Indépendamment du titre de champion de l'UNAF, concédé au Wifak Sétif, il y a lieu de rappeler que l'Espérance S.T est à son cinquième partage de points. Un scénario auquel l'équipe n'est pas habituée d'autant plus que cette série jugée négative est venue après huit victoires successives grâce notamment à une attaque qui a brillé tout le long de cette partie de la compétition. La mauvaise passe... Les prémices de cette baisse de régime sont apparues au cours du déplacement à Bizerte, là où les « Sang et Or », ont concédé un nul inattendu car venant après une nette victoire sur la JSKairouan, une semaine auparavant, mais surtout devant un ensemble cabiste sérieusement diminuée par l'absence de quatre titulaires. Et les nuls de se succéder à un rythme inquiétant. Passe pour le nul obtenu face au Club Africain après un penalty loupé, le faux-pas est excusable. Toujours est-il que la difficile victoire obtenue devant Ittihad de Tripoli à Tunis même suivie d'un partage de points devant le même adversaire au match retour disputé à huis clos, sont venus confirmer que les « Sang et Or » traversaient une mauvaise passe dont les suites étaient imprévisibles. Ou plutôt, si dans la mesure où l'Espérance va concéder deux nuls dans une compétition, celle de l'UNAF, d'une importance relative, certes, mais utile pour le moral des joueurs. C'est pourtant ce même Wifak Sétif que l'Espérance a battu a deux reprises au mois d'avril dernier dans le cadre de la champion's league arabe. Un Wifak Sétif qui reflète les progrès réalisés par le football algérien. Car, soyons positifs : l'équipe sétifienne était supérieure, sur les deux matches à son homologue tunisienne.
Eneramo et Darragi, en panne Quels enseignements tirés de cette succession de semi-échecs, Sans chercher à dramatiser, l'Espérance a connu une passe à laquelle les habitués du complexe Hassan Belkhodja, s'attendaient un tant soit peu. Et pour cause : La blessure de Naouara est venue à un moment où la défense commençait à gagner en rigueur avec la titularisation de Ben Youssef dans l'axe. Le repos actif imposé à Korbi suite là, également, à une blessure, est venue pour déséquilibrer le compartiment de l'entrejeu. Les frasques de Michael Eneramo avec à la clé cette interview truffée d'accusations gratuites car sans fondement. Un Michael dont l'apport est quasi-nul en attaque. La nette baisse de régime d'Oussama Darragi, fragilisé par les rumeurs faisant état des offres provenant d'un peu partout. Au même moment, les responsables du club, sont catégorique : aucune offre concernant Darrragi n'a atterri au siège de l'Espérance. Une pression continue sur une équipe confrontée en permanence sur l'obligation des résultats et acculée à disputer chaque semaine un match de coupe partout où elle va. La double appartenance de Faouzi Benzarti qui cumule depuis peu les fonctions de sélectionneur national et d'entraîneur de l'Espérance S.T. Facteur qui ne manque pas de perturber une ambiance jusque-là sereine. Le port de deux chapeaux étant préjudiciable à l'une (équipe nationale) et à l'autre (Espérance). Sans oublier, et c'est là le plus important, qu'au sein même de la famille espérantiste, certaines parties perçoivent mal les succès de l'Espérance et de son comité directeur conduit par Hamdi Meddeb. Et toutes les manigances sont bonnes pour perturber la marche de l'association toutes sections confondues par le biais de personnes agissant à des desseins inavoués. Rafik BEN ARFA --------------------------------------- Les à cotés
Un public en or estimé à 45 mille supporters a soutenu les « sang et or » sans discontinuer prodiguant ses encouragements aux siens même aux moments difficiles du match. le public visiteur a été installé aux virages nord avec un service d'ordre omniprésent veillant à lui assurer les meilleures conditions dans le stade. Tous les responsables espérantistes ont tenu à ne point accabler les joueurs dans les vestiaires en leur prodiguant leurs encouragements. Un match à oublier, se concentrer sur les importantes échéances à venir, la loterie des tirs au but est cruelle et jamais fiable, etc. Rachid Belhout l'entraineur de l'OB accompagné de Hédi Mokrani son adjoint a assisté à la rencontre à partir de la tribune de presse. Une très longue séance photo après la rencontre avec ses concitoyens. Quoique profondément déçu par la perte du titre, le public espérantiste a quitté le stade sans le moindre problème dans une discipline parfaite à mettre en exergue par les temps qui courent. Badine Tlemçani a été entouré par un groupe de supporters au coup de sifflet final. Tous ont minimisé l'impact de cette perte du titre mettant l'accent sur la nécessité d'aller de l'avant en oubliant ce revers. Le match de Hammam Sousse à disputer au début du mois de février préoccupe déjà les inconditionnels qui voient d'un mauvais œil le rapprochement des autres poursuivants. Profitant du mercato, tous ont exhorté Badine à renforcer l'effectif avec des joueurs de valeur de nature à rendre le groupe bien meilleur surtout dans la perspective de jouer les premiers rôles dans les prochaines joutes africaines ( Champion's League des clubs champions). 50' après le coup de sifflet final, pas de point de presse dans la salle réservée à cet effet. Largement le temps pour les confrères de commenter entre eux les raisons de la perte de ce titre symbolique par les « sang et Or » Une dizaine de correspondants frères algériens étaient parmi nous. Ils ont pu s'acquitter de leur tâche dans la tribune de presse en toute quiétude. Et même leurs manifestations de joie à la fin du match n'ont provoqué aucun incident avec le public "sang et or" quittant le stade à proximité d'eux.