Nous espérons le meilleur pour nos sélections nationales, pour nos clubs, pour notre football, nous vous souhaitons une très bonne santé ainsi qu'une excellente année. Le championnat national a étalé à ses fans cinq mois de compétition, et de lutte acharnée, tant sur les rectangles verts que dans les coulisses. Maintenant que c'est la trêve, faisons un peu le tour du propriétaire, et dressons un check up de mi-parcours. Avant tout autre chose, on souhaite à tout le monde une belle et heureuse année 2010. Une nouvelle année qui sera bien entendu ponctuée par un évènement exceptionnel programmé pour cet été en Afrique du Sud : la Coupe du Monde. Nous, qui sommes habitués à y participer régulièrement depuis 1998, allons nous contenter d'être de simples spectateurs devant nos tubes cathodiques. L'élimination inattendue devant le Mozambique est synonyme d'humiliation, pour notre football. Au fond, au fait, il n'y a pas que notre équipe nationale qui n'a pas été à la hauteur des aspirations escomptées. On comptait sur nos clubs habitués aux podiums continentaux, mais de mauvais calculs, une gestion erronée des affaires sportives, et aussi, disons le sans fard, les belligérances fratricides, ont coupé, en plein vol, les ailes à certains de nos clubs. Ces excommunications de notre football (clubs et sélections) sont la preuve par neuf de la faillite de tout le système. Il n'est pas normal, qu'après toute cette embellie (depuis 1998), on soit relégué à la 'série B'. On n'a pas le droit de tomber si bas, car il y va de notre réputation, de notre statut, nous qui sommes souvent cités en exemple ou en référence à cause de notre réussite. A quand des réformes ? Le changement est l'essence de la vie Ces échecs à répétition ne doivent en aucun cas passer sous silence. Notre football doit se pencher sur lui-même, dans le but d'envisager un avenir radieux. Il ne faut pas avoir honte ! Il ne faut non plus avoir peur du changement qui est l'essence même de la vie. Il y a eu de tout temps des fautes qu'on peut réparer, mais il y a aussi des erreurs graves qu'on doit absolument condamner... Nos responsables sportifs sont quand même très intelligents (nous persistons à le croire) pour tirer au plus vite les leçons cruelles d'un championnat devenant de plus en plus faible, et de cette quasi banalisation des revers endurés par nos sélections nationales. Pour le moment, on n'a pas cette impression qu'il y a des personnes qui sont vraiment à l'écoute des battements du cœur de nôtre football. Nous avons peut être insisté sur la santé sportive de notre sport roi car nous le voulons rayonnant, lumineux, et brillant, mais il est contraire à nos principes de ne pas évoquer la santé morale de celui-ci. Qu'on soit responsable de club, il n'est pas permis, parce que transporté d'émotion, d'alimenter la polémique, ou d'inciter à la haine. Sur fond de joute verbale acerbe, certains dirigeants, très honorables dans le civil, se sont échangé, à notre corps défendant, des paroles immondes, une sorte de «politesse» qui ne fait qu'enfler les différends, dans les coulisses, ou, sur les enceintes. L'arbitrage, un grand corps malade L'histoire sportive nous a appris que c'est à partir d'idées aussi primitives, sournoises, égocentriques et élémentaires, que des foules ont pu être remuées, et, allumées. Toujours dans ce même volet, il y a lieu de pointer du doigt, la majorité de ces présumés comités des supporters de la quasi-totalité de nos clubs. Certains sous fifres qui en font partie, ne font pas leur devoir, puisque le langage coloré s'exprime de plus en plus à tout bout de stade et pour n'importe quoi, puisque les engins pyrotechniques, et, même des fusées sont toujours présents sur les enceintes. Tant que les responsables n'endossent pas le costume d'éducateur qu'ils doivent être, on ne pourra jamais se défaire de ces chorégraphies négatives. Aussi, pourra-t-on de temps à autre, être témoin impuissant d'une scène d'agression soit de responsables, soit de techniciens ou, d'arbitres par des joueurs mal éduqués. Justement, avant de clore, comment ne pas parler de ce 'grand corps malade' qu'est l'arbitrage. Jamais il n'a été aussi médiocre. Tout arbitre est à priori désigné dans le but de rendre le jeu respirable. Mais quand il se prend pour un matheux, quand il joue le compensateur, quand il donne un coup de pouce à tel club aux dépens d'un autre, quand il laisse le jeu dur s'installer, bref quand il n'est pas juste, il est inférieur à sa fonction. Bien des matches ont été faussés. Voilà ce qu'on retient le plus de cette première moitié d'exercice. En espérant le meilleur pour nos sélections nationales, pour nos clubs, pour notre football, nous vous souhaitons une très bonne santé ainsi qu'une excellente année.