Les Stadistes ont gagné sur un penalty alors que les Monastiriens se sont battus jusqu'à la fin... en vain Stade Chedly Zouiten. Pelouse en état moyen. Temps grisâtre. Assistance moyenne. ST bat USM : 1-0 (score acquis à la mi-temps). But de Jerbi (2' s.p). Arbitrage de M. Khaled Guizani. ST : Amdouni, Ben Ali (Ouni 70'), Abbès, Dridi, Alex, Akremi, Ben Dhiaf (Coulibaly 63'), Aouadhi, Ben Salem, Jelassi (Andolsi 78'), Jerbi. USM : Bdiri, Ben Amor, Machmoum, Ayadi, Marius, Sinon, Gbala (Kacem 73'), Boukourâa (Messaoudi 63'), Ghannem, Troudi, Youssefi (Korbi 46') Le football est parfois cruel. Cela a été le cas des Monastiriens qui sont revenus, hier, les mains vides de leur déplacement à Tunis. Pourtant, les Usémistes étaient nettement meilleurs, particulièrement durant la deuxième période de jeu. Après la pause, les visiteurs ont joué leur va-tout, se sont battus corps et âme jusqu'à la dernière minute, mais la chance leur a terriblement tourné le dos. Elle a plutôt souri à des Stadistes peu convaincants. Les locaux ont tiré leur épingle du jeu en l'espace d'une minute, et, le reste du temps, ils se sont contentés de gérer leur ascendant et surtout suivre le rythme imposé par leur adversaire. Jerbi expéditif ! Le sort du match s'est donc joué lors de la seconde minute du jeu. A peine le coup d'envoi donné que Seïfeddine Jerbi part en trombe et son centre est dévié de la main par Aymen Ben Amor. Involontaire ou pas, l'arbitre siffle sans hésitation le penalty, transformé par le même Jerbi (2'). Un but précoce et les Stadistes de prendre vite la grosse tête. Ils tentent d'imposer leur loi sur des Monastiriens abasourdis. Le trio d'attaque Jerbi-Jelassi-Ben Salem a été l'auteur de quelques tentatives à droite et à gauche. Mais ce n'étaient pas pour autant des occasions nettes. Beaucoup de précipitation et de manque de finition dans les 30 derniers mètres ont caractérisé le jeu offensif stadiste. Trop confiants sans doute, Jelassi et ses deux camarades en attaque ont gaspillé beaucoup d'énergie en faisant du n'importe quoi à l'approche de la zone de réparation adverse. Ils auraient pu tuer le match avant la mi-temps. Chose qu'ils n'ont pas su faire. Dominer n'est pas gagner Après la pause, l'entraîneur monastirien intérimaire, Ridha Sassi, prend les choses en main et opère des changements qui s'avèrent judicieux. Les entrées de Korbi et Kacem apportent un plus à l'animation offensive. A la 55', Korbi tombe dans la zone des 16 mètres et les Usémistes réclament un penalty, mais l'arbitre décide autrement et siffle un corner. Les visiteurs n'en resteront pas là. Ils finissent par asseoir leur domination à l'entrejeu et multiplient les contres rapides, obligeant Aouadhi et ses coéquipiers du milieu à reculer d'un cran pour apporter leur concours aux défenseurs. Tout au long de la deuxième mi-temps, ce sont les Monastiriens qui font le jeu et les locaux subissent. Mais la domination des visiteurs s'avère stérile. Ils ratent bon nombre d'occasions de revenir dans la partie, à l'image du tir de Ghannem qui fait le plus difficile pour au final tirer lamentablement dans les mains du portier stadiste, Amdouni (62'). Durant les vingt dernières minutes, le pressing des Bleus monta d'un cran. Servi par Messaoudi, le tir puissant de Korbi est dégagé in extremis en corner par le gardien Amdouni (77'). La balle de Kacem a été aussi déviée en corner dix minutes plus tard (87'). Malgré toute leur bonne volonté, les Monastiriens n'ont pu égaliser. Ils se sont battus corps et âme, mais décidément, la chance leur a tourné le dos. Et ce ne sont pas les quatre minutes du temps additionnel qui changeront la donne.