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De nouveaux agrégats macro-économiques ?
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Publié dans Le Temps le 25 - 03 - 2011

Comme les relations économiques internationales engendrent et parfois nécessitent des investissements à l'étranger sous plusieurs formes telles que l'achat de bons de trésors ou l'achat d'actions et ces investissements se soldent chaque année par la différence entre les sommes d'argent transférées à l'étranger pour être investies et les sommes d'argent rapatriées suite à des désinvestissements à l'étranger et ce solde permet d'obtenir à partir du produit intérieur brut (PIB) le produit intérieur brut sans investissement à l'étranger (PIBE) et qui est le produit intérieur brut minoré par les sommes d'argent transférées à l'étranger pour être investies et majorées par les sommes d'argent rapatriées suite à des investissements à l'étranger.
D'après la recherche continue des facteurs de compétitivité par les agents économiques, vu la concurrence nationale et internationale, on remarque et on constate que des valeurs égales investies durant des périodes d'investissement successives et égales ont toujours créé de moins en moins de postes d'emplois et cela par l'amélioration continue de la productivité qui est le produit des inventions et des innovations continues des outils de production et des moyens de gestion par les développements scientifiques et technologiques. Et le résultat de ces inventions et innovations est que toute baisse du PIBE engendrera une destruction des postes d'emplois, par la baisse de la consommation donc de la production, supérieur aux postes d'emplois créés par la hausse de la consommation engendrée par un endettement étranger d'une valeur égale à celle de la baisse du PIBE durant la même période.
D'où pour que durant une période, telle que l'année en cours, il n'y aura pas de destruction de postes d'emplois donc du pouvoir d'achat des ménages donc de la demande, qui est le moteur de toute croissance économique continue ; et afin que le cycle de destruction des postes d'emplois, baisse du pouvoir d'achat des ménages, baisse de la consommation, baisse de la demande, chute de la production et destruction des postes d'emploi ne se reproduit indéfiniment avec toutes ses conséquences négatives sur l'environnement socio-économique et ses agents et qui se solde à chaque cycle par l'accroissement du nombre de chômeurs ou par l'accroissement de la dette étrangère à la fois et de leurs conséquences ; il faut que la différence entre le PIBE de l'année en cours et le PIBE de l'année précédente, soit supérieure à la variation de la dette étrangère de l'année en cours.
Donc pour qu'il n'y aura pas de destruction de postes d'emplois et pour créer de nouveaux postes d'emplois pour que les demandes des ménages et des entreprises ne chutent pas et soient toujours en hausse pour que la croissance économique soit toujours maintenue et afin qu'aucune crise financière ne se reproduit avec ses conséquences désastreuses, il faut que le taux de croissance du PIBE, de l'année en cours par rapport à l'année précédente, soit supérieur au rapport de la variation de la dette étrangère durant l'année en cours par le PIBE de l'année précédente. Et le rapport de la variation de la dette étrangère d'une année par le PIBE de l'année qui l'a précédé est le taux de croissance nécessaire (TCN) pour éviter d'entrer en récession puis en crise.
Ainsi on arrive à la certitude que pour dépasser la crise financière mondiale actuelle qui a touché presque tous les pays du globe même si c'est à des degrés différents et pour éviter sa reproduction et sa réapparition avec ses conséquences il faut porter par la conjugaison des apports, des travaux, des décisions et des activités constructifs, positifs et égalitaires de tous les résidents le taux de croissance du PIBE à un niveau supérieur au taux de croissance nécessaire pour éviter les crises financières et leurs conséquences économiques et sociales ce qui équivaut à fixer comme objectif pour toute décision, pour toute action et pour toutes politiques financière, économique et sociale un taux de croissance, positif, du PIBE sans endettement étranger supplémentaire (TSE) surtout après qu'il s'est avéré qu'un taux de croissance positif du produit intérieur brut ne suffit pas à lui seul à éviter et à dépasser les crises financières et leurs conséquences surtout économiques et sociales. Et le taux de croissance du PIBE sans endettement étranger supplémentaire (TSE) n'est autre que le taux de croissance du PIBE moins le taux de croissance nécessaire.
Et ces nouveaux agrégats et indicateurs macro-économiques, le PIBE le TCN et le TSE, qui doivent être introduits dans toutes les études et les analyses financières et économiques macro-économiques seront à la fois un repère et un outil utiles, fiables et indispensables surtout à la disposition des responsables financiers et des responsables politiques car ils leur faciliteront la réalisation des objectifs fixés et promis et leur faciliteront actuellement de dépasser le plus rapidement possible la crise financière qui dure d'une façon aiguë avec ses conséquences depuis 2008 et ultérieurement de prévoir les crises donc de les éviter.
Tahar Ben Hariz


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