La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a salué les nouvelles sanctions prises cette semaine par l'Union européenne et l'Australie, destinées à pousser l'Iran à renoncer à son programme nucléaire. Les mesures européennes et australiennes "participent du vigoureux effort de la communauté internationale de prendre la résolution 1929 du Conseil de sécurité de l'ONU comme base pour réagir au refus de l'Iran de se conformer à ses engagements internationaux", a dit Mme Clinton dans un communiqué publié jeudi. Le même jour, les dirigeants de l'UE avaient décidé de prendre des sanctions contre Téhéran qui vont au-delà de celles décidées par l'ONU. Elles visent notamment le secteur sensible du raffinage du pétrole. Les Européens veulent interdire de nouveaux investissements, transferts de technologies, équipements et services dans le secteur du pétrole et du gaz. De son côté, l'Australie a décidé de nouvelles sanctions qui visent la banque Mellat, qui a facilité des transactions avec les établissements du secteur nucléaire iranien et le général Rostam Qasemi, qui était à la tête d'une société de construction détenue par les Gardiens de la révolution. Australie et Union européenne "envoient un message clair aux dirigeants iraniens: respecter vos responsabilités internationales ou affrontez une isolation grandissante au niveau mondial", ajoute-t-elle. La chef de la diplomatie américaine a dit espérer que la résolution de l'ONU ajoutée à ces nouvelles mesures vont inciter les dirigeants iraniens à "adopter une posture plus constructive".