Etats-Unis : Un pédiatre accusé d'une centaine de viols et d'agressions sur des mineurs Un pédiatre américain a été inculpé lundi d'une centaine de viols et agressions sexuelles sur des mineurs. Cette affaire constituerait le pire cas de pédophilie de la justice américaine. Selon l'acte d'accusation rendu public avant-hier soir par le ministère de la Justice de l'Etat du Delaware (est), Earl Bradley aurait agressé sexuellement 102 filles et un garçon depuis 1998. Au total, il devra répondre de 471 accusations, notamment pour viols, attouchements sexuels, exploitation sexuelle de mineurs, des faits commis sur des patients de son cabinet pédiatrique de la commune de Lewes. L'acte d'accusation mentionne des vidéos de ses actes tournées par le pédiatre, saisies à son cabinet lors de l'enquête qui a démarré en 2009. Le ministre de la Justice du Delaware, Beau Biden, fils du vice-président américain Joe Biden, a fait savoir que l'enquête se poursuivait et que d'autres cas risquaient d'être découverts. Il a qualifié cette affaire d'"unique", rapporte la presse locale. "Je n'en connais pas d'autre qui ait fait autant de victimes" dans l'histoire des Etats-Unis, a-t-il dit, cité par The News Journal. L'affaire a traumatisé la petite ville de Lewes, où l'enseigne du cabinet du médecin a été retirée, et les services judiciaires du Delaware sont sur le gril pour savoir pourquoi rien n'a été fait malgré des plaintes de parents datant de 2005. Beau Biden a ouvert une enquête à ce sujet. Earl Bradley est en détention et la caution pour sa libération conditionnelle a été fixée à 2,5 millions de dollars. La date de sa comparution devant la justice n'a pas encore été déterminée. ---------------------------------------------- France : Elle porte plainte contre son compagnon, il la tue et se suicide Samedi soir, ce couple s'est violemment disputé à son domicile, à Montpellier, dans l'Hérault. Cette institutrice de 41 ans avait été insultée par son compagnon ivre. Puis ce dernier l'avait fait tomber de sa chaise en la renversant. La quadragénaire avait profité que son compagnon s'endorme pour fuir le logement commun. Puis elle avait porté plainte au commissariat de Montpellier pour injures et violence physique indirecte. Selon Benoît Desmartin, commissaire de police, « cela ne présentait aucun caractère de gravité ». Qui ajoute:« Lors de son audition, rien ne laissait présager de la suite survenue à son domicile. Et la plainte ne comporte pas non plus d'antécédents sérieux ». Dimanche, en fin d'après-midi, quand la quadragénaire est rentrée au domicile, une nouvelle dispute a enflammé le couple. Les voisins ont entendu les cris du couple durant près d'une heure, rapporte Le Parisien, puis trois détonations. A 19 heures, les trois enfants de l'institutrice, qui venaient de passer leur week end chez leur père ont ouvert la porte de ce pavillon du quartier de la Martelle. Dans la pièce principale du logement, ils ont découvert les deux corps sans vie du couple. A coté des corps, une copie de la plainte et un fusil de chasse. Selon les premiers éléments de l'enquête, après avoir tué sa compagne de deux coups de fusil, le concubin a retourné l'arme contre lui pour mettre fin à ses jours.