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La côte du corail répondrait à la Côte d'Azur
Ecotourisme
Publié dans Le Temps le 13 - 01 - 2011

Nous sommes persuadés qu'un des prochains – très – grands chantiers tunisiens sera la construction d'une grande route côtière joignant Bizerte à Tabarka avec pour objectif la mise en valeur de la région du littoral Nord. La Côte du corail « répondrait » à la Côte d'Azur !
La Côte du corail, bien qu'exposée aux vents de secteur Nord, offre une succession de plages magnifiques. Davantage que sur la « Côte d'Azur » ! L'arrière pays, aux collines boisées ou couvertes d'un maquis méditerranéen, parfumé, parsemé de villages et de petits bourgs, ne connaît aucune pollution industrielle ni urbaine puisqu'il est encore le siège d'une agriculture et d'un petit artisanat traditionnels.
Malgré de gros efforts de boisement et de développement de l'élevage, en particulier, la région du littoral côtier reste à mettre en valeur. Ses habitants semblent y être prêts.
A l'Ouest de Bizerte, les plages de Ras Angela, Ras Ben Seka – le point le plus au Nord de l'Afrique ! – Ras El Koran, la superbe installation balnéaire appelée : « L'Iris », Cap Serrat, Sidi Mechrig et les plages voisines de Tabarka commencent à être aménagées, connues et fréquentées.
Il en est bien d'autres que des initiatives locales aménagent peu à peu : Ras H'mem, Kef Abbed, La Louka, Fej Errih, Cap Negro, Zouara, etc.
De nombreux petits sites historiques parsèment la région. C'est le pays des « Haouanet » : des tombeaux rupestres préromains.
La nature préservée offre une biodiversité remarquable. Au pied de Jebel Chitane, voisin de Sidi Mechrig, une des deux ou trois tourbières de Tunisie, est protégée. Sa faune et sa flore sont étonnamment variées. La mer, très poissonneuse, est un paradis des pêcheurs et des plongeurs.
La faune, des bois et des sous-bois, attire les chasseurs. Les lacs de retenue des barrages séduisent une avifaune diversifiée et ont été empoissonnés. On rencontre quelquefois de petits groupes de randonneurs.
Suggestions
Toute cette région nous semble pouvoir, dès maintenant, s'ouvrir à un écotourisme culturel durable et profitable.
Des randonnées équestres, en particulier, longeant la côte, pourraient être facilement organisées durant 7 à 8 mois de l'année : de mars à octobre. La distance BizerteTabarka étant de l'ordre de 200 kilomètres, les randonnées pourraient s'intéresser à deux secteurs d'une centaine de kilomètres qui se rejoindraient à Cap Serrat. Des chevaux entraînés, peuvent parcourir normalement 20 kilomètres tous les jours. Nous pensons spécialement aux chevaux locaux remarquables : les poneys des Mogods. Chaque secteur pourrait être parcouru en 5 jours.
Tous les soirs, les bêtes trouveraient à boire et à manger chez un agriculteur, contacté au préalable. Un véhicule tout terrain amènerait là, la nourriture et le matériel de camping.
Puisqu'une journée de randonnée équestre coûte, en France, en moyenne, 100 €, les journées tunisiennes seraient concurrentielles à 100 DT ! Un groupe de 10 touristes « rapporterait » 5.000 DT par randonnée. Les jours d'arrivée et de départ pourraient être consacrés à la visite de Carthage, Kairouan, etc. et vaudraient le même prix. 7.000 DT par semaine serait un revenu brut intéressant !
Les « raids » équestres pourraient être « agrémentés », à la belle saison, de baignades, de soirées sur une plage ou d'une partie de pêche. En toutes saisons, l'observation de la flore et de la faune, de l'avifaune, en grande partie endémique, en particulier et la photo animalière sur des sites aménagés pourraient être pratiquées avec intérêt. Les contacts avec la population locale permettraient de « vivifier » l'artisanat, en particulier, celui très original de la poterie féminine de Sedjenane, décorée de motifs traditionnels.
En même temps, randonneurs, à pied ou en V.T.T., chasseurs, pêcheurs en mer ou dans les lacs de barrages, campeurs, baigneurs, amateurs de curiosités naturelles ou de vestiges historiques arpenteraient la région.
Nous pensons aussi à insérer ce tourisme « durable », parce qu'il n'agresse pas l'environnement, dans un développement qui pourrait être « durable ». Les paysans tireraient profit de la présence d'acheteurs éventuels et de consommateurs potentiels de fromages, de laitages, de viande, de divers tissages de laine, de fruits, de légumes, de miel, etc.
Les pistes fréquentées pour les touristes cavaliers ainsi que les sites intéressants pour l'observation de la Nature et pour la réalisation de photos pourraient parfaitement être utilisées par les touristes nationaux. Cela multiplierait le nombre d'acheteurs et de consommateurs de produits locaux. La fréquentation de la région justifierait, plus tard, la construction de routes menant à des plages dont l'aménagement et la mise en valeur créeront obligatoirement un nombre certain de postes d'emploi.
Nous pensons que, sans attendre un plan gouvernemental qui ne saurait tarder, le lancement d'activités touristiques ne dégradant pas l'Environnement, utilisant les produits et les ressources locales et ne nécessitant pas d'investissements importants pourrait être mis en œuvre par la population locale pour … son plus grand profit.


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