Y aura –t-il, ou pas, un festival de la médina cette année à Tunis ? Et le cas échéant, seriez-vous télé ou sorties ? Ah, ce n'est pas le moment de chanter et de danser ? Pourquoi ? Il se passe quelque chose de spécial dans le pays ? … Oui mais on ne voit pas le rapport. Je dirai même plus… qu'il n'y a pas de rapport. Que l'un n'empêche pas l'autre, qu'il faut au contraire, faire en sorte que ce Ramadan soit vécu dans la sérénité la plus totale, et non pas dans un climat morose, de suspicion et de peur. Non il n'y a pas de raison. S'il se passe quelque chose ? Oui sûrement ; quelque chose d'essentiel. Et sûr que la Tunisie en sortira glorieuse. La révolution n'avortera pas. Il y a quelque magie, quelque mystère là-dessous mais la Tunisie s'en est toujours sortie, sans avoir à en rougir, et ce n'est pas aujourd'hui ni demain qu'elle baissera la tête. Elle ne fonce pas droit dans le mur, non, elle emprunte juste quelques chemins de traverse pour mieux tromper l'ennemi qui porte des œillères. En deux temps, trois mesures, elle lui fera mordre la poussière. On ne se fait pas de mouron. Ramadan est une période propice pour le recueillement ; le vrai. Pour l'apaisement, fruit de l'Amour et non pas de la haine alors il ne faut pas s'inquiéter. Demain sera sûrement un autre jour. Et ceux qui s'avancent vipère au poing risqueront fort de s'étouffer avec leur propre venin. Quels qu'ils soient. Pour le reste, foi de Tunisienne qui y croit dur comme fer : ça ira mieux demain !