Après le changement d'entraîneur au début de la compétition, voilà que l'ESHS est en passe de procéder à un changement carrément de comité directeur. La situation, financière et même sportive, est telle qu'une issue était plus que nécessaire pour reprendre après la trêve, la compétition dans les meilleures conditions, faute de quoi le club courait simplement à la cessation d'activité. Heureusement que le club peut compter sur des hommes…sûrs. L'idée était dans l'air depuis quelque temps déjà. Pour les proches et ceux attentifs à l'évolution du club, ils savaient pertinemment qu'à terme on en viendrait à cette solution. Celle de voir l'actuel président de l'ESHS, Ahmed Jegham « passer le témoin » à Adel Morjène, ancien vice-président du club sous la présidence Sami Gandouz. Très attaché à l'ESHS, ce dernier n'a jamais épargné le moindre effort, financier entendons-bien, pour venir en aide à l'Espoir. Sauf que, échaudé par les péripéties de la dernière élection du CD, l'homme a pris de la réserve, pour ainsi dire du recul. Sollicité à plus d'une reprise, il a poliment décliné l'invitation de rejoindre l'équipe actuelle. Mais, les difficultés que traverse l'Espoir, incite la grande famille à se montrer plus solidaire. On voyait mal comment l'actuel comité directeur allait s'en sortir avec pas moins de dix résiliations de contrats encours avec les indemnités y inhérentes, et en contrepartie le financement des recrutements escomptés pour rétablir l'effectif ? Magnanime, cette fois-ci devant la délicatesse de la situation du club, Adel Morjène s'est laissé convaincre de reprendre éventuellement les choses en main. Cependant, si l'idée est bien faite reste à savoir comment y procéder compte tenu du fait qu'il s'agit de prendre la place d'un CD directeur démocratiquement élu. Au demeurant, les contacts sont bien établis et les discussions sont bien encours entre les différentes parties pour sortir le club de sa mauvaise passe. En attendant, et en conséquence surtout d'une certaine démobilisation de quelques membres du bureau directeur plus d'un a déserté le club. A telle enseigne que les séances d'entraînement se déroulent presque sans un encadrement administratif. Est-ce bien raisonnable ? Sans le soutien de la famille des « Hammamis », Ahmed Jegham ne peut rien faire tout seul.