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Leyla Mourad, la diva orientale
Monstres sacrés de l'Orient
Publié dans Le Temps le 13 - 01 - 2011

Rares sont les feuilletons télévisuels qui me retiennent. « Abbès le Blanc pour le jour noir » est de ceux là. Il est magistralement interprété par le grand Yahia El Fakharani.
Aussi, Canal 21 diffuse, actuellement un feuilleton sur la vie de Leyla Mourad. C'est, en effet, la mode – depuis quelque temps – de consacrer des feuilletons sur la vie des artistes, des écrivains : Asmahane, Nizar Kabbani, etc.
Le feuilleton sur Leyla Mourad, est adapté de la biographie de cette grande artiste qu'avait publiée Salah Morsi peu de temps après la mort de la star.
Le scénario et les dialogues sont dus à Majdi Sabeur. Quant à la réalisation elle est signée Mohamed Zouheïr Rajeb.
Leyla Mourad (12 février 1918 - 22 novembre 1995 était la troisième d'une famille de neuf frères et sœurs.
Son père était le célèbre chanteur Zaki Mourad qui s'est produit à Tunis en 1908. Leyla Mourad ne pouvait pas ne pas devenir chanteuse, étant donné le milieu familial, fréquenté par nombre de musiciens, dans lequel elle vivait.
Elle fit ses études primaires à l'Ecole Sainte-Anne puis à Notre Dame des Apôtres et chantait à l'Eglise.
Mais elle dut interrompre ses études car les frais étaient trop élevés pour son père qui, comme chanteur, n'avait plus la cote et n'avait pu rivaliser avec les jeunes chanteurs (dont Mohamed Abdelwahab) qui avaient envahi la scène artistique.
Son père se rendit alors en Amérique où il avait un frère et son absence dura quatre ans.
A l'âge de dix ans, Leyla Mourad dut apprendre la broderie.
Elle en fit sa source de revenus pour subvenir aux besoins de sa famille. Ce sont des instrumentistes amis de son père qui découvrirent ses talents de chanteuse.
Il fut, alors, décidé qu'elle embrasserait la carrière de chanteuse. Abdelwaheb l'encouragea dans cette voie.
Elle apparut pour la première fois sur scène au Théâtre Ramsès, dirigé par Youssef Wahbi, en mai 1932. Elle n'avait que quatorze ans.
Le premier qui lui composa une chanson fut Riadh Sombati.
Lorsque Abdelwaheb l'avait entendue chanter, il lui avait promis de lui signer un contrat pour dix disques chez Baidaphone qui lui rapporterait trente livres par disque. Il tint parole. Il l'engagea ensuite, pour tenir le rôle principal féminin dans son troisième film « Vive l'amour ».
Elle tourna ensuite « Une nuit pluvieuse » de Togo Migrahi où elle partagea la vedette avec Youssef Wahbi, puis « Leyla dans l'obscurité », « Leyla fille de la campagne » et « Leyla » adapté de « la Dame aux Camélias ». Elle perdit sa mère, en plein tournage de ce dernier film.
Elle tourna ensuite, une adaptation de « Roméo et Juliette » avec Brahim Hammouda. Elle rencontra Anouar Wajdi et leur liaison débouche sur leur mariage. Ils tournèrent, ensemble, le film « Leyla, fille des pauvres », puis « Leyla, fille de riches ».
Mais leurs deux meilleurs films ensemble, à mon sens, sont « Mon cœur est mon guide » et « L'amour des jeunes filles ».
Abdelwaheb sera co-producteur de ce dernier film.
Malgré l'opposition de son mari, Anouar Wajdi, qui voulait s'assurer l'exclusivité du grand talent de sa femme, Leyla Mourad tourna « Le passé inconnu » de et avec Ahmed Salem, d'après le film américain « Prisonniers du passé ».


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