Prolongement de la rocade X20 qui s'étend sur 15 km de Mnihla jusqu'à la sortie ouest de Tunis grâce à un financement koweïtien et une partie du budget de l'Etat. L'infrastructure de base constitue un élément stratégique dans le développement socio-économique des régions. En effet, les chefs d'entreprise ont besoin pour l'acheminement de leurs marchandises dans les meilleurs délais de routes bien aménagées, de ponts et de tunnels pour éviter l'embouteillage qui coûte beaucoup à l'entreprise. Dans les artères du Grand-Tunis où se trouvent de nombreuses entreprises tunisiennes et étrangères, la circulation est vraiment très lente notamment au cours des heures de pointe, et ce, depuis des années déjà. Malgré l'intervention des autorités compétentes pour effectuer les travaux de modernisation et d'évacuation des eaux pluviales, la situation n'a pas beaucoup changé. Les transporteurs rencontrent toujours des difficultés pour se déplacer particulièrement au niveau de certains tronçons périphériques menant à la capitale ou à d'autres régions environnantes. D'où l'importance du projet routier qui sera réalisé prochainement et qui concerne le Grand-Tunis. Il va contribuer à diminuer la pression de la circulation automobile et de diminuer le temps du trajet dans les routes périphériques. Ainsi, les marchandises peuvent être acheminées rapidement des lieux de production vers les ports et les aéroports pour être exportées vers les pays intéressés. Ce projet n'est que le prolongement de la rocade x20 qui s'étend sur 15 km de Mnihla - où se trouve une importante zone industrielle - jusqu'à la sortie ouest de Tunis. Début des travaux à la fin de cette année L'objectif principal recherché à travers ledit projet est d'alléger le trafic routier dans la capitale par laquelle passent quotidiennement des milliers de véhicules de différentes tailles. Certains camions transportant des marchandises traversent la capitale sans s'arrêter pour rejoindre un autre gouvernorat, contribuant de la sorte à étouffer le trafic et à constituer des goulots d'étranglement dans plusieurs artères. Une ceinture périphérique aurait épargné plusieurs problèmes dans la mesure où les conducteurs qui souhaitent se rendre à un autre gouvernorat n'ont plus besoin de passer par la capitale. Le coût de ce projet est de 90 millions de dinars à travers un financement tuniso-koweitien et le budget de l'Etat. Les études sont déjà prêtes pour réaliser ce projet d'envergure qui va s'étendre sur la route périphérique X 20 dans les gouvernorats de l'Ariana et de Tunis. Le crédit koweïtien de près de 50 millions de dinars tunisiens est assorti d'un taux d'intérêt annuel de 2% avec une période de remboursement de 20 ans et un délai de grâce de quatre ans. Ces fonds vont donc servir à financer la troisième route périphérique du Grand-Tunis, de Mnihla jusqu'à la sortie ouest de la capitale au niveau du début de l'autoroute Tunis-Oued Zarga en passant par les cité Ettadhamen, Douar Hicher, Oued Ellil, Jebel Ammar, Oued Gueriana, le pôle technologique de La Manouba et le lotissement de la Société nationale immobilière de Tunisie (Snit). A noter que la première partie de cette route qui s'étend de l'Ariana — au niveau de l'hôpital Mahmoud El Matri jusqu'au carrefour de la route régionale 31 — est entrée en service depuis des années. Selon les données disponibles à la direction des études techniques sous la tutelle de la direction générale des ponts et chaussées, les travaux devraient commencer à la fin de l'année en cours. Les composantes du projet consistent en la réalisation d'une route de deux voies à double sens (2x2 voies) avec un terre-plein central de 12 mètres, l'édification d'un échangeur sur la route régionale 31 et des ouvrages d'art au niveau de la voie ferrée, du canal Mejerda et la route menant au complexe de Ghdir El Golla relevant de la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux et du lotissement de la Snit. Le projet va permettre aussi la mise en place d'équipements de drainage des eaux pluviales en plus de l'aménagement des carrefours afin de les doter de l'éclairage public et des signalisations routières horizontales et verticales. Le dossier foncier a été transmis, quant à lui, à la commission compétente relevant du ministère du domaine de l'Etat et des Affaires foncières. La superficie compte 178 terrains de 75 hectares dont certains sont la propriété des privés alors que d'autres relèvent du domaine de l'Etat.