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Allala Laouiti: La boîte à secrets de Bourguiba
Publié dans Leaders le 07 - 05 - 2013

«Mais, enfermez-moi avec lui ! Vous savez bien que mon vœu le plus cher est de finir mes jours au côté de Bourguiba. Alors pourquoi m'en privez-vous?» Nous sommes en 1988 et Bourguiba est emprisonné à Monastir. Ce cri de cœur lancé en gémissement par Allala Laouiti, secrétaire particulier, puis conseiller spécial de Habib Bourguiba depuis près de 55 ans, ne trouvait guère d'écho auprès du nouveau régime.
Plus qu'un vœu, une dernière volonté d'un homme pourtant limogé en juillet 1985 par Bourguiba mais qui ne lui en a jamais tenu rigueur, lui restant toujours fidèle. Séparer Allala Laouiti de Bourguiba et l'en éloigner accélérait la course effrénée à la succession où les cabales s'entrecroisaient. Pour ceux qui connaissent bien Bourguiba, ils ont perçu ce limogeage comme un acte républicain de sacrifier les siens pour laisser le Premier ministre exercer à son aise. A son plus ancien et plus proche collaborateur, il n'avait pas confié un portefeuille ministériel après l'Indépendance, le gardant toujours dans ses mêmes fonctions et n'hésitant pas à le faire partir, montrant ainsi l'exemple. La stratégie était de faire le vide autour de Bourguiba, le privant ainsi de son épouse Wassila, de son unique fils, Habib, et de son plus fidèle compagnon, Allala. Chacun dans la course y voyait son grand intérêt. La voie était alors libre à Ben Ali pour réussir son coup d'Etat médical du 7 novembre 1987.
Allala Laouiti, né le 8 mai 1913, aurait eu 100 ans ce mois-ci. Décédé le 27 février 1993, il a emporté avec lui beaucoup de secrets et d'amertume non pas sur son sort et ce qui lui était arrivé, mais surtout sur le traitement réservé à Bourguiba.
Grâce à ses enfants, Leaders a pu reconstituer les principales étapes de son parcours. Son histoire reste à écrire. Moufida Bourguiba, qui l'avait accueilli alors qu'il n'avait pas encore 18 ans, le considérait comme son propre fils. Durant les années de lutte, d'emprisonnement et d'exil de Bourguiba, il lui sera d'un précieux soutien et d'un infaillible dévouement. Une loyauté qui ne lui fera jamais défaut jusqu'au bout. Les militants destouriens sont toujours passés par lui pour transmettre à Bourguiba leurs messages, leurs doléances et leur soutien. Bourguiba, qui n'avait aucun rapport avec l'argent, lui confiait tout et se déchargeait sur lui pour toutes les affaires courantes. Il savait qu'il ne le trahirait jamais et il savait qu'il resterait toujours auprès de Moufida et Habib Jr.
Un limogeage inattendu, fatal
Après l'indépendance, nommé chef du secrétariat particulier du président de la République, Allala Laouiti continuera à remplir la même mission avec la même ferveur, intégrité et loyauté. Courtisé par les uns, craint par les autres, voire haï par certains, il était resté égal à lui-même : fidèle à son pays et à Bourguiba. Allala Laouiti était l'un des très rares à ne rien cacher au Président, quitte à lui dire la vérité la plus amère. Avait-il pris pour autant la grosse tête, profité du système pour imposer les siens et se remplir les poches? Son influence était grande, son intégrité aussi. Si on lui reconnaissait quelques faveurs accordées aux autres, par fidélité à de vieux militants, ou en récompense à des services rendus, il était resté toujours dans le respect des lois et la préservation des deniers publics, s'interdisant tout népotisme, enrichissement personnel ou passe-droit. Il avait fait de son honnêteté et de son intégrité une hygiène de vie.
A la fin de sa visite à Tunis en novembre 1975, le président Valéry Giscard d'Estaing n'avait pas hésité à s'adresser à Allala Laouiti en ces termes : «Je suis jaloux du président Bourguiba d'avoir un homme aussi fidèle à ses côtés»
Son limogeage du palais de Carthage devenait pour les candidats pressés à la succession un objectif stratégique nécessaire à l'accomplissement de leur ambition. Ceux qui sont parvenus, les premiers, à le faire partir n'hériteront pas des clefs de Carthage. Ni Mohamed Mzali, ni Mansour Sekhiri, ni les autres : Ben Ali leur rafla la mise avec la complicité de la très manipulée Saïda Sassi, et nous connaissons la suite. Pourtant, Habib Bourguiba Jr et Wassila Bourguiba essayèrent en vain de persuader Laouiti de rester au palais . Il n'en tiendra pas compte et quittera le palais de Skanes le soir même. Il concevait son limogeage comme l'ordre reçu de son chef de rendre les armes, se confia-t-il plus tard à l'un de ses fils.
Les habitants d'El Manar, alors en plein chantier, à la fin des années 1980, se souviennent encore de cet homme âgé, drapé dans son burnous, qui descendait chaque matin de la butte de Notre-Dame, effectuant sa marche, et s'arrêtait quelques instants au café faisant l'angle de l'avenue Slimane Ben- Slimane. Digne, silencieux, enfoui dans ses souvenirs et ses souffrances : rares étaient ceux, surtout parmi les jeunes, qui reconnaissaient Allala Laouiti, une des pièces maîtresses personnelles du système Bourguiba. Ses enfants ont accepté, pour la première fois, de nous révéler quelques aspects de son parcours.
Dès leur rencontre en 1931, leurs destins étaient scellés
Allala Ben Lamine Ameur Ben M'hamed Ben Mohamed Laouiti — c'est son nom complet — est né à Monastir le 8 mai 1913, dans le quartier du R'bat, dans une famille d'artisans-maçons, modeste mais honorable, des gens honnêtes qui gardaient un certain rang, une certaine dignité malgré la dureté de la vie de l'époque. Son père, Lamine, était l'expert/chef de corporation des maçons. Sa mère, Fattouma Bent Kacem Ben Amor Bhouri, avait elle aussi un statut, celui de laarifa, c'est-à-dire celle qui initiait les jeunes filles à la broderie. Il est l'avant-dernier d'une fratrie de quatre garçons et une fille.
Il effectue ses études primaires à Monastir où il obtient le certificat d'études en 1926. Grâce à l'intervention de son instituteur de français, M. Pillet (converti à l'islam sous le nom de Mustapha Mounir), il est admis comme pensionnaire au Lycée Alaoui à Tunis où il décroche le Brevet d'arabe en 1930. Le jeune Allala fut contraint de mettre entre parenthèses ses études pour des raisons de santé, sans savoir que cette parenthèse allait être marquée par une rencontre déterminante, celle avec un homme qui allait changer le cours de sa vie et sceller son engagement patriotique, partisan et politique.
C'est en effet au cours de l'été 1931, à Monastir, que les chemins des deux hommes se croisent. Habib Bourguiba venait de terminer son stage d'avocat chez Maître Sabant et était à la recherche d'un clerc pour ouvrir son propre cabinet, sis au 158, rue Bab-Bnet. Mohamed Salah Sayadi et Chedli Kallala, amis proches et contemporains de Bourguiba, lui recommandent vivement ce jeune cousin intrépide et réputé pour sa probité. Mamia Khefacha, grand-mère paternelle d'Allala Laouiti, et Fattouma Khefacha, mère de Habib Bourguiba, étaient cousines germaines.
Depuis cette rencontre, le parcours d'Allala Laouiti s'identifie à celui de Bourguiba. Deux hommes construits dans la tourmente de l'histoire, unis par une amitié indissoluble et qui ont mené leur combat pour la justice et la liberté. Il fut son compagnon de route de la première heure et ami intime. Il a rejoint le groupe de jeunes militants qui, en 1934, a relancé le Parti du Destour et a créé ce qui allait être connu sous le nom de Néo-Destour. Le changement radical dans la méthode d'interprétation des gouvernements français successifs de l'opposition politique et civile et du rôle joué par la France dans le protectorat sur la Tunisie établi à la fin du 19eme siècle a inévitablement conduit à la répression du nouveau mouvement et de ses dirigeants. Ainsi, Allala Laouiti a partagé avec Bourguiba et d'autres militants les expériences fréquentes des prisons, le bannissement dans des zones reculées de la Tunisie, et les affres de l'exil.
A son retour d'exil en 1943, il se fiance à sa cousine Habiba, fille de S'ta Fraj Debbabi et d'Emna Laouiti. Mais, à cause de ses fréquentes déportations et incarcérations, ils ne se marieront qu'en 1950. Ils auront six enfants : Habib (né pendant la captivité de son père), Najet (décédée à l'âge de 3 ans), Horria, Kaïs, Afef et Montassar.
L'homme de toutes les missions de confiance
En octobre 1948, après le congrès du Néo-Destour de Dar Slim, il rejoint clandestinement Bourguiba au Caire pour le tenir au courant des manœuvres au sein du parti. Homme de confiance de Bourguiba, il a toujours accompli les missions les plus confidentielles et souvent les plus personnelles dont personne d'autre ne pouvait être chargé. C'est ainsi qu'en 1950, il fut chargé par Bourguiba de créer et de coordonner l'action du comité secret appelé «Les Onze noirs» composé de 11 membres du parti, mais qui agissait en dehors de ses structures, pour préparer la lutte armée, dernière phase du combat pour la libération nationale.
L'affaire de la «Fascia» à rendre au Bey, c'est encore lui. En mai 1954, Habib Bourguiba, depuis l'île de Groix où il était en exil, apprend, suite à un échange téléphonique avec Wassila Ben Ammar, que ses directives n'ont pas été appliquées. Il demande à cette dernière de lui appeler Allala Laouiti, le seul homme capable de s'acquitter d'une mission aussi dangereuse, et le chargea d'aller renvoyer au Bey les insignes du grand cordon du Nichan-al-Iftikhar qu'il lui avait décerné du temps du ministère Chenik,et de répandre la nouvelle dans le pays, fût-ce au moyen d'un tract. Plus efficace que ce dernier moyen, l'écho qui en paraît dans Assabah, grâce à Habib Chatti, vaut l'ordre pour la résistance de se remettre en mouvement.
Allala Laouiti était un des témoins de la rencontre entre Bourguiba et Salah Ben Youssef le 5 mars 1961 à Zurich.
Suite à la signature du traité de Djerba en janvier 1974 par Bourguiba et Kadhafi, il a immédiatement manifesté sa désapprobation et dans l'avion du retour, lui et Mohamed Sayah s'employèrent à expliquer chacun à sa façon au président que la Constitution tunisienne ne prévoyait pas cet engagement et que par conséquent il va falloir procéder à sa révision .
Un lien précieux
Quand Bourguiba est rentré en Tunisie en 1955, et devenu Premier ministre, puis président de la nouvelle République tunisienne, il ne pouvait confier son secrétariat particulier qu'à son homme de confiance, Allala Laouiti. Dans son modeste bureau du Palais du gouvernement de la Kasbah, il recevait les visites quotidiennes de centaines d'hommes et de femmes qui venaient exposer leurs problèmes et demander de l'aide, qui a rarement été refusée. Des anciens combattants et des Fellagas…Laouiti agissait à titre d'ombudsman (médiateur de la République ou de protecteur du citoyen), il fut le gardien de la bourse du président et son relais direct avec les destouriens et Monastir. C'est ainsi qu'Allala Laouiti a été, pendant plus de 23 ans, adjoint au maire de la ville de Monastir (de 1957 à 1980), et 15 ans durant, président de son club sportif, l'USMO (de 1965 à 1980). Il sera également président et cofondateur de l'Institut Moufida-Bourguiba des sourds-muets (de 1976 – 1988).
Ne sollicitant guère la moindre faveur personnelle, il n'a d'ailleurs jamais été le premier à recevoir une reconnaissance officielle de Bourguiba ou décoré par lui. Sa première décoration, il ne l'a obtenue que 5 ans après l'indépendance lorsqu'il reçut en 1962 les insignes de l'Ordre de l'Indépendance. Il attendra dix ans avant d'être décoré de celui de la République en 1967 et ce n'est qu'en 1975 qu'il se voit décerner l'Ordre du Mérite Bourguiba, alors que c'était lui qui supervisait toutes les décorations. Mais si la Tunisie était si peu empressée à le faire, de nombreux pays étrangers ont tenu à lui faire l'honneur de prestigieuses décorations, à commencer par la France (Commandeur de la Légion d'Honneur), la Grande-Bretagne (Knighthood KCRVO & OBE), l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Suède, la Norvège, le Danemark, la Finlande, la Grèce, le Luxembourg, l'Egypte, le Maroc, le Liban, la Jordanie, l'Iran, le Sénégal et le Niger, pour ne citer que ceux-là.
Sa discrétion invariable, sa volonté d'écouter et sa disposition à aider étaient appréciées par tous ceux qui l'ont approché. La mort dans l'âme, il avait stoïquement suivi de loin la destitution de son Chef, puis sa mise en résidence surveillée. Le 7 novembre 1987, il avait été arrêté et gardé pendant plus de trois semaines, sa maison était cambriolée. Une fois libéré, il avait été mis en résidence surveillée durant quelques semaines puis resté constamment tenu à l'œil. Frustré de ne pouvoir voler à son secours, malgré les innombrables tentatives, il ne pourra lui rendre visite qu'une seule fois en juillet 1990. Ce jour-là, ravi de le revoir, Bourguiba l'entraîna dans sa chambre à coucher, le chargea de contacter Jean Daniel pour lui demander de venir le voir et lui offre une photo dédicacée.
La photo en soi était connue, montrant Bourguiba portant la barbe, enfermé à Bordj Le Bœuf, mais c'est la dédicace qui est rédigée en véritable code. On y lit en effet notamment: «A mon fils, l'un des Noirs qui sont restés au combat, malgré le retrait d'autres, et qui ont été à l'origine de la grande victoire remportée par notre chère patrie sous mon commandement…». Les spécialistes retrouvent ainsi la symbolique d'une photo d'exil, un rappel du groupe de militants clandestins «Les Onze Noirs», formé par Laouiti sur instruction de Bourguiba, et une mention directe de «l'un des rares restés au combat», une sorte de message clair et d'appel à sa libération.
Scandalisé par la loi du silence qui lui était imposée, Allala Laouiti se consumait de jour en jour, enveloppé dans sa dignité. «Il n'est pas facile de restituer l'itinéraire de ce patriote et militant qui, souligne à Leaders l'un de ses proches, après avoir contribué avec Bourguiba et ses autres compagnons à l'indépendance de la Tunisie, s'est engagé sans limites dans la bataille du développement et de la modernisation. Force est de constater que jusqu'à son dernier souffle, il fut fidèle à une seule cause, son engagement pour son pays et Bourguiba. Il n'a jamais failli à ses principes, n'a jamais changé de ligne de conduite ni accepté de compromis ou de pactiser avec le nouveau régime, auquel il n'a d'ailleurs jamais reconnu une quelconque légitimité. Ce désamour, le nouveau régime le lui rendait bien et a tout fait pour effacer son engagement et son action de la mémoire collective et de l'histoire de la Tunisie».


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