Annoncé comme la cible prioritaire de Zoubeir Baya, l'homme en charge de dénicher l'oiseau rare et le « mentor »technique de l'Etoile à l'heure actuelle ;l'entraineur argentin Gabriel Calderon ne sera finalement pas à la tête du club sahélien pour des raisons foncièrement financières « Malheureusement, nous sommes contraints d'abandonner la piste-Calderon, à cause de ses prétentions pécuniaires réellement inadéquates par rapport à nos moyens, malgré les efforts fort louables de l'ex-gloire de l'Etoile Samir Bakkaou qui a été le premier intermédiaire avec le technicien argentin et qui a fourni beaucoup d'efforts pour le convaincre de faire baisser ses exigences, outre celles de ses deux adjoints, puisqu'il exigeait qu'il soit assisté par des collaborateurs de son choix. Autant d'aléas qui ont fini par compliquer l'aboutissement de cette opération. Deplus, Calderon était également réticent par rapport à la situation sanitaire et sécuritaire de notre pays, qui l'ont dissuadé de quitter son pays et d'opter pour une expérience en Tunisie. «Nous avons pensé à Mkacher et Abderrazak Chebbi, mais... » Dans ce même registre ayant trait au futur entraineur de l'Etoile, Zoubeir Baya avoue disposer d'autres alternatives et que cette affaire sera scellée dans les tous prochains jours « Pour pallier à l'échec de l'opération-Calderon, nous sommes entrain de travailler sur d'autres pistes, pour aboutir au profil idoine correspondant à l'Etoile à l'heure actuelle dans les tous prochains jours. J'ai contacté Mohamed Mkacher et Abderrazak Chebbi mais leurs engagements avec leurs clubs respectifs les empêchent de s'engager avec leur club de cœur.D'ailleurs,Mkacher avec qui je suis en contact permanent, avait demandé que la direction de l'Etoile négocie avec son homologue saoudienne d'Al Adala,pour trouver un compromis à son sujet ». Baya met les choses au clair ! L'ex-stratège de l'Etoile a tenu à recadrer la teneur de sa mission actuelle, en réponse à certaines interprétations jugées, qu'il juge « déplacées » de la part de quelques intervenants « je tiens à préciser qu'à l'heure actuelle, je n'ai aucun statut officiel au sein du club, j'ai été sollicité par le président pour l'aider à trouver l'entraineur idoine, chose que je ne peux guère refuser déontologiquement , étant donné que c'est un devoir envers mon club. Comme je l'avais dit, je ne peux aspirer à une fonction officielle au sein de l'Etoile qu'en faisant partie d'un comité élu à l'issue d'une assemblée générale ». Laamiri « Je m'en fous de ce que fait Baya ! » A ce sujet, disons les choses clairement, les insinuations de Zoubeir Baya visent directement l'attitude de Chokri Laamiri concernant ce volet. Eneffet, cedernier, et après avoir avoué ne pas être au courant de la piste – Calderon, n'a pas hésité jeudi dernier à déclarer-sur un ton remonté- lors d'une intervention sur les ondes d'une radio privée, que c'est bien lui qui est en charge du dossier du prochain entraineur, allant jusqu'à avancer qu'il est en contacts avancés avec un technicien portugais répondant au nom de Francisco Chalo,l'ex-timonier du club algérien Paradou, outre un autre coach tunisien( Ahmed Ajlani). Laamiri est allé jusqu'à fustiger avec véhémence l'intervention de Zoubeir Baya sur son compte Instagram « Je m'en fous de ce que fait Baya actuellement, lui il utilise les réseaux sociaux, moi j'agis avec du concret et en usant les moyens officiels après concrétisation de l'opération. Il y a certaines personnes qui n'ont pas fait un mois de travail au sein de l'Etoile.... ». Dans ce registre, nous osons affirmer pour éviter au club sahélien ces palabres de mauvais goût et cette dispersion décisionnelle, que Ridha Charfeddine se doit de clarifier ouvertement ses orientations et de trancher définitivement sur le casting des hommes appelés à mener la barque de l'Etoile à bon port. En fait, l'existence de deux clans opérant sur ce dossier « délicat » du futur entraineur, est sans aucun doute incompatible avec le statut d'un grand club comme l'Etoile. En termes plus clairs, trancher sur cette affaire ne peut que conférer que de l'efficience aux décisions prises mais surtout préserver la dignité de chacun, ce qui n'est guère moins important. La balle est vraiment dans le camp du président de l'Etoile, pour garantir une sortie honorable pour certains, si les exigences de la prochaine étape l'imposent.