Nos deux représentants, en l'occurrence l'Espérance de Tunis et le Club Sfaxien, dans les deux compétitions africaines ont ramené de leurs difficiles déplacements deux résultats en mesure de leur permettre de voir venir leurs prochaines rencontres avec beaucoup de sérénité. Facteurs qui nous réconcilient un tant soit peu après les flops successifs de notre Equipe nationale. EST et T.P.Mazembe prennent option Ceci nous amène à évoquer cette remarque émanant d'un membre fédéral qui nous a confié : « En voyant les joueurs de l'Espérance évoluer avec autant de cran, de grinta et de solidarité, je parie qu'elle était en mesure de battre le Botswana à plate couture ». Pour le moment le problème n'est pas là, il réside dans le fait de confirmer la prestation de Sétif où, à part l'Espérance, aucune équipe n'a réussi à s'imposer pour trois raisons : le onze conduit par Noureddine Zokri compte en son sein des joueurs de qualité à l'image de Raho, Lamouchia, Mdref et autres et d'un. Evoluer sur une surface aussi difficile n'est pas une sinécure à moins d'y être habitués et de deux. Supporter la pression émanant du public sétifien pendant 90 minutes est une véritable gageure et de trois. Les « Sang et Or » sont parvenus à le faire grâce à un mental de fer et à travers une stratégie mûrement préparée par le staff technique et des consignes respectées à la lettre sur le terrain par des joueurs disciplinés et plus que décidés à gagner leur pari en dépit de la valeur d'un certain Tout Puissant Mazembé qui est allé battre le Dynamos du Zimbabwe le prochain adversaire de l'Espérance samedi 31 juillet dans le cadre de la 2ème journée de cette phase des poules. Il est peut-être trop tôt d'avancer les noms des deux prochains demi-finalistes mais il semble que cette qualification ne va point échapper à l'Espérance et au T.P.Mazemba. Leurs deux victoires en déplacement sur des terrains « difficiles » les prédisposent pour terminer aux deux premières loges du groupe A. C.S.S., tradition respectée Le Club Sfaxien a ramené un nul blanc de Luanda et là également il n'est pas facile de réaliser un semblable résultat dans les circonstances vécues par l'équipe phare du Sud. Le mérite du staff technique sfaxien est qu'il est parvenu à tenir les joueurs hors des « luttes internes » qui n'ont pas arrêté de prévaloir au sommet du club. Ensuite, effectuer un aussi long déplacement pour rallier la capitale angolaise et ramener le résultat que nous connaissons sont venus confirmer que la coupe de la CAF reste une spécialité voire une tradition sfaxienne à travers les dix dernières années. Les « Noir et Blanc » accueilleront dans deux semaines (le 1er août et non le 31 juillet à la demande des responsables de l'équipe angolaise) un adversaire qu'ils sont en mesure de battre même s'il va récupérer ses deux joueurs internationaux absents dimanche dernier pour cause de blessures. Il faut néanmoins reconnaître que pour nos deux représentants la gestion de ce début de saison appelle une sérieuse contribution de la FTF sachant qu'ils représentent un football tunisien à la recherche d'une réputation perdue en grande partie.