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C'est encore sa faute
Les mots déchaînés
Publié dans Le Temps le 19 - 02 - 2011

De Hechmi GHACHEM - La rencontre des journalistes tunisiens avec l'ambassadeur de France était, selon beaucoup d'observateurs, un flop désarçonnant.
A qui en revient la faute ?
Sûrement pas à son Excellence parce qu'un Français ne se trompe jamais. On ne peut non plus accuser les journalistes tunisiens de cette gageure parce qu'il ne fait pas bon se mettre à dos toute une profession.
D'autant que depuis la Révolution, ces derniers sont auréolés de la couronne des révolutionnaires et plus personne parmi eux ne se rappelle que dans 80 % des cas, ils ne sont là que grâce à la générosité du dictateur qui souffre aujourd'hui le martyr parce qu'il est séparé du pays qu'il aime le plus au monde et qui n'est pas –comme vous pouvez l'imaginer- la Tunisie mais l'argent des Tunisiens. Cet homme ayant habité un seul palace : les billets de banque gracieusement mis de côté pour ces derniers jours. Et au fait maintenant que nous avons renvoyé l'Indépendance après avoir fait de même avec le protectorat, pourrions-nous enfin être gouvernés par des gens qui sont au service du peuple et non des gens qui se servent au passage des deniers qui doivent servir normalement à son essor et à son développement ?
Pourquoi suis-je en train de glisser de l'ambassadeur de France vers Ben Ali. Pourtant il n'y a aucune raison à cela et si les propos de son Excellence (le Français pas le Tunisien) peuvent paraitre choquants pour certains, nous ne pourrons que lui pardonner ce léger écart dû à des conditions techniques qui sont en dehors de son contrôle.
Les enfants d'un peuple qui a été traité de « poussière d'individus » par le premier président de son histoire et écrasé comme des vulgaires cafards par le tortionnaire qui lui a succédé après l'avoir « mornaguisé » (limogé), ne doivent quand même pas s'attendre à être traités royalement par le représentant de nos anciens protecteurs…
L'histoire prenant l'allure des fusées depuis le déclenchement de la révolution, on m'appele à l'instant même de Sousse pour m'informer d'un mouvement de masses unique en son genre en Tunisie. Les travailleurs du sexe de Bab El Gharbi à Sousse manifestent leur mécontentement suite à la fermeture de leurs maisons closes par des gros bras qu'on dit barbus. Elles exigent d'être relogées illico chez elles et de reprendre leur boulot qui consiste à soulager tant de pauvres frustrés. Signalons que la fermeture de telles bâtisses de commerce ont eu lieu à Kairouan et dans d'autres villes, toujours par des barbus.
La question et de savoir qui sont ces barbus et quels liens entretenaient-ils avec la pègre gouvernante de Ben Ali ?
Quant au rapport que de tels évènements peuvent avoir avec la rencontre des journalistes et de son Excellence l'ambassadeur de France, nous pouvons vous rassurer tout de suite il n'y en a aucun !!! A part peut-être celui du temps qui les réunit. Mais Brassens l'a déjà dit « le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c… on est c… Petits c… de la dernière averse… Vieux c…s des neiges d'antan ».


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