fini par allier manière et résultat. Il fallait surprendre les Cigognes d'entrée, imposer notre jeu tout en insistant sur le flanc droit, où le latéral Atef Mezni monte énormément devant et se perd parfois dans sa contribution offensive. C'est d'ailleurs comme cela qu'était venu le but de Abdi», analyse-t-il. «Ernest vidé» Dans ce duel de la peur, l'opposition des desperados, le facteur physique va compter énormément. «Un joueur comme Ernest a terminé le match de Béja complètement vidé, anéanti, presque claqué, fait remarquer Dridi. Tout le monde a donné le maximum et a fini à genoux après trois matches en huit jours. Heureusement qu'il y eut un Kasraoui des grands jours pour valoriser tous ces efforts», se félicite-t-il. Ben Ali, le marathonien Cet après-midi, la partie risque d'être encore plus difficile pour un joueur aligné dimanche soir à Blida, en Algérie, avec la sélection U20 contre la Libye pour le compte des éliminatoires de la CAN. Mohamed Ben Ali va devoir disputer son deuxième match en moins de 48 heures. Nous ne savons pas d'ailleurs comment il va tenir le coup après les 90 minutes de Blida. Les travaux herculéens continuent pour le jeune défenseur stadiste. Comme de petits pains Les billets du match mis en vente, il y a trois jours, se sont vendus comme des petits pains. En une heure, le quota réservé au public stadiste a été épuisé. Inutile de rappeler la grande fête que s'apprêtent à organiser sur les travées du Zouiten les fans «rouge et vert». Lesquels croient plus que jamais au maintien qui relevait, il n'y a pas longtemps, tout simplement du miracle. Mais si, par malheur pour ce club légendaire, il était ce soir relégué, ce ne serait pas la fin du monde. La vie continue, le ST reviendrait encore plus fort. Il n'en reste pas moins que personne parmi le clan stadiste ne veut penser un seul instant à une telle issue.