Une impulsion soudaine et une envie folle de tenter sa chance auprès de cette belle créature qui lui était, pourtant, étrangère quelques secondes plus tôt. Mais la réaction de la belle passante ne l'a point intimidé, bien au contraire, il en fut vexé et, de là, à réagir à son tour, pour se mettre finalement dans de beaux draps ! Tout a commencé un jour du mois de novembre 2009, lorsque la jeune fille s'est présentée au poste de police de cette localité du nord-ouest de la capitale pour déposer plainte, accusant un jeune homme d'avoir tenté de la détourner et attenter à sa pudeur. Une accusation grave qui pouvait coûter très cher à son auteur. Si cela se vérifiait, bien évidemment. La plaignante, dans sa déposition, affirmait qu'elle rentrait tranquillement chez elle, à la suite d'une longue journée de labeur dans un atelier de confection, lorsqu'elle fut soudainement abordée par l'individu en question, celui-ci tenant à engager d'abord la conversation avec elle. Seulement, a-t-elle soutenu, elle n'était point disposée à donner suite favorable à sa requête, continuant d'ailleurs son chemin donnant l'impression de ne lui accorder aucune attention. Une attitude qui n'a pas du tout plu au bonhomme, venant dès lors lui barrer le chemin et tenter de la retenir de force. Elle a beau essayer de desserrer l'étau, mais son assaillant ne lui a laissé aucune chance, parvenant même à lui « voler » un premier petit bisou. C'est alors qu'elle eut recours à l'arme fatale de ses semblables de la gent féminine, usant dès lors de ses cordes vocales. Une arme qui eut pour effet d'attirer l'attention des habitants du voisinage, dont certains n'ont pas tardé à montrer le bout du nez. Ce n'est qu'à ce moment que l'agresseur eut subitement conscience du guêpier dans lequel il s'est fourré, donnant alors libre cours à ses jambes pour le porter bien loin des lieux. En tout cas, il s'est rapidement volatilisé, laissant la fille encore ébranlée par le choc ! Or, une fois interpellé, le gaillard en question allait nier carrément les faits, racontant au passage qu'il connaissait bien la plaignante pour l'avoir fréquentée pendant quelque temps, avant de la laisser tomber, d'autant que son épouse commençait à avoir des doutes et n'arrêtait pas de le harceler et le presser de questions sur ses retards, devenus de plus en plus fréquents. Il a cependant fini par abdiquer et s'effondrer complètement, avouant en fin de compte son forfait. Passé récemment en jugement, il a plaidé encore une fois coupable, implorant dans la foulée la clémence et l'indulgence de la Cour. Il fut soutenu par l'avocat de la défense, se voyant finalement condamné à deux ans de prison ferme…