A la suite d'une plainte déposée par le père d'une étudiante à l'encontre d'un jeune universitaire, qui lui donnait des leçons particulières. Ce dernier a comparu devant la 4ème chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis accusé d'attentat à la pudeur à l'encontre de la jeune fille qui prenait chez lui, des cours particuliers de physique chimie. Au cours du mois de Mai 2010 la jeune fille s'est présentée au domicile du jeune universitaire pour prendre son cours. Il faut signaler qu'à la suite de son interrogatoire lors de l'enquête préliminaire l'universitaire a clairement fait savoir aux enquêteurs qu'il désire tant épouser la jeune fille et qu'il a fait part au père de la fille de son désir de se marier, mais ce dernier a opposé un niet catégorique se basant sur le fait que sa fille est encore jeune. Donc le jour des faits, pendant le cours, le prof lui a demandé de passer au tableau, pour exposer la leçon. Elle était en face du tableau en train d'écrire lorsque le jeune homme l'importuna par des gestes déplacés, ,et attentatoires à la pudeur. A ce moment, elle a couru vers la sortie et a rejoint son domicile où elle relaté sa mésaventure à son père. Arrêté le jeune homme a avoué son forfait. Devant le juge, il a déclaré qu'il avait terminé ses études supérieures en 2006. Il espérait être affecté dans une des universités pour donner des cours. Dans l'attente et afin de subvenir à ses besoins il a décidé de donner des leçons particulières tout en préparant son master. Il donnait des cours à certains étudiants chez eux et également chez lui pour certains en contrepartie d'un salaire mensuel. Concernant la jeune fille il a déclaré qu'il n'y avait aucune mésentente avec elle mais plutôt le contraire car il lui a fait part de son désir de l'épouser. Le jour des faits elle n'était pas programmée toute seule, elle devait être avec un autre étudiant mais ce dernier s'est absenté. Il a expliqué au juge que ce n'était pas la première fois qu'il donnait un cours à la jeune fille en solitaire, et qu'il n'a jamais essayé ou tenté de l'importuner ou d'attenter à sa pudeur. Interrogé sur les raisons qui ont peut-être poussé la jeune fille à déposer plainte, il a répondu qu'elle voulait peut-être se marier avec lui. Si c'est le cas a-t-il répondu il est prêt à le faire tout de suite. Confronté avec ses déclarations données au cours de l'enquête préliminaire il a déclaré qu'il avait signé le PV sans le lire. Son avocate a déclaré qu'il s'agit d'une accusation calomnieuse dans le but de contraindre l'universitaire à l'épouser. Elle a demandé l'acquittement pur et simple. L'affaire a été mise en délibéré