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On file du mauvais coton au bout du fil !
ZOOM SUR LE «1200» DU RENSEIGNEMENT TELEPHONIQUE
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 01 - 2000

L'inexactitude de la banque de données fait la grogne de l'abonné
Le numéro d'appel téléphonique 1200, un piètre ascendant d'un médiocre ancêtre et descendant du numéro 12 du renseignement d'antan. Le sujet travaille et tracasse le monde depuis longtemps. Depuis Bourguiba, jusqu'à Marzouki... en passant par ce diable de Ben Ali !
Je ne sais par où commencer, par quoi terminer aujourd'hui, tant les idées, les griefs et les burlesques anecdotes se bousculent dans mon esprit. Cherchant toutes et tous à gagner une place privilégiée dans mon écrit...
Mais je commence par laisser de côté mes récriminations pour écouter directement la voix supposée et le jugement d'un anonyme correspondant, cherchant au bout du fil à obtenir un quelconque renseignement. Une imagination n'ayant rien inventé. Puisqu'inspirée d'une triste réalité !
Vite et mal dit. Au revoir et merci
Allô ! Oui ! C'est bien parti. Voilà que «Madame 1200» répond immédiatement. «Bienvenue à TT ! Mais c'est mal terminé. Elle lui jette à la hâte, à moitié les chiffres réclamés. Avant de lui dire au revoir et merci d'avoir appelé...
Mais sachez... que ce n'est pas à petits frais. Puisque, à chaque petit «Allô !» lancé par ces dames, toujours pressées de le remercier, il y a toujours l'équivalent du prix d'un grand pain à débourser : deux cent cinquante unités de nos trébuchants deniers. Par ces temps de disette de sous, convenons-en, ce n'est pas donné.
Et puisqu'il y a autant d'«Allô» à échanger que de forfaits à lui soutirer, on lui livre à chaque fois un numéro à essayer... un autre à réessayer... «veillant» souvent à passer à côté. Et à passer à un autre abonné, pressé lui aussi de régler gentiment son forfait, sans pouvoir «tirer le verre du nez» à «Madame pressée»..., toujours pressée de raccrocher... Laissant, le nez dans le vent, l'abonné...
Quand on vous livre aimablement le numéro supposé d'une quelconque administration, ne vous étonnez surtout pas si on vous met, à distance, nez à nez, avec une vieille dame, ronflant à poings fermés ! Qui, tirée de ses beaux rêves, si indélicatement, vous crie sa colère et son emportement. Et vous crie gare, tempestant : «Cessez ce sale jeu importun ! Foutez la paix aux gens dormants ! Chétif insecte, excrément !». Un bon petit «cadeau», signé par Jean de La Fontaine, cosigné et offert par la fontaine et la source, peu limpide de l'inexactitude !
Images nature... sans manicure !
Pour voir clair la situation, nous avons tôt fait de nous approcher de ces «boîtes» boiteuses pour diagnostiquer et analyser les signes du malaise, nous envoyant chaque jour, en vain, des signaux d'alerte. Dans l'espoir de préconiser la thérapie idoine et appropriée, à un système atteint d'une «maladie de longue durée».
L'on a ainsi pris pour vous, au zoom, des images nature sans maquillage, sans mascara, ni manicure, des cinq centres d'appel, disséminés à travers notre contrée. Où, a-t-on constaté, la qualité du service a régressé, depuis que le système a été privatisé ! Pourtant, il n'y a rien de plus facile de contrôler des sous- traitants qui ne nous donnent pas, souvent, satisfaction.
Des listings figés... et des salaires au rabais
Il suffirait à n'importe qui, à n'importe quel niveau de la hiérarchie, de la télécommunication et de la téléphonie, de tester à tout moment le fameux 1.200 du renseignement, pour savoir que, réellement, Messieurs-Dames filent du mauvais coton ! Et qu'ils sont reconnus de «mauvais».
«Non ! s'élèvent certaines voix qui nous livrent des numéros faux, presque à chaque fois, le produit fini du tisserand ne pourrait être correct et bon que si on fournissait à l'artisan du bon coton».
«Ce qui n'est pas le cas. Oui, ce n'est pas de notre faute, si la matière fournie par le service -annuaire de TT —les seules mamelles que nous avons à têter —, met à notre portée un instrument de travail, de portée limitée et des listings presque figés et rarement actualisés»... ajoutent, au bout du fil, nos interlocuteurs. Qui pleurent la misère de salaires de misère, eux aussi figés et presque jamais actualisés. Bien que le forfait de l'appel, imposé à l'abonné, ait, d'un seul coup, plus que doublé, il y a voilà plus d'une année. De cent vingt milllimes le forfait du service, déclarant souvent forfait, est vite passé à... deux cent cinquante millimes!
Quand la qualité ne vaut pas le prix!
Cela dit, on nous chuchote à l'oreille une confidence. Qui n'est pas pour contredire ce qu'on avance. Oui, pardi! Le rythme des appels s'est notoirement ralenti. Bien sûr que oui, si la qualité du service ne vaut pas le prix! Sachant que la majoration, du jour au lendemain décrétée, a été très peu ébruitée. Autrement, le rythme des consultations aurait régressé beaucoup plus!
A malin... malin et demi
Cela dit, je prête l'oreille et l'ouïe à mon acolyte et bel ami, qui garde souvent pour lui d'intéressants non-dits. Celui-ci court vers moi, fou de joie, criant, imitant le grand grec Archimède. «Eurêka! Eurêka!»
- Qu'est-ce qu'il y a?
- Je l'ai trouvé. Pour avoir le bon numéro, je n'irai plus le chercher auprès du mauvais numéro. Mais auprès des préposés des divers standards, aux bien riches répertoires. Il suffirait d'expliquer gentiment à ces gens les justes raisons de votre recours, pour qu'ils compatissent à votre tourment, courent... volent à votre secours, tout contents et satisfaits de vous avoir bien satisfait... ceci, bien sûr, au moindre denier...
- Eh! Bel ami, ne crois pas que tu es plus intelligent que moi!
- Comment cela?
- J'ai crié, bien avant toi. «Eurêka ! Eurêka !». Et depuis... Bye-Bye le vertige! Ça va... on n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces ! Tu vois... ça, tu le sais autant que moi.
Pourtant, rien de sorcier...
Cela dit, c'est maintenant au tour des maîtres mal inspirés, des centres concernés, de nous dire et crier haut sur tous les toits : «Eurêka ! Eurêka !». Après avoir trouvé le bon remède à leur cas... Veiller toujours et sans discontinuer, à actualiser les listings à exploiter. Et à éliminer chaque numéro reconnu vicié.
Des «Eurêka!» pas comme tous les «Eurêka!». Le remède n'étant pas cette fois-ci si sorcier. Veiller sans faute à se fier à des listings, au jour le jour actualisés. Cela ne demande évidemment pas de géniaux ingénieurs es-qualité, mais plutôt, rien que des âmes sensées, de bonne volonté,daignant respecter le commun des abonnés, tenant, à juste raison, d'en avoir pour son argent.


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