A l'occasion de la nouvelle année qui s'annonce, la Direction Générale de la Concurrence et des Enquêtes Economiques a effectué hier une tournée afin de contrôler les prix chez les bouchers et les pâtissiers. 21 équipes venues du Grand Tunis, de Nabeul, de Zaghouan, de Bizerte, de Béja, Jendouba, le Kef et Seliana. A cette période de fête, nombreux sont les Tunisiens qui affluent sur les gâteaux et sucrerie.
C'est dans ce cadre que s'effectuent les opérations de contrôle des pâtisseries. A cet effet, non seulement les prix seront vérifiés, mais aussi la qualité des matières premières et les conditions de leur conservation.
Cette campagne de contrôle fait partie d'une stratégie de suivi de l'état des marchés et des prix, et surtout pour faire face à la concurrence déloyale.
Les équipes de contrôle évaluent dans ce cadre la transparence des prix, son affichage clair, mais surtout le respect du seuil des prix établis concernant les bovins.
Les agents de contrôle vérifient aussi la publicité mensongère, le refus de vente, la provenance des viandes mises à la vente, ainsi que d'autres normes de commercialisation.
Notons que le prix d'un kilo de viande bovine a atteint les 15 dinars et celui du mouton les 14 dinars, tandis qu'un kilo de bouc coûte 13 dinars.
La Direction Générale de la Concurrence et des Enquêtes Economiques a tenu à emmener des équipes d'autres gouvernorats afin d'effectuer la tournée avec des agents inconnus des commerçants. Une deuxième campagne de contrôle sera effectuée après la période des fêtes.
Néanmoins, celle-là ne comportera pas un contrôle de la qualité, il n'y aura pas prélèvement d'échantillon ni analyse. Il s'agit surtout de modérer les prix surtout avec la baisse de la production de viande.
C'est pour cela que deux conteneurs de viande bovine réfrigérée et congelée arrivent chaque semaine de l'Allemagne et de la France. Sauf que les Tunisiens n'en raffolent pas.