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Une logique de soutien et de croissance
Publié dans Leaders le 24 - 10 - 2008

Tenir compte de la crise ne signifie pas la subir. Cette phrase revient comme un leitmotiv dans les propos de M. Mohamed Rachid Kechiche. Pour preuve, un budget 2009 anti-crise et une action économique voulue par le Chef de l'Etat à la fois volontaire et contracyclique pour préserver notre économie des effets de la crise qui se propagent dans le monde et sauvegarder nos emplois et notre cohésion sociale. Entretien exclusif accordé à l'Economiste Maghrébin.
Le dernier Conseil des ministres a examiné le projet du budget de l'Etat et de la loi de finances pour 2009. Les prévisions budgétaires et les orientations de la LF ne revêtent pas, à votre avis, une signification et une portée particulière dans cette période de crise financière mondiale.
Mohamed Rachid Kechiche : Absolument, on ne peut ignorer ou ne pas tenir compte de ces bouleversements sur la scène internationale, ne serait-ce qu'au niveau des hypothèses de base que l'on retient pour l'élaboration du budget. Mais tenir compte ne signifie pas subir et la réactivité positive est la seule voie de salut permise pour se prémunir contre les méfaits de cette crise ou tout au moins, amortir son impact indirect sur notre économie.

Vous dites indirect, est-ce à dire qu'il y a un impact direct qui ne touche pas notre pays ?

Je dis indirect, parce que ce qui est préoccupant en ces jours-ci, c'est l'effet de cette crise sur la croissance économique. Depuis le début de l'année, les prévisions du FMI sur la croissance mondiale, pour cette année et surtout pour l'année 2009 se succèdent et tendent à privilégier l'hypothèse d'une forte décélération du rythme de croissance, peut-être davantage, sans prononcer le terme « maudit », pour les principales économies industrialisées.

Vous voulez dire " récession ".

4 Sourire – Vous le prononcez quand même – Je pense que c'est là le vrai défi celui de maintenir notre croissance à un rythme compatible avec nos ambitions et nos objectifs tout en tenant compte de cette réalité sur le plan international et c'est un défi raisonnable pour notre économie, partant du double constat que notre système bancaire et financier n'a pas été impacté par cette crise, à la faveur, doit-on le rappeler, d'une politique très sage et clairvoyante menée par le Président Zine El Abidine Ben Ali conjuguant ouverture, prudence et rigueur, et que de ce point de vue au moins, le système financier conserve toute sa force pour soutenir la croissance et financer les investissements et le cycle d'exploitation. Le deuxième constat est la forte détermination politique de poursuivre l'effort des réformes tous azimuts pour moderniser notre économie et doter nos entreprises d'une solidité qui accroît leur potentiel de compétition sur la scène internationale.

Et vous pensez que le message est saisi, même si l'effet psychologique suffit quelque-fois pour introduire une dose d'irrationalité dans les comportements et les décisions ? Voyez la Bourse !

La réponse est oui, sans aucun doute pour au moins 3 raisons essentielles.
1. La première raison est que les phénomènes boursiers de ces derniers jours, ne sont que la traduction d'un état de fait qui ne rime pas forcément avec rationalité économique – les mouvements à la baisse ont concerné des valeurs dont les résultats au cours du semestre passé sont bons, quelquefois meilleurs. C'est dire que ces mouvements ne doivent justifier une quelconque panique, ni même résignation, le propre de la Bourse est de réagir à son environnement et quelquefois d'amplifier cette réaction, encore que dans le cas de la Bourse de Tunis, le marché est resté liquide, ce qui est très important parce que cela signifie qu'il y a des vendeurs mais aussi des acheteurs.
2. La deuxième raison de cette nécessaire réactivité positive de la sphère financière à nos ambitions de développement est la solidité des fondamentaux de notre système financier grâce, là aussi faut-il le rappeler, à un effort d'assainissement et de consolidation entrepris depuis une dizaine d'années et dans lequel l'Etat était un acteur important, à travers une contribution et une générosité dans l'effort qui n'a rien à envier, compte tenu de nos moyens, à ce qui est entrepris actuellement par les Etats américain et européen pour soutenir le secteur bancaire et financier. Alors, si on sait que l'Etat n'a pas attendu la crise pour soutenir et être à côté des banques, conscient qu'il est de leur rôle dans le développement du pays, y a –t-il réellement un doute, pour que cela soit ainsi, dans ces moments de conjoncture financière internationale difficile ?
3. Mais il y a une 3ème raison, justement, celle que vous avez posée en premier sur la signification et la portée particulières du budget de l'Etat en cette période d'environnement international pour le moins difficile. Cette raison, c'est tout simplement le message que l'Etat entend clairement transmettre aux opérateurs économiques sur sa détermination à poursuivre et à soutenir la croissance.

En somme, une intervention musclée de l'Etat pour remédier, le cas échéant, aux carences des autres opérateurs économiques.

Pas nécessairement. C'est plutôt un signal significatif et un message clair que l'action de l'Etat ne s'inscrit pas dans une logique de ralentissement du rythme de croissance, mais au contraire dans une logique d'accompagnement et de soutien. Quant les crédits budgétaires affectés directement ou indirectement à l'investissement public (infrastructure, équipements collectifs, incitations diverses) augmentent d'une loi de finances à une autre de plus de 20 % , c'est quand même un signe évident qui ne trompe pas.

(NDLR : Les crédits budgétaires inscrits en 2009 augmentent de 11% par comparaison aux montants prévus par la loi des finances 2008).

Mais il y a aussi les contraintes sociales du budget et je n'en citerai que deux : les négociations salariales qui tardent à donner leur verdict, la compensation qui demeure paradoxalement élevée en cette période où les prix amorcent une tendance à la baisse.

C'est une deuxième caractéristique du budget de l'Etat. Et ce n'est pas une nouveauté, la structure du budget a toujours illustré la préoccupation sociale du Chef de l'Etat et son souci permanent de faire bénéficier toutes les couches sociales des fruits de la croissance qu'il veut synonyme de développement . C'est une orientation stratégique qui ne peut que se confirmer davantage quand on interpelle tous les acteurs économiques pour qu'ils fassent preuve de plus d'abnégation et d'efforts pour affronter les difficultés et éviter tout impact négatif significatif de cette crise internationale sur notre économie.

Oui mais les négociations salariales avancent lentement, du moins pour celles qui vous concernent directement, la fonction publique.

L'essentiel est qu'elles avancent. Il y a une discussion franche et très sérieuse entre le gouvernement et le syndicat, empreinte d'ailleurs de beaucoup de respect mutuel et un sens des responsabilités. L'équation est simple, même si la solution tarde à venir. D'un côté, on ne peut ignorer les aspirations légitimes des travailleurs pour l'amélioration de leurs revenus et la promotion de leur situation sociale, de l'autre, on ne peut ne pas admettre que ces aspirations doivent tenir compte de deux éléments essentiels : les possibilités objectives de l'Economie pour y faire face sans risque de déséquilibre de ses agrégats financiers d'une part et les priorités d'une affectation adéquate des moyens disponibles pour atteindre les objectifs en matière d'investissement et d'emploi d'autre part.

Voyez-vous, les acquis majeurs obtenus à la faveur d'une politique de développement équilibrée durant les 20 dernières années ont permis l'éclosion d'une classe sociale moyenne largement majoritaire et dont les aspirations à davantage d'amélioration ne peuvent qu'être comprises. Si l'allocation des ressources se faisait au gré de l'équilibre des forces, l'arbitrage serait en faveur de celle-ci. Par contre si, tous ensemble, nous faisons l'effort d'une attitude solidaire privilégiant un partage des ressources au profit des plus démunis, c'est-à-dire ceux qui n'ont pu accéder encore à un emploi, en prouvant qu'une allocation qui ne sacrifie pas l'investissement favorise la croissance et donc l'accès de nouvelles couches à une vie décente, je suis persuadé que nous ne tarderons pas à trouver le bon équilibre et à éviter les dérapages.

Vous semblez donc optimiste sur l'issue des négociations.

Je pense qu'un accord n'est pas difficile, car d'une part, la structure du budget n'est un secret pour personne, le rapport détaillé sur la loi de finances permet l'accès de tout le monde à une information claire et précise. Le budget est par définition équilibré et cet équilibre doit se manifester à 3 niveaux :

− Entre recettes propres et endettement public, un déficit budgétaire de 3% est un maximum qu'on n'a pas intérêt à dépasser si on veut préserver notre souveraineté financière et ne pas aliéner les possibilités de développement des générations futures par un taux d'endettement au-delà de nos moyens objectifs.
− Entre dépenses de fonctionnement, entendez salaires qui en représentent plus de 80% hors intérêts de la dette et compensation, et crédits d'investissement, entendez infrastructure routière, aéroportuaire, barrages, hôpitaux, facultés et institutions éducatives.
− Entre dépenses économiques et dépenses sociales, celles qui permettent la préservation du pouvoir d'achat de tous les citoyens et les protègent des chocs très rapides (compensation) et celles qui permettent de soutenir les couches les plus fragiles par des interventions massives de prises en charge par le biais notamment du Programme national d'aides aux familles nécessiteuses ou celles qui permettent de donner une signification concrète à notre credo national, l'enseignement pour tous et l'égalité des chances devant le savoir (bourses scolaires et universitaires).

Il y a aussi, comme vous dites, la compensation. Comment se fait – il que les montants consacrés à ce volet augmentent en 2009 alors que les prix aussi bien du pétrole que ceux des produits céréaliers ont baissé de manière significative?

4 En fait, les subventions prévues en 2009 sont à comparer non pas aux montants initiaux prévus dans le budget 2008 mais aux niveaux actualisés et qui seront consacrés, comme vous le savez, par une loi des finances complémentaire. Les subventions directes effectives pour 2008 seront de l'ordre de 1900 millions de dinars (1050 millions de dinars pour la Caisse de compensation – produits de base et 800 millions de dinars pour la compensation du pétrole). Ceci n'est que le résultat inéluctable de l'envolée sans précédent des prix durant l'année en cours. Vous mesurez quand même l'effort considérable du budget de l'Etat pour sauvegarder le pouvoir d'achat du citoyen.

En 2009, les subventions seront très élevées, de l'ordre de 1500 millions de dinars, même si elles s'inscrivent quand même en baisse, comparé au niveau initial de 2008.

Dois-je rappeler toutefois que cette baisse prévisible mais pas forcément certaine du prix du baril de pétrole a quand même un goût amer si elle se trouve uniquement liée à des anticipations de récession mondiale. On aurait aimé un prix raisonnable de 70$ mais dans un climat de croissance, encore que même avec ce risque de récession, on veut, du côté des producteurs, rétrécir l'offre de pétrole pour maintenir des prix « rémunérateurs». C'est pour cela qu'il faut rester prudent et c'est pour cela que les prévisions pour le budget de l'Etat ont quand même retenu un prix du baril à 90$ avec un $ à 1D,350 millimes, ce qui donne un coût en dinars (c'est ce qui compte pour le Budget de l'Etat) de 122 dinars, en baisse de 8% par rapport au coût moyen du baril attendu pour 2008 qui sera de l'ordre de 132 dinars.

Pour la compensation des produits céréaliers, la situation est différente. Une partie de la compensation est en fait le résultat des augmentations des prix à la production, en faveur des agriculteurs, décidées par le Chef de l'Etat et qui illustre encore une fois son souci de voir se consolider les revenus des agriculteurs et à travers cette amélioration, l'augmentation de la production.

Cela signifie qu'il n'y aura pas de baisse des prix intérieurs pour le moment?

La situation est instable sur les marchés internationaux. Souvenez vous d'une chose, le dernier ajustement des prix intérieurs n'a été fait que lorsqu'il était devenu évident que les prix ont atteint un seuil intolérable pour notre économie. Ce n'était pas une réponse au niveau de 146 $ atteint en juillet dernier car l'ajustement devenait nécessaire à partir de 120 $ et encore avec un taux de change faible du $ soit 1,17 contre 1,30 actuellement. C'est cette réaction décalée qui nous distingue de la politique d'indexation automatique. La preuve est évidente, puisque malgré une baisse des prix du baril à partir de septembre 2008, la moyenne annuelle pour 2008 s'inscrit nettement en hausse par rapport aux prévisions initiales et impose un réajustement des subventions à un niveau double soit 800 millions de dinars au lieu de 400 MD prévus initialement. Même si l'augmentation des prix apporte une amélioration des recettes fiscales pétrolières, cette amélioration est toutefois inférieure à l'augmentation de la subvention, l'impact net étant, comme vous le savez, négatif.

Toute personne censée ne saurait comprendre comment on peut actuellement baisser les prix intérieurs alors que la subvention directe existe toujours et affirme sa présence avec force (650 millions de dinars pour 2009) sachant qu'un ajustement à la baisse de 30 millimes par litre nécessite l'augmentation de la subvention directe de l'ordre de 120 millions de dinars, soit une pression supplémentaire sur le budget de l'Etat.

Où peut-on les trouver ces 120 millions de dinars et d'où peut-on les déduire, à un moment où tous nos moyens doivent être orientés vers le soutien de la croissance et le maintien d'un rythme d'investissement public compatible avec nos objectifs en la matière? A moins de s'endetter davantage et dépasser le niveau jusque-là maîtrisé de notre déficit budgétaire de 3%. Cela mérite bien réflexion et compréhension.

Mais cette poursuite de plusieurs objectifs à la fois, pas forcément compatibles entre eux, —effort important d'investissement public, poursuite de la compensation des produits pétroliers et des biens de consommation de base, maîtrise du déficit budgétaire— a un corollaire, la mise en œuvre de moyens suffisants, donc des recettes fiscales ou non fiscales à la mesure de ces objectifs ambitieux. La loi des finances inclut-elle des augmentations d'impôt ?

Non. On ne peut parler de soutien aux entreprises d'un côté et augmenter la pression fiscale de l'autre, surtout au niveau des coûts de production. La loi des finances n'inclut pas de mesures visant l'augmentation des taux ou de l'assiette imposable. Cela ne signifie pas pour autant que les recettes fiscales n'augmenteront pas. Au contraire, si l'on s'inscrit dans une logique de croissance et si l'Etat soutient cette logique en augmentant ses dépenses d'investissement, c'est pour espérer un retour sous forme de recettes fiscales additionnelles, sans que cela n'affecte la pression fiscale puisque le numérateur augmente et le dénominateur aussi (PF = Recettes fiscales/Produit intérieur brut).

Il y a aussi, une autre raison non moins importante, c'est l'amorce, à l'initiative du Chef de l'Etat, d'un ensemble de réformes pour asseoir et consolider la conciliation entre le contribuable et l'administration fiscale (baisse de taux, amélioration des procédures de vérification, renforcement des droits des citoyens en cas de contrôle, effort d'explication et de persuasion) qui devait logiquement aboutir à un élargissement de la base sans augmentation de taux. Nous disons à tous ceux qui réalisent des revenus de toutes sortes, que l'Etat fait des efforts pour garantir un climat d'activité et d'affaires propice à davantage d'amélioration de leurs revenus. Si l'Etat ne trouve pas les moyens de sa politique, c'est tout ce cycle vertueux qui risque d'être mis en cause.
Nous leur disons, observez la structure du budget, regardez où vont les sommes payées par le contribuable tunisien. Vous comprendrez aisément pourquoi nous devons tous participer à cette œuvre de développement en contribuant selon nos revenus ou nos bénéfices réels, ni plus ni moins. C'est cela le sens et la portée du classement excellent de la Tunisie, dans le rapport de Davos sur la compétitivité 2008/ 2009 (mais aussi 2007-2006 ) qui situe notre pays au deuxième rang sur 134 pays pour l'indicateur « Maîtrise des dépenses publiques», un classement qui honore la Tunisie et nous incite à plus d'engagement, plus d'effort et plus de participation dans cette noble mission de développement, conduite de main de maître par le Président Zine El Abidine Ben Ali.


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