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Informations erronées; la démocratie et les libertés sont des réalités par les faits et les chiffres
En réponse aux allégations du Département d'Etat américain sur la situation des libertés en Tunisie, éclaircissements d'une source autorisée du ministèr
Publié dans Le Temps le 11 - 07 - 2010

Fahem Boukaddous, défendu par le Département d'Etat américain, fait partie d'une alliance criminelle et n'a jamais été journaliste
Tunis-TAP - Une source autorisée du ministère des Affaires étrangères a rendu publics les éclaircissements suivants:
A la suite de la déclaration d'un porte-parole du Département d'Etat américain, le 9 juillet 2010, comportant des allégations sur la situation des libertés en Tunisie et sur l'affaire du dénommé Fahem Boukaddous,
une source autorisée du ministère des Affaires étrangères exprime sa stupéfaction face à de tels propos qui dénotent d'un manque de discernement dans la vérification des informations et d'une précipitation injustifiée dans la formulation des jugements concernant les pays tiers.
La source autorisée du ministère des Affaires étrangères souligne que le porte-parole du Département d'Etat américain s'est fondé dans ses déclarations sur des informations erronées concernant le cas bien précis du dénommé Fahem Boukaddous.
En effet, contrairement à l'affirmation par le porte-parole du Département d'Etat américain que Fahem Boukaddous est un "journaliste indépendant", il convient de noter que l'intéressé n'a jamais fait partie au corps journalistique et n'a jamais été détenteur d'une carte de presse. Toutes les parties qui tentent de conférer à cette personne la qualité de journaliste ne font que pratiquer la désinformation.
De même, le jugement prononcé contre le dénommé Fahem Boukaddous concerne son implication dans une entente criminelle visant à préparer et à commettre des agressions contre les personnes et les biens. L'enquête judiciaire a, en effet, démontré que l'intéressé a participé, dans le cadre d'une alliance criminelle, à la préparation des outils matériels nécessaires à l'accomplissement de ces agressions, outre l'incitation à la désobéissance civile et à l'affrontement avec les forces de l'ordre.
Les actes commis par les éléments participants à cette entente criminelle ont consisté en l'établissement de barrages sur les routes et les voies ferrées pour bloquer la libre circulation afin de paralyser l'activité économique dans la région.
Ces actes ont également consisté en des agressions contre les forces de sécurité, à travers l'utilisation de différents outils dont notamment des bâtons, des barres de fer et des cocktails molotov.
Ces actes ont occasionné des blessures graves dans les rangs des forces de l'ordre et des citoyens ainsi que des dégâts matériels importants au niveau des biens publics et privés.
La Cour d'appel de Gafsa a confirmé le verdict rendu en première instance contre M.Fahem Boukaddous, son implication dans les actes criminels qui lui sont reprochés, ayant été établie.
De ce fait, il n'y a point lieu de prétendre que Fahem Boukaddous a été jugé pour "sa couverture médiatique des manifestations dans le bassin minier", comme l'a déclaré le porte-parole du département d'Etat américain. L'intéressé a été traduit en justice pour des activités criminelles qui n'ont aucun rapport ni de près ni de loin avec toute activité journalistique. A noter que durant toutes les étapes de son procès, M.Fahem Boukaddous a bénéficié de toutes les garanties judiciaires.
Concernant les affirmations formulées par le porte-parole du département d'Etat américain relatives à la situation des libertés en Tunisie, elles sont dénuées de tout fondement et ce pour les considérations suivantes:
Au lieu de déplorer un "recul des libertés politiques" en Tunisie, le porte-parole du Département d'Etat américain aurait dû parler du renforcement croissant de ces libertés dans le texte comme dans le pratique.
En effet, les parties politiques, toutes les composants de la société civile et tous les citoyens, quelles soient leurs appartenances politiques ou intellectuelles, participent en toute liberté et de manière grandissante à la vie publique.
L'élargissement de la participation des candidats de l'opposition aux dernières élections présidentielle, législatives et municipales ainsi que l'augmentation du nombre des représentants de l'opposition à la Chambre des députés et aux conseils municipaux, suite à ces élections en sont la meilleure illustration.
En effet, des candidats de neuf partis politiques et quinze listes indépendantes ont participé aux élections législatives de 2009. Les candidats de l'opposition ont remporté 25% des sièges de la Chambre des députés, contre 20% précédemment
A noter, également, que le nombre des conseillers municipaux appartenant aux listes de l'opposition et aux listes indépendantes élus lors des élections municipales de 2010 s'élève à 418 conseillers, soit 150 conseillers de plus.
Plusieurs réformes législatives ont été introduites avant les élections dans le but de consolider la participation des citoyens à la vie politique et de garantir la pluralité des candidatures.
Il a été procédé, à cet égard, à l'abaissement à 23 ans de l'âge d'éligibilité à la Chambre des députés et de 20 à 18 ans de l'âge légal du vote. De même, l'amendement du code électoral est venu fixer à 75 pour cent le plafond des sièges qu'aucune liste électorale ne peut dépasser, et ce pour permettre aux listes des partis de l'opposition d'obtenir 25 pour cent des sièges ou plus.
L'amendement de l'article 40 de la Constitution est venu conférer plus de souplesse aux conditions de candidature à la Présidence de la République, ce qui a permis à trois candidats de l'opposition de se présenter à l'élection présidentielle d'octobre 2009.
Dans le cadre de la diffusion de la culture de la démocratie et du pluralisme chez les jeunes générations, les jeunes tunisiens viennent d'élire leurs représentants au Parlement des jeunes dont les activités démarreront le 25 juillet 2010.
La source autorisée du ministère des Affaires étrangères ajoute que rien ne justifie les propos du porte-parole du Département d'Etat américain selon lesquelles il existe "des restrictions à la liberté d'expression" en Tunisie, cette liberté étant garantie dans le texte et dans la pratique dans tous les domaines y compris les domaines politique, médiatique et culturel.
Il convient de noter que les organes de presse des partis de l'opposition paraîssent régulièrement et expriment les positions et les points de vue de ces partis, sans aucune entrave, y compris les positions critiquant les autorités et les politiques du gouvernement.
De même, les médias privés définissent, en toute liberté et en toute indépendance, leurs lignes éditoriales. Il est à noter que la plupart des journaux, revues et périodiques et un nombre grandissant de stations radiophoniques et de chaînes de télévision sont la propriété du secteur privé.
Les moyens d'information publics organisent des tribunes de dialogue pluralistes auxquelles participent les représentants de tous les partis politiques, les composantes de la société civile et des citoyens qui y expriment leurs positions à l'égard des différentes questions d'actualité.
En conclusion, la source autorisée du ministère des Affaires étrangères se demande comment un porte-parole officiel d'un Etat ami peut-il transformer une affaire de violence et d'agression visant des personnes et des biens en une affaire de liberté de presse?
La même source se demande, aussi, comment un porte-parole officiel d'un pays ami peut-il prétendre qu'il existe un "recul" des liberté politiques en Tunisie, alors que toutes les données objectives attestent l'évolution que la Tunisie ne cesse d'enregistrer, à pas assurés et d'une manière irréversible, sur la voie de la consolidation des attributs d'une société pluraliste et démocratique qui ouvre devant tous les citoyens le champ de la liberté d'opinion et d'expression ?


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