“Ali Hafsi m'a, plus d'une fois, évité” Ali Boumnijel ne fait plus partie du staff technique de l'équipe nationale. Il n'est pas l'adjoint de Bertrand marchand et encore moins l'entraîneur des gardiens de but. L'ex gardien de l'équipe nationale tunisienne n'a pas digéré cette mise à l'écart d'autant plus que les responsables de la FTF ne lui ont rien signifié et depuis l'arrivée de Marchand, on l'a tout simplement ignoré. Cette nouvelle donne ne semble pas perturber outre mesure Boumnijel qui déplore toutefois la façon avec laquelle il s'est retrouvé sans fonction au sein du nouveau staff technique de l'équipe nationale. Et il le précise considérant qu'il avait largement sa place: « les gens croient toujours que je suis en équipe nationale et par conséquent concerné par ce qui se passe en son sein. Je tiens à préciser que ce n'est plus le cas. Et pourtant, Bertrand marchand a bien demandé aux responsables de la FTF que je sois son adjoint mais son vœu n'a pas été exaucé et je ne sais pas pourquoi. Il voulait me voir à ses côtés mais on lui a refusé sa requête et je ne sais pour quelle raison. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis détenteur de la licence A.UEFA obtenue récemment à Clairefontaine. C'est l'équivalent du 3ème degré en Tunisie. C'est un diplôme que j'ai validé en prenant en main l'équipe nationale junior » «Une carrière de 17 ans en sélection» Ne pas faire partie du staff technique de l'équipe nationale n'est pas la fin du monde pour l'ex gardien du Club Africain qui s'attendait toutefois à mieux de la part du premier responsable de la FTF: « J'ai plus d'une fois demandé à voir Ali Hafsi qui m'a toujours évité et ça m'a touché. Pourtant, je suis un Tunisien et je m'attendais à ce que l'on m'engage avec un objectif sur trois ou quatre ans pour apporter mon expérience. On a tendance à oublier que j'ai une carrière de 17 ans en équipe nationale. On a voulu me confier les gardiens mais ce n'est pas mon ambition et puis il n'y a rien eu de concret. J'ai bien été reçu par Wadîi Jari qui n'a pas eu un discours cohérent. Sans vouloir me vanter, je pense qu'aucun autre entraîneur n'est capable d'entraîner en Europe. Moi je peux le faire ». Où sont nos périodes références ? Pour Boumnijel, on ne se pose pas la question qu'il faut pour évoluer et réparer ce qui peut l'être. Pourtant, les périodes références sont là pour s'en inspirer: « nous n'avons pas pris part à la dernière coupe du monde et les responsables devraient se poser des questions pour savoir pourquoi nous ne sommes pas allés en Afrique du Sud. Dans tous les pays du monde, ils existent des périodes références. En Tunisie, la finale de 1996 et celle de 2004 devraient être prise comme exemple pour s'en inspirer et éventuellement faire mieux. Les paramètres sont déjà établis et il faut avoir les mêmes objectifs sinon mieux. En somme, si j'ai tenu à m'exprimer, c'est tout simplement pour que les arrêtent de croire que je suis toujours en équipe nationale. Les gens m'arrêtent pour me poser des questions concernant le onze national. Ils doivent savoir que je n'ai aucune réponse à leur donner». La précision de Boumnijel est on ne peut plus claire. Vraisemblablement, il est trop parfait et trop professionnel. C'est le reproche majeur que lui auraient fait certaines personnes. Pour s'en débarrasser on lui aurait fait savoir que pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser. C'est peut-être vrai sauf qu'un bon entraîneur ne s'improvise pas. Il lui faut des références et Boumnijel en est une…