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Mister MIM ou «les illusions perdues»
Festival du rire
Publié dans Le Temps le 30 - 01 - 2010

Il avait un rendez-vous très important ce jour-là ; il voulait être à l'heure, car il n'aimait pas rater un concours qui lui permettrait d'avoir une carte professionnelle d'illusionniste. Le voilà à l'arrêt du bus qui s'impatiente, espérant l'arrivée du bus, mais les bus défilent devant lui sans jamais s'arrêter.
Il s'emporte et crache toutes les horreurs aux chauffeurs des bus qui refusent de s'arrêter. Hors de ses gonds, il se met à raconter, avec un grand humour, tantôt macabre, tantôt grinçant, sa vie pleine de malchance, d'échecs et de déceptions. C'est ainsi que commence ce one-man-show de Taoufik El Ayeb, mis en scène par Ghazi Zaghbani et coproduit par ALKAZ'ART Plus et ARTISTO Production.
Le public était au rendez-vous ce soir du 27 janvier au 4è Art, pour voir ce one-man-show qui relate la vie d'un homme ordinaire qui rêve de se faire une place au soleil, du moins vivre honnêtement et à l'abri du besoin. L'acteur a pu décrocher le rire tout le long du spectacle à travers ces récits autobiographiques qui rappellent les soucis quotidiens des Tunisiens. D'entrée de jeu, le personnage, prestidigitateur de son état, fit face à une infortune de bon matin : les bus qui passaient devant l'arrêt sans s'arrêter, ce qui lui fit rater son concours auquel il tenait beaucoup ! Lui qui croyait arriver à destination en avance ! De là, se succédèrent les anecdotes et les souvenirs du malchanceux Mister MIM, des séquences narratives mêlant le comique de parole à celui des gestes et faisant allusion au vécu quotidien des Tunisiens. La narration était agrémentée de temps en temps par des petits tours magiques que Mister MIM, en tant qu'illusionniste, fait à son public grâce à une habileté manuelle remarquable qui suscita à chaque fois l'ovation du public. L'artiste a su brosser merveilleusement le portrait du citoyen tunisien face à des situations très particulières. D'ailleurs, Mister MIM a peut-être raison d'avoir choisi ce nom « MIM » qu'il a emprunté à l'alphabet arabe, c'est qu'il y a plein de mots commençant par cette lettre dont la signification renvoie à l'idée de malheur, de malchance, de malédiction, comme « Moussiba », « Miskin », « Makrouh », « Mahroum », « Mal'oun » et j'en passe. Certes, il n' y a pas que ces mots au sens péjoratifs commençant par la lettre « MIM » en arabe, mais des milliers d'autres mots de sens positif font partie du lexique arabe comme ceux annoncés par cette voix anonyme à la fin du spectacle. Cependant, la pièce s'est terminée sur un ton optimiste mais pathétique, avec une scène où Mister MIM faisait des prières et exprimait des vœux dans l'espoir de voir dans l'avenir une vie meilleure, pleine de paix, de joie et de bonheur.
Ce premier one-man-show de Taoufik El Ayeb est une réussite éclatante auprès du public qui l'a applaudi longuement et à plusieurs reprises. L'artiste, rappelons-le, a depuis des années joué avec succès plusieurs rôles au théâtre comme à la télévision, l'on se rappelle encore son rôle dans le fameux feuilleton ramadanesque « Saed Errim ». Le voilà qui s'approprie à lui seul les planches dans ce premier one-man-show qu'il a joué avec tout le talent, tout le zèle et toute l'expérience d'un artiste confirmé. Un bon point à attribuer également au metteur en scène de cette pièce Ghazi Zaghbani, ainsi que toute l'équipe artistique : Zeineb Ferchichi (assistante mise en scène), Nedra Gribaa (Costume), Sabri Atrous (Lumières), et Mich (Bande son).


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