Deux Tunisiens sur trois ne savent pas pour qui ils voteraient Deux Tunisiens sur trois ne savent pas pour qui ils vont voter, 14% déclarent avoir l'intention de voter Ennahdha, 5% PDP, 2% FDTL et 1% pour le CPR et le PCOT. C'est ce qui ressort du sondage d'opinion réalisé du 9 au 15 juin par l'Institut 3C Etudes, sur la notoriété des partis politiques et les intentions de vote pour l'élection de la Constituante et dont les résultats ont été présentés mercredi à tunis. Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon représentatif de la population tunisienne âgée de 18 ans et plus. Le sondage révèle que Ennahdha est le parti le plus connu en Tunisie. 71% des Tunisiens le citent en spontané. Viennent ensuite le PDP (25%), Ettajdid (12,5%), le PCOT (12,3%), Al Watan (6,3%), FDTL (6,2%) et le MDS (6%). Au sujet des intentions de vote faites de manière spontanée, 67% des Tunisiens sont indécis. En effet, 36% ne savent pas pour qui ils vont voter et 31% affirment ne pas connaître suffisamment les partis pour pouvoir choisir. Le sondage fait ressortir que 14,3% déclarent vouloir voter pour Ennahdha, 4,7% pour le PDP, 1,6% pour Attakattol-FDTL, 1,1% pour le CPR, 0,8% pour le PCOT, 0,4% pour Al Watan et 0,3 pour le MDS et Ettajdid alors que 4% ne comptent pas voter. Il en ressort également que 1,3% savent pour qui ils vont voter mais préfèrent ne pas le déclarer et 1% disent qu'ils comptent voter blanc.
La Mairie de Paris ferme un gymnase occupé par des Tunisiens Le gymnase de la Fontaine-au-roi, dans le 11ème arrondissement, qui servait de refuge à une centaine de migrants tunisiens depuis le 7 mai, a fermé ses portes mardi soir, rapporte le quotidien « Le Parisien ». En début de soirée, un volet métallique et une rangée de CRS en interdisaient l'accès. Depuis le 17 mai, rapporte « LeMonde.fr », une lettre de la mairie de Paris demandait aux "Tunisiens de Lampedusa" de quitter les lieux au plus tard le 19 mai. "Le gymnase n'avait pas vocation à rester ouvert", confirme Pascale Boistard, adjointe au maire de Paris chargée de l'intégration et des étrangers non communautaires. L'élue justifie cette position par les dégradations constatées sur place, la nécessité de conduire des travaux de toiture prévus de longue date et l'impossibilité pour les gens du quartier de l'utiliser. "Le gymnase se trouve dans le quartier de Belleville, avec une population très jeune qui depuis l'occupation ne peut pas y avoir accès, et qui en majorité ne part pas en vacances", explique-t-elle. Enfin, les équipes de la ville, qui gèrent le lieu depuis un mois, étaient "totalement épuisées", indique Pascale Boistard pour justifier la fin du sursis. L'expulsion a été confirmée le 17 juin, par une décision du tribunal administratif de Paris, saisi par la mairie. Préférant une fermeture, méthode jugée "plus douce" par Mme Boistard, à une expulsion, la mairie a fermé le bâtiment mardi soir 5 juillet 2011, et remis leurs affaires à ses occupants mercredi 6 juillet 2011 au matin. Des occupants à la fortune diverse. Selon Mme Boistard, 40 des 80 migrants répertoriés par la mairie seront hébergés ailleurs. Pour les autres, dont certains ont refusé d'être relogés, l'élue reconnaît ne pas avoir de solution et regrette la réduction de l'aide aux retours pour les migrants tunisiens. "L'aide est passée de 2 000 à 300 euros, ce qui n'incite pas les Tunisiens à repartir dans de bonnes conditions", dénonce-t-elle.
Grève ouverte à la plate-forme pétrolière de "Oued Zar" à Tataouine La vague de protestation et de grève a touché le gouvernorat de Tataouine, avec l'entrée en grève des techniciens de la société ENI Tunisie, implantée à "Oued Zar", pour la deuxième journée de suite, sans pour autant arrêter la production. Les grévistes revendiquent, tout particulièrement, l'amélioration des conditions de travail et leur titularisation. L'un des ouvriers a précisé au correspondant de l'Agence TAP dans la région qu'environ 254 ouvriers et techniciens exercent sur cette plate-forme, depuis plusieurs années, dont certains depuis 10 ans, dans le cadre de la sous-traitance, bien que ce régime soit annulé. Il a indiqué que la grève est ouverte au niveau de ce champ pétrolier, considéré comme étant le plus important en termes de production de pétrole et de gaz à l'échelle nationale. Dans cette même plate-forme pétrolière, des travailleurs relevant d'une autre société de services ont porté le brassard rouge, revendiquant l'indemnité du "sahara" et la promotion de leurs conditions d'hébergement.
SNJT: Examen du projet du Code de la presse Le nouveau projet du Code de la presse a été à l'ordre du jour de la réunion du bureau du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) hier au siège du syndicat. Le bureau a passé en revue les activités du syndicat s'agissant notamment de la situation du journal "Assahafa" et de la réinsertion des journalistes dont les périodiques ne paraissent plus. La constitution de comités de rédaction au sein des établissements de presse demeure la principale revendication que le SNJT va oeuvrer à réaliser, à travers des visites que le bureau du syndicat effectuera prochainement dans ces établissements. L'accent a été mis aussi sur la coordination avec les instances et organisations internationales sur les sessions de formation au profit des journalistes tunisiens. La réunion du bureau a, en outre, permis d'évoquer les résultats de la réunion lundi des membres du bureau du SNJT avec le président de la République par intérim Foued Mebazaa. La présidente du syndicat Nejiba Hamrouni a indiqué, à ce propos, que les revendications formulées visent à faciliter le travail des journalistes, à renforcer le soutien financier au SNJT et à bénéficier d'un nouveau local qui comprend un centre de formation et un club de journalistes. D'autre part, le bureau du syndicat a rendu public un communiqué dans lequel il appelle les journalistes à présenter leurs candidatures à l'Observatoire de la déontologie professionnelle, en raison du besoin urgent de cette instance pour faire face aux dépassements dans le secteur en cette période. A rappeler que le SNJT a, précédemment, lancé un appel aux candidatures à la commission de préparation du projet d'Union des journalistes tunisiens.
Certains partis ayant exprimé le souhait d'organiser des cérémonies pour les meilleurs élèves Le ministère de l'Education s'insurge - Honorer les lauréats est une tradition qui relève des prérogatives du ministère Le ministre de l'Education a indiqué dans un communiqué, publié mercredi, que la cérémonie annuelle récompensant les élèves lauréats est une tradition bien ancrée qui s'inscrit dans le cadre de la célébration de la journée du savoir sur les plans national et régional. Le ministère réaffirme son attachement à préserver cette tradition loin de toute action partisane ou récupération politique, ajoute le communiqué. Ce communiqué intervient après que les partis politiques aient exprimé, récemment, leur souhait d'organiser des cérémonies pour honorer les meilleurs élèves.
Changement de l'horaire d'ouverture des bureaux de poste La Poste Tunisienne informe son public du changement de l'horaire d'ouverture des bureaux de poste, des Agences Rapid-Poste et des Agences Colis postaux, à partir du mercredi 6 juillet 2011 et jusqu'à l'avènement du mois de Ramadan, de 7h30 à 13h00 du lundi au samedi. Selon un communiqué de la poste, rendu public hier, ce changement ne concerne pas l'horaire de travail des bureaux de poste situés au niveau des zones touristiques et des aéroports ainsi que la succursale Rapid-Poste Tunis El Manar. Pour plus d'informations concernant l'horaire d'ouverture des bureaux de poste et des agences spécialisées durant la saison estivale, les citoyens et les entreprises peuvent consulter le site de la Poste Tunisienne : www.poste.tn