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20 ans après, l'affaire Raddad refait la Une en France : Et si le coupable n'était qu'un sosie?
Dans le monde
Publié dans Le Temps le 17 - 11 - 2010

Un détective privé vient de confier à la justice de nouveaux éléments évoquant un sosie du jardinier condamné pour le meurtre de Ghislaine Marchal. Un homme qui aurait pu être confondu avec Omar Raddad.
La déposition, assortie de documents et de photos, a été recueillie le 5 septembre par la gendarmerie de Saint-Tropez (Var) et transmise depuis au parquet de Grasse (Alpes-Maritimes). Elle ouvre une nouvelle piste dans l'affaire du meurtre de Ghislaine Marchal : celle d'un sosie d'Omar Raddad, le jardinier marocain qui bataille depuis près de vingt ans pour faire reconnaître son innocence.
« Les éléments que j'ai découverts et confiés aux autorités judiciaires sont susceptibles de le blanchir de façon définitive », affirme le détective privé Bernard Naranjo, vieux connaisseur du dossier, qui tient à souligner qu'il a agi « par conviction ». « Visage, corpulence… La ressemblance de cet homme avec Omar Raddad est frappante », assure l'avocat du détective, Me Jérôme Bertagna. L'inconnu, dont l'identité est tenue secrète, serait lié intimement à un familier de la Chamade, la villa où Ghislaine Marchal, veuve d'un riche équipementier automobile, a été assassinée le 23 juin 1991 à Mougins. « Il n'a jamais été entendu et certains témoins m'ont confirmé que son existence avait été cachée, insiste Bernard Naranjo. Cette piste d'une possible confusion entre cet individu et Omar Raddad par la victime doit absolument être explorée. » Selon nos informations, le parquet de Grasse a ouvert une enquête « pour vérifications », ce qu'il n'a pas voulu confirmer.
Omar Raddad, qui avait été condamné en 1994 à dix-huit ans de réclusion, avant de bénéficier deux ans plus tard d'une grâce partielle à la demande pressante du roi du Maroc Hassan II, assure tout ignorer de ce rebondissement. « Je ne connais pas ce détective. Et qui serait cet homme? C'est n'importe quoi! » réagit-il, méfiant, en rappelant qu'il avait déjà été question « d'un deuxième Omar» en 1994.
Le jardinier, désigné comme l'auteur du meurtre par des inscriptions en lettres de sang restées célèbres, place toujours ses espoirs dans les démarches entamées depuis 2008 auprès de la chancellerie par son avocate pour obtenir l'ouverture d'une information judiciaire. Me Sylvie Noachovitch, qui a succédé à Jacques Vergès, souhaite que deux ADN masculins mêlés au sang de la victime soient comparés au Fichier national des empreintes génétiques — ce qui n'a jamais été fait. Il y a près de dix ans, les analyses conduites dans le cadre de sa première requête en révision avaient prouvé qu'il ne s'agissait pas de l'ADN d'Omar Raddad. En 2002, la justice s'était pourtant opposée à un nouveau procès.
Interrogée, la chancellerie n'a souhaité faire « aucun commentaire particulier ». Par ailleurs, le film de Roschdy Zem sur l'affaire Raddad, dont le tournage s'est achevé en juillet, s'intitulera « Omar m'a tuer », a-t-on appris de l'entourage du réalisateur. Il sortira sur les écrans au printemps prochain.
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Seine-et-Marne
Quatorze personnes
aux assises pour esclavage
• Les parents de la victime l'auraient vendu à un couple en échange d'une réduction sur l'acquisition d'une voiturette
Violée, prostituée et réduite en esclavage, Sabrina a subi un véritable calvaire pendant trois ans. Ses tortionnaires comparaissaient depuis hier devant la cour d'assises de Seine-et-Marne. Huit hommes et six femmes sont accusés de l'avoir violée, séquestrée, torturée et prostituée sur un campement de caravanes dans le hameau du Bois-Fleuri à Claye-Souilly, en Seine-et-Marne, au bord de la Nationale 3. Parmi les bourreaux de Sabrina figurent ses propres parents qui comparaissent pour « traite d'être humain commise avec torture ou acte de barbarie et non dénonciation de crime «, et pour avoir « vendu leur fille au couple en échange d'une réduction sur l'acquisition d'une voiturette «, selon une source proche de l'enquête.
Le couple dont il est question est au cœur de l'affaire. Il s'agit de Franck Franoux, 51 ans, et de sa compagne Florence Carrasco, 36 ans, qui auraient fait de Sabrina leur esclave et leur souffre-douleur.34 kilos, sans dents et couverte de brûlures. La jeune femme, aujourd'hui âgée de 30 ans, devait s'occuper des sept enfants du couple et ne pouvait manger que les restes de nourriture. Sabrina se faisait en outre « ponctionner son RMI « et s'était vue retirer ses papiers d'identité par Florence Carrasco. Mais le cauchemar ne s'est pas arrêté là pour Sabrina puisqu'elle a en outre échappé à la mort par noyade. Pris de remords, c'est l'un des accusés, Eric Labbez, qui a finalement conduit la jeune femme à l'hôpital le 1er mars 2006. Elle ne pesait alors plus que 34 kilos, avait perdu la plupart de ses dents et portait des marques de brûlures. Aujourd'hui, après plusieurs opérations de chirurgie reconstructrice, les « séquelles psychologiques « demeurent très importantes. Les quatorze accusés comparaîtront jusqu'au 17 décembre prochain.


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