Depuis la révolution, on n'arrête pas d'entendre parler de dossiers pourris et d'affaires de corruption infectant presque tous les rouages, de la base au sommet de la pyramide. Tous les secteurs sont concernés, notamment celui des Technologies de l'information et de la communication. Et qu'ils soient des dossiers véridiques ou pas, l'heure n'est pas à la chasse aux sorcières. Certains pêchent en eaux troubles et sautent sur l'occasion simplement au titre de règlements de comptes. Aujourd'hui l'affaire Microsoft et d'autres affaires touchant au secteur des TIC refont surface. « Révélé lundi 5 septembre dernier par le site Reflets.info, un câble envoyé de l'ambassade américaine en Tunisie le 22 septembre 2006 donne certains détails de l'accord passé entre Microsoft et le gouvernement du président déchu Ben Ali », rapporte le site d'informations Tunisia IT. Le même site a publié l'intégralité de l'article publié par Reflets.info. Voici quelques extraits : « Près de six mois après que l'affaire ait été publiée dans Rue89 et savamment étouffée par les services de Microsoft, et à peine une semaine après la promotion de la principale investigatrice, alors DG de Microsoft Tunisie, Salwa Smaoui, l'affaire de l'aide apportée par Microsoft dans l'espionnage de la population Tunisienne rebondit. C'est la publication d'un câble Wikileaks provenant de l'ambassade américaine de Tunis, qui conclut un long exposé concernant le contrat que nous avions extripé avec le même constat : derrière ce contrat se cache un deal entre le géant de Redmond et le gouvernement de Ben Ali, destiné, entre autres choses, à espionner la population Tunisienne (et accessoirement, à étouffer le logiciel libre). » Entre temps, l'affaire se poursuit et nous espérons que les prochains jours apporteront plus d'éclaircissements.