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La finale aller Al Ahly-EST, ternie par un arbitrage calaniteux.. Moïne Chaâbani: «Un arbitrage maison qui nous a sérieusement pénalisés»
Publié dans Le Temps le 04 - 11 - 2018

L'entraîneur de l'Espérance ST a entamé sa déclaration d'après match en mettant l'accent sur l'accueil réservé à l'équipe à son arrivée aux portes du stade de Borj Al Arab:
«Contrairement à nos précédents déplacements à Alexandrie, on nous a fait entrer, non par le portail central, mais par une autre issue. Non sans astreindre nos joueurs à une fouille de leurs sacs de sport. Une entreprise qui a duré plus de vingt cinq minutes. Une manière de déconcentrer staff techniques et joueurs».
Et de rappeler qu'en 2012, la délégation d'Al Ahly a été bien accueillie par les responsables de l'Espérance à son arrivée comme tout au long de la rencontre au terme de laquelle l'équipe égyptienne a été sacrée championne d'Afrique. Sans omettre d'ajouter que la délégation ahlaouie a été reçue par le président de la République.
Revenant sur le déroulement de la rencontre, Moïne Chaabani a enchaîné : «Je n'ai rien à reprocher à nos joueurs qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes en dépit des conditions qui ont prévalu avant le coup d'envoi et le curieux comportement de l'arbitre.
Tous les présents étaient unanimes à dénoncer la manière par le biais de laquelle il a avantagé l'équipe égyptienne. Un arbitre qui a fait des siennes pour changer le cours du match en accordant deux penalties inexistants pour Al Ahly faisant fi de la VAR. Outre les deux avertissements infligés à deux de nos joueurs qui seront suspendus pour le match retour de vendredi prochain».
Et l'entraîneur «sang et or » de clôturer son intervention en mettant l'accent sur l'importance du match retour, un technicien plus que persuadé que « le but marqué par l'Espérance sur la pelouse du stade Borj Al Arab ne manquera pas de constituer un avantage non négligeable ».
Marquer deux buts sans en concéder étant à la portée des «Sang et Or» à une condition, celle de désigner un arbitre au passé irréprochable.
Rafik BEN ARFA
Patrice Carteron: «Nous avons fait un pas important vers le sacre. Toujours faut-il garder les pieds sur terre»
Nous commençons par dénoncer une autre intervention, celle émanant de Patrice Carteron qui a commencé son point de presse d'après match par dénoncer les incidents survenus au cours du match retour livré par l'Espérance… contre le Primerio Agoste.
«Incidents qui ont abouti aux blessures infligées à 38 agents de sécurité ».
Reste à savoir de quoi se mêle le technicien français qui n'a pas assisté à ce match. Avant d'entrer dans le vif du sujet:
«Je commence par féliciter mes joueurs qui ont réalisé le match que j'attendais d'eux. Des joueurs conscients et convaincus que le sacre africain passe par une convaincante et rassurante victoire à domicile. Comme je tiens à tirer mon chapeau à ce public qui a sérieusement contribué à cette précieuse victoire.
J'en arrive aux deux penalties accordés par l'arbitre du match. Deux sanctions qui ne méritent aucune contestation à partir du moment où elles ont été confirmées par la VAR, pas à notre demande aimerais-je ajouter. Tout comme le penalty accordé à l'Espérance et que j'estime mérité.
Il nous reste, à présent, à garder les pieds sur terre sachant qu'un sacre se joue sur deux matches. Celui de vendredi prochain à Tunis doit être négocié avec une force mentale sans égale».
Patrice Carteron a clôturé sa déclaration comme il l'a commencée. Appelant les membres de la délégation d'Al Ahly de composer avec sagesse face à toutes les provocations qui émaneront de la partie adverse tout le long de son séjour à Tunis.
Un curieux technicien ce Patrice Carteron qui fourre son nez là où il ne fait pacte de présence.
Rafik BEN ARFA
L'ex-président de la DNA, Younès Selmi,à propos de l'arbitre algérien: «Pas à la hauteur d'une finale»
La prestation-mascarade de l'arbitre algérien de la finale a été à n'en point douter une «petite» catastrophe selon l'avis de tous ceux qui ont suivi cette apothéose lamentablement gâchée par le sieur Mehdi Abid Charef qui ne fait nullement honneur à l'arbitrage Africain. D'ailleurs, sur Bein-Sport, l'arbitre ce cette chaîne avait prouvé images sur arrêt à l'appui que les deux penalties «offerts» aux Egyptiens étaient quasi-inexistants. Pis encore en ce sens que sur le second, Azaro méritait le carton rouge pour agression sur Dhaouadi. Nous avons sollicité Younes Selmi l'ex-président de la Direction Nationale de l'Arbitrage (DNA) pour nous donner son avis sur les errements de l'Algérien :
«Le moins que l'on puisse dire, c'est que cet arbitre n'a pas été à la hauteur pour diriger comme il se doit une finale continentale de cette envergure. Il faut dire que la CAF avait en quelque sorte épuisé son « stock » de bons arbitres dans les quarts et les demi- finales. Il lui restait celui-là et Gassama. Je pense que ce dernier sera désigné pour le match retour à Radès à moins que ….
Manque de confiance
Dans les décisions importantes (recours à la VAR dans les deux penalties contre l'Espérance), il a brillé par un manque manifeste de confiance en ses moyens. Pis encore, il a longuement hésité lors de la seconde sentence en faisant un geste de la main qui pouvait être interprété comme une faute en faveur de l'Espérance ou contre elle tout marchant lentement dans la zone de réparation «sang et or» car ça tergiversait dans sa tête, et en palabrant dans l'oreillette avec les responsables de la Var.
Entêtement inexplicable
Dans la coupe du monde, la consultation par les arbitres des images de la VAR durait 30 secondes à tout casser. Mais l'Algérien s'est éternisé à épiloguer avec les responsables de la VAR en tentant vainement mais farouchement de les convaincre de la véracité de son point de vue tant il était irrémédiablement résolu à offrir les deux penalties inexistants aux Egyptiens.
Avertissement non justifié
Passe pour l'avertissement de Frank Kom le privant de l a finale retour, mais celui brandi contre Chamseddine Dhaouadi était gratuit et non mérité avec comme conséquence fâcheuse son éviction du match retour à Radès !
Une note des plus médiocres
Un bon arbitre vaut normalement 8,5 à 9 / 10. Un arbitrage moyen varie entre 7 et 7,5 et son prestataire n'est plus sollicité car cette notre est jugée médiocre. Pour l'Algérien, sa condition physique irréprochable, ses démarrages rapides, sa présence aux confins des actions lui permettent un 5/10 qui est une notre très mauvaise du reste voire définitivement éliminatoire… »


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