Le jeudi 11 juin 09 à 14h15 environ, une catastrophe a failli se produire à El Manar 1, rue d'Aragon . Les habitants ont entendu des déflagrations successives puis une odeur de brûlé et de la fumée. Ils sortent de chez eux en courant, ils voient un câble électrique passant au travers des cyprès en train d'émettre de grosses étincelles. C'était comme l'éclair et le tonnerre. Un incendie était imminent. Premier réflexe, la propriétaire de la maison appelle le 198 et dénonce un court circuit dans les câbles de la STEG qui risque d'occasionner un incendie et les prie d'intervenir et d'appeler la STEG en urgence. On lui répond que les " affaires " de la STEG n'étaient pas du ressort de la Protection Civile. Elle panique mais arrive à trouver le téléphone d'urgence de la STEG. Entre temps le Omda et la police sont arrivés sur les lieux et malgré leur harcèlement les secours de la STEG ont mis au moins 20 mn pour arriver suivi d'un camion de la Protection Civile. L'agent coupe le courant électrique et sectionne le câble, ce dernier tombe dans le jardin en continuant à émettre des étincelles et en un autre point, sur un tronçon de 30 cm environ, des petites flammes brûlent sans arrêt. Il a fallu éteindre ces 2 points de feu par les tuyaux d'eau des maisons. Le calme est revenu en apparence mais les personnes qui ont vécu le risque étaient encore sous le choc. Il y avait une dame cardiaque, une jeune épileptique qui a risqué très fort une crise. Sous d'autres cieux, on aurait fait intervenir un psychologue pour les soutenir. Chez nous, tout le monde a remercié le Bon Dieu que la catastrophe n'ait pas eu lieu. C'est bien joli de remercier le Ciel mais ce n'est guère suffisant. Il faut absolument cerner les responsabilités. Il faut châtier les fautifs qui ne sont autres, dans ce cas d'espèce, que les agents de la STEG ou les sociétés de service qu'ils emploient. En fait, il y a des précédents dans ce quartier depuis un mois à peu près. Des coupures de courant fréquentes, des dégâts matériels chez certaines familles dus à des voltages illicites du courant électrique (la STEG a tout reconnu). Et puis un jour certaines maisons sont restées privées d'électricité durant de longues heures. La STEG a préconisé une solution provisoire (et c'est le provisoire qui dure bien sûr) qui a consisté à faire passer des câbles d'un point à un autre prenant pour supports les clôtures et les arbres des concitoyens. Il en est de même pour les nouveaux compteurs de gaz : depuis plusieurs mois les agents sont venus à plusieurs reprises, tantôt pour faire un trou dans les clôtures, tantôt pour y passer une conduite, y placer un boîtier et les travaux ne sont jamais achevés. Mais où sont les responsables de la STEG ou de la Municipalité, on ne sait plus à qui on a affaire. L'éclairage public défectueux depuis deux ans devait être réparé ces jours -ci. Des ouvriers ont creusé un fossé, y ont fait passer un câble. Ensuite on ne sait pas trop pourquoi ils ont déterré les dalles et tous les revêtements que les citoyens avaient mis en place pour avoir des trottoirs corrects. Depuis deux semaines, l'éclairage public ne fonctionne toujours pas et les trottoirs sont impraticables et dangereux. Cette année les trottoirs ont subi de multiples " agressions " de la part de la SONEDE, des Télécom et de la STEG. Un détail à ajouter, qui a son importance : nous payons annuellement des taxes municipales élevées, mais pour quels services ? Oum Kalthoum BRADAI Vve Ayadi
Des chansons à bannir Plusieurs chansons rediffusées par les médias et reproduites par lesdites troupes musicales lors des différentes fêtes familiales ou même de festivals suscitent l'étonnement de beaucoup de citoyens, car elles véhiculent des contenus particulièrement dangereux. Par exemple, " Mon œil s'est rivé sur la gamine " (Ini chabbat fil ghachira) de Jamel Chebbi trouve depuis plusieurs années un succès spontané d'autant qu'elle est interprétée avec une répartition musicale qui fait bouger les hanches longtemps rouillées. En fait, les paroles de cette chanson qui ciblent " une fillette de 11 ans " sont explicitement pédophiles. Cela s'applique à d'autres paroles qui ne respectent pas le minimum de règles de bienséance dans tout espace commun. Donc, il est urgent que les pouvoirs publics durcissent le ton à l'égard de plusieurs paroles de chansons qui nuisent aux droits des enfants, aux droits des femmes ou au minima des normes esthétiques.