« Suite à l'article paru le 31 mars 2010 à la page 2 du journal « Le Temps » sous le titre « Passe-Droit », nous, propriétaires de la villa faisant l'angle de l'avenue d'Afrique et de l'avenue Ahmed Tlili à El Menzah 5, regrettons la publication d'un tel article sans qu'aucune vérification n'ait été entreprise par son auteur. Nous remercions d'avance la Rédaction du journal « Le Temps » de nous accorder ce droit de réponse: L'avenue Ahmed Tlili, Menzah 5, Tunis, est commerçante depuis des années et les boutiques continuent de s'ouvrir sur cette même avenue. La Mairie nous a accordé une autorisation pour construire une boutique, mais les propriétaires souffrant d'une situation socio-économique délicate n'ont cessé de demander, en vain, une extension de cette autorisation. A l'image des boutiques ouvertes dans le voisinage, un second espace a donc effectivement été construit, et sa construction a duré plusieurs mois. Mais une fois terminé, cet espace a été démoli en septembre 2009 par la mairie malgré la demande de régularisation déposée par les propriétaires en juin 2009. Cette démolition suscitant énormément d'émotion dans le quartier, a produit des gravas, qui sont à l'intérieur de la surface de la villa. Mais les agents de la mairie ont préféré dissimuler ces gravas par de la tôle ondulé installée sur le trottoir. Il ne s'agit pas de cinq boutiques comme il est mentionné dans l'article mais uniquement d'un espace supplémentaire avec deux ouvertures et quelques vitrines. Le tout représentant 70m2. Tout autre nombre de boutiques ne sera que pur mensonge. Tout comme nous regrettons tout éventuel incident, la réaction des propriétaires telle que décrite dans l'article est le fruit de l'imagination du dit retraité. Les propriétaires sont une famille connue de tout le quartier depuis plus de quarante ans et leur bonne réputation n'est plus à démontrer. La famille, propriétaire des lieux, dont tous les membres ont servi et servent encore les intérêts du pays, demeure confiante en le soutien des autorités et souhaite une résolution juste et équitable de cette situation à l'instar de tout ce qui a été permis de construire sur l'avenue Ahmed Tlili et l'Avenue d'Afrique ».