Les membres de la commission issue du comité directeur de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme (LTDH) et à leur tête, le président de la ligue, Me Mokhtar Trifi, ont rencontré, mercredi en fin d'après-midi, au siège de la Ligue, à Tunis, le porte-parole des plaignants, Me Chedli Ben Younès, en présence des deux médiateurs dans l'affaire de la ligue, l'ex-bâtonnier Me Abdelwaheb El Béhi et M.Moncer Rouissi, président du Haut Comité des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales. Tendance La rencontre n'a abouti à aucun accord. La pomme de discorde entre les deux parties tient encore au nombre des membres à remplacer dans les bureaux issus des congrès tenus par les sections fusionnées sans l'aval du comité directeur. Dans la proposition qu'ils ont avancée le 14 mai, les plaignants fixent à un ou deux au maximum, ces membres. Mais, les membres de la commission réclament pour certaines sections le remplacement de trois voire de quatre membres " pour assurer l'équilibre de la représentativité de toutes les tendances au sein de la Ligue d'autant plus que ces bureaux appartiennent exclusivement à une même tendance ", ont-ils souligné. Mais, pour les plaignants " cet argument ne tient pas d'autant plus qu'ils considèrent qu'ils ont fait une importante concession en reconnaissant les 24 sections dont les congrès ont été organisés par le comité directeur. En plus, il n'y a aucun risque de déséquilibre du comité directeur étant assuré d'avoir la majorité, selon eux. Fusion Un désaccord certes mais les deux parties ont promis de se rencontrer dans les prochains jours. En plus, selon des sources proches de la Ligue. Mes Trifi et Ben Younès devaient tenir un tête-à-tête, hier, en fin d'après-midi, ou aujourd'hui pour essayer de faire avancer les choses. Quant à la fusion des sections de Hammamet et de Nabeul et de Sbeïtla et Kasserine, les deux parties se sont mises d'accord pour prendre l'avis des adhérents de ces sections.