La FTVB a tenu le dimanche 15 avril une assemblée générale qui n'est pas passée inaperçue malgré l'absence des médias. En effet, elle a eu à huis-clos à Hammamet en présence des seuls représentants des clubs dont certains n'étaient pas en mesure de voter et pourtant, ils l'ont fait. On ne reviendra pas sur le fait que l'autorité de tutelle ait été avisée deux jours avant la tenue de cette assemblée et sur l'horaire du mail envoyé au ministère un vendredi après-midi. On ne reviendra pas également sur le fait que les propositions n'ont pas été envoyées aux clubs et au ministère quinze jours avant la tenue de l'assemble comme le stipulent les règlements, mais on se contentera de rappeler que les nouveaux textes proposés par le président de la FTVB excluent la femme puisqu'on en comptera désormais qu'une seule au sein d'un bureau fédéral de douze membres. En outre, et selon les nouveaux textes, un membre fédéral démissionnaire peut-être remplacé par une autre personne que le président aura choisi sans parler du fait que même en cas de démission des deux tiers du bureau fédéral, ce dernier continuera sa mission avec en son sein quatre personnes seulement. En ce qui concerne la nationale A, elle sera composée lors du prochain exercice par douze clubs au lieu de dix et la nationale B ne comptera plus désormais que quatre clubs. On vous laisse imaginer un championnat avec un nombre aussi insignifiant d'associations pour une saison qui devrait durer plus de six mois. Une telle décision pouvait être prise, mais certainement pas pour l'exercice en cours. Un changement pareil se fait au début d'une saison... Un autre texte est venu mettre un terme aux ambitions des plus de 70 ans de devenir un jour ou l'autre président de la FTVB et il est inutile de préciser que cette décision a été prise pour écarter définitivement certains anciens membres fédéraux et autres... On ne compte plus les décisions qui ont laissé plus d'un sans réaction, mais on est surtout consterné et étonné du silence de l'autorité de tutelle qui n'a pas réagi jusqu'à ce jour. Certes, elle n'a pas encore approuvé quoi que ce soit mais son silence inquiète ceux qui veulent du bien au volleyball tunisien. La SSBS porte plainte Après cette assemblée, la SSBS a porté l'affaire lundi dernier devant le CNAS pour faute de procédure dans le déroulement de ladite assemblée. Le ministère qui n'a pas été avisé à temps des propositions de la FTVB et bien d'autres détails des plus importants ont poussé les responsables banlieusards à franchir ce pas. Mounir Ben Slimène persona non grata Au cours de l'Assemblée générale du dimanche 15 avril, l'ex président de la FTVB Mounir Ben Slimène s'est vu interdire l'accès de la salle où se sont déroulés ses travaux. Comme un citoyen lambda, il a rebroussé chemin sans dire quoi que ce soit. Inadmissible de la part de la FTVB d'interdire l'entrée à un ex président qui a voué les deux-tiers de sa vie au volleyball tunisien. Quoi qu'il en soit, cela n'est qu'un petit détail d'une assemblée qui s'est déroulée à huis clos, sans un représentant du ministère du sport, sans un commissaire aux comptes... On aurait duit une réunion de famille. Quels intérêts pour le volleyball tunisien ? La FTVB et son président veulent changer des choses dans les statuts, les règlements généraux et intérieurs de la FTVB et c'est une chose que nous ne contestons pas. Mais nous avons beau chercher, nous n'avons trouvé aucun intérêt pour le volley-ball tunisien dans toutes les décisions qui ont été prises. Nous savons tous que l'amour que porte tout un chacun pour ce qu'il fait est sans intérêt, et c'est seulement l'orientation de ce dernier qui diffère...