L'arbitrage en football, est, et, reste une pomme de discorde, et, le malheur est qu'on ne fait rien afin d'empêcher qu'un climat de suspicion ne s'installe, ne se généralise. Il (l'arbitrage) continue d'alimenter la chronique à flux tendu, si l'on se réfère aux sorties noires de quelques hommes en noir. La prestation de M. Slim Jedidi à Béja, qui a fait couler beaucoup d'encre, et, ses décisions très discutables, ne sont pas exemptes de tout reproche. Déjà au cœur d'une affaire antipathique au milieu de la semaine, le voila, quelques jours après, dans l'œil du cyclone. Etait-il dans les meilleures conditions psychologiques pour diriger de tels débats? Fallait-il le désigner pour ce match, tout en sachant qu'il a été appelé à arbitrer, quelques jours auparavant le match ESGS – ESS, qui n'a finalement pas eu lieu? Autre question qui taraude bien des esprits. Pourquoi est-ce que cet homme de loi en short, n'avait-il pas attiré l'attention de sa tutelle, sur le fait, que sa nomination pour la deuxième fois consécutive pour arbitrer un match où l'ESS fait partie, risque de générer quelques remous dans les milieux concurrents? Imaginez le match de Béja se dérouler avec l'assistance du public, comment aurait-il pu s'achever? Nous ne cherchons pas à incriminer les uns ou les autres, mais, nous souhaitons de tout notre cœur, surtout par de pareils moments, que l'on fasse attention à toutes les désignations, et, que l'on évite toutes celles qui prêtent aux interprétations, si, bien entendu, on veut que l'exercice en cours va jusqu'au bout sans la moindre controverse. MAE
Quand les arbitres s'emmêlent les pinceaux! Le récent bras de fer ayant mis aux prises le corps arbitral à l'unisson à la FTF est tourné comme tout le monde le sait en faveur des hommes en noir. Toutes leurs exigences ont été exaucées à la lettre par un BF acculé à la défensive et ne pouvant rivaliser d'autorité avec les directeurs de jeu car grandement conscient de la précarité et de la faiblesse de sa position par rapport à eux. Même les tentatives désespérées et maladroites de certains pour briser leur grève en faisant appel certains arbitres conciliants (n'est-ce pas Foued Bahri) n'ont pas abouti. Forts de leur éclatante victoire, ils foulèrent ce week-end les pelouses gonflés à bloc, persuadés que plus rien ne pourrait les atteindre et qu'ils sont désormais au-dessus de la mêlée. Qu'ils sifflent correctement ou commettent délibérément des impairs, personne ne pourrait le leur reprocher du moment qu'ils ont découvert le filon salvateur, le parapluie protecteur : la menace du débrayage du genre : « On sanctionne l'un de nous, et tous nous partons solidaires en grève » ! C'est ce qui explique en quelque sorte les erreurs monumentales commises un peu partout ce week-end avec la prestation grotesque à Béja d'un Slim Jedidi leur chef de file, infligeant aux Béjaois une défaite non méritée. Certes il a reconnu ultérieurement par voie de presse avoir commis des impairs mais en attendant, ce sont les Cigognes qui perdent par sa faute leur président Mokhtar Nefzi qui a présenté sa démission et qui se verraient l'année prochaine au palier inférieur à moins d'un concours de circonstances exceptionnel. Morale de l'histoire, le BF en faisant le dos courbe devant le mouvement de protestation des arbitres, a montré ses limites et sa faiblesse à les contrer désormais. Et ces derniers de s'emmêler dangereusement les pinceaux en pensant qu'ils sont devenus d'ores et déjà intouchables. Mais attention, l'affaire pourrait tourner au drame car la patience, la correction et la compréhension ont des limites et nos arbitres doivent faire dorénavant très attention rien qu'à flirter même en esprit avec les lignes rouges !