Dans les bras du boss ! La vie est dure, il faut bosser et cravacher dur pour gagner son pain, et si vous voulez un peu de beurre dessus, il faut faire des sacrifices ! faire des heures supplémentaires, trouver un boulot pendant la nuit, avoir un petit commerce chez soi, ou, si vous êtes choyé et gâté par la nature vous gagnerez la grande cagnotte, et comme ça , adieu les sacrifices, bonjour la vie en rose ! T.. est maçon de son état, il est marié et père de trois enfants, il habite dans une cité populaire. Il ne peut joindre les deux bouts que rarement et il grignote des avances sur les futures bâtisses à achever, c'est pourquoi on l'a surnommé «kallab», car il entamait la construction d'un mur par ici, avant d'aller édifier un autre par là, laissant le propriétaire lui courir derriére! Et c'est ainsi qu'il menait sa vie terriblement. Consciente de la situation, sa femme lui proposa de l'aider en allant travailler dans des poulaillers comme le fait ses voisines. Au début , T.. refusa l'idée, mais devant la crise qui sévissait il finit par accepter la proposition avec un pincement au cœur, et c'est ainsi que B.., confia ses enfants à sa mère et entama sa nouvelle aventure professionnelle pour venir en aide à son pauvre petit mari de maçon. Chaque soir, elle rentrait fatiguée, se douchait pour se débarrasser de l'odeur nauséabonde de la fiente, et vaquait ensuite aux besoins de sa petite famille. Au fil des jours, les choses changèrent d'une manière progressive, la tension qui régnait auparavant commença à s'apaiser ; matériellement on remarquait une petite amélioration, bref c'était un prélude pour un changement dans le bon sens. Un jour, B.. a mis ses plus beaux habits, s'est légèrement maquillée, devant la stupéfaction de son mari qui lui demandait où elle allait. Elle l'informa que le patron lui a demandé d'aller aider sa femme, et que ça va durer un mois, car la fille du boss va se marier. Chaque fois que B.. rentre de son «nouveau boulot» , une voiture l'amenait, avec plein de sachets, et lorsque T.. demandait l'origine de toutes ces emplettes elle lui répondait que c'est la patronne qui les lui donnait. La relation conjugale entre le couple commençait à se détériorer, chaque fois que le mari s'approchait de sa conjointe elle prétextait la fatigue, et nerveuse, elle alla se coucher seule ! T.. commençait à douter fort sur le comportement de son épouse, il mena sa propre enquête auprès des collègues à sa femme ; ces derniers, lui attestèrent que sa femme accompagnait chaque jour le patron dans sa voiture pour accomplir des travaux dans sa résidence, cest tout ce qu'on lui disait. Fort de ce renseignement, il commença à épier les va et vient du «couple» pour découvrir que la femme du patron était à l'étranger chez sa fille, et que le boss habitait seul dans sa résidence! Le mari parvint à amadouer le gardien des lieux en lui refilant une somme dargent, ce dernier lui raconta que son patron était un vrai coureur de jupons, et quil sautait sur chaque occasion qui se présentait à lui, en amenant chez lui des ouvrières, prétextant le grand ménage et le futur mariage de sa fille.Sa femme malade, vivait la plupart du temps chez sa fille ! Et c'est ainsi que T.. coula le béton !