Imed ce jeune homme à peine guéri d'une série de maladies suite à un tragique accident de la circulation qui s'est déroulé en Suisse ville dans laquelle ce dernier a séjourné pendant une dizaine d'années où il vivait paisiblement sans aucun problème. Rétabli après des mois de soins intensifs, il a repris une vie normale. Seulement il était encore sous l'effet des produits à base de stupéfiants qu'il prenait à l'hôpital dans le but de calmer ses douleurs. Il a continué à en consommer même après sa totale guérison. Certains produits ne sont pas prohibés et il pouvait sans aucun souci s'approvisionner auprès des buralistes. Mais voilà que pour des raisons familiales il était obligé de venir rendre visite à des proches. Il est rentré en Tunisie pour passer des vacances , assez prolongés. A Tunis, il a fait la connaissance de certains habitants du quartier. Ayant senti le manque de produits stupéfiants qu'il avait l'habitude de consommer il a demandé à une de ces connaissances s'il pouvait l'aider à en trouver un vendeur. Mehdi lui a été présenté. Il lui a promis de lui en procurer. Et c'est de la sorte qu'il s'est fait ravitailler à raison d'une fois tous les deux jours en sachets de zatla. De bouche à oreille , l'information est parvenue aux inspecteurs de la brigade des stupéfiants qui n'ont pas tardé à arrêter le jeune homme. Ils ont trouvé en sa possession 49 cachets de produits stupéfiants et 1 sachet de Zatla. Conduit au quartier de la brigade , il a reconnu les faits en donnant le signalement de Mehdi son fournisseur. Il a été traduit devant la chambre criminelle du tribunal de premier instance de Tunis pour répondre des accusations de détention consommation et écoulement de produits stupéfiants. Interrogé par le juge , il a raconté en détails les raisons qui l'ont poussé à devenir consommateur. Il a expliqué qu'il avait tenté à plusieurs reprises d'arrêter sa dépendance à la drogue mais il n'est pas arrivé. Il a également juré n'avoir jamais eu l'idée de vendre ce produit, au contraire il le stockait pour sa consommation personnelle. La plaidoirie de l'avocat convergeait avec les déclarations de l'inculpé. L'avocat a demandé au juge de comprendre l'état mental de son client et de sa dépendance totale à la drogue de part le fait qu'il aurait du être traité en suisse et subir une cure de désintoxication. Cela n'a pas été fait En prenant en considération tous ces facteurs le tribunal aiderait son client à réintégrer les rangs de la société et de s'abstenir définitivement à la consommation de cette drogue tuante. Après les délibérations le tribunal a condamné Imed au minimum requis par la loi pour ce genre de délit à savoir, une année de prison ferme et 1000 Dinars d'amende.