Accord officiel sur le processus de fusion entre "Al-Moubadara" et sept autres partis Le parti "Al-Moubadara" a organisé, jeudi, au siège du parti une première réunion de travail, avec des représentants du "Parti de la Nation libre", "Parti de l'unité et la réforme", "l'Union populaire républicaine", "Parti la voix de la Tunisie", "le Mouvement progressiste tunisien", "Parti de l'Alliance pour la Tunisie", et "Parti nationaliste Tunisien", qui l'ont rejoint récemment. Au cours de cette rencontre, à laquelle ont pris part M.Kamel Morjane, président du parti "Al Moubadara" et les membres du bureau central, l'accord officiel sur le processus de fusion a été annoncé. Il a été, également, décidé de créer un comité pour l'examen des mécanismes concrétisant cette fusion et ses méthodes d'action pour l'avenir. Les participants à la réunion ont affirmé, dans un communiqué rendu public hier par "Al-Moubadara", que cette fusion n'est pas dirigée contre une partie quelconque mais s'inscrit dans un souci de mettre l'intérêt supérieur de la Tunisie au dessus de toute considération.
Congrès d'unification de trois partis démocratiques du centre les 7, 8 et 9 avril Le Parti Démocrate Progressiste, le parti Afek Tounes et le parti Républicain organiseront à partir de samedi, un congrès d'unification pour la constitution d'un parti démocratique du centre. Selon un communiqué signé par les trois partis, "le cinquième congrès du parti démocrate progressiste se transformera en congrès d'unification des partis du centre". Le congrès sera ouvert à Tunis avant que les travaux ne se poursuivent trois jours durant à Sousse. Le PDP et le parti Afek Tounes disposent respectivement de 16 et de 4 sièges au sein de l'Assemblée nationale constituante. Cette opération d'unification est la deuxième du genre entre les forces du centre démocratique à orientation de gauche après la fusion, intervenue dimanche dernier, du mouvement Ettajdid, du parti du travail tunisien et des indépendants du Pôle démocratique moderniste dans le cadre du "mouvement de la voie démocratique et sociale".
La présidence du gouvernement: "Les médias doivent donner une appréciation objective" La présidence du gouvernement réaffirme " le droit des médias de s'acquitter de leur mission dans la couverture et l'évaluation pertinente des activités de tous les membres du gouvernement ". Selon une déclaration rendue publique hier, " il est impérieux pour tous de faire preuve d'équité, de donner une appréciation objective et de ne pas lancer des invectives gratuites ". Il appelle, également, toutes les parties concernées par la promotion du secteur de l'information en Tunisie à " contribuer pleinement à la consécration de la neutralité du paysage médiatique et à permettre au secteur de prendre la place qui lui sied en tant que pouvoir indépendant ". Le Présidence du gouvernement exprime, également, sa confiance et son soutien à tous les membres du gouvernement. Cette déclaration intervient à la suite des articles et commentaires diffusés, récemment, par les médias écrits et audio-visuels, sur les performances et les déclarations de certains membres du gouvernement. Selon cette déclaration, " ces articles et commentaires présentent les membres du gouvernement comme incompétents et ne maîtrisant pas leurs domaines ".
Ennahdha dénonce l'agression des étudiants et de nombre de ses militants à la Faculté de Droit de Tunis Le mouvement Ennahdha a dénoncé " l'agression barbare " des étudiants et de nombre de ses militants, à la suite des incidents survenus, jeudi après-midi, à la faculté de droit et des sciences politiques de Tunis. "L'usage par certains éléments de la violence dénote d'une pauvreté intellectuelle, morale et populaire ", estime-t-il dans une déclaration rendue publique hier. "Ces actes de violence sont commandités par des groupes extrémistes et financés par des parties appartenant à l'ancien régime", accuse Ennahdha, appelant " toutes les parties à la faculté à assumer leur part de responsabilité dans l'instauration d'un climat favorable à l'activité estudiantine libre, démocratique et responsable ". Selon le mouvement Ennahdha, le déclenchement des actes de violence, mercredi, à la faculté de droit intervient à la suite des violentes agressions commises par des militants de l'Union Générale des étudiants de Tunisie (UGET) en complicité avec des milices extérieures à l'espace universitaire contre des étudiants qui étaient en train de commémorer la journée de la terre. Les agressions, ajoute Ennahdha, ont repris jeudi après-midi, en " plongeant la faculté, des heures durant, dans une spirale de violence en faisant usage d'armes blanches et de pierres, ce qui a causé de graves blessures parmi les étudiants ". L'UGET a rendu publique une déclaration dont le langage, aux yeux d'Ennahdha, " reflète la grossièreté de ses auteurs qui ont banalisé le crime de violence contre les partisans du mouvement et proféré des menaces de violence contre les étudiants islamistes ". Des accrochages se sont produits, jeudi, en début d'après-midi, entre des étudiants de l'Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) et de l'Union générale tunisienne des étudiants (UGTE). Le secrétaire général de l'UGET Ezzeddine Zaâtour, a déclaré, jeudi, à l'agence TAP, que ce sont les étudiants membres de l'UGTE qui ont, les premiers, lancé les hostilités en tentant, mercredi, de perturber les festivités marquant la célébration de la Journée de la terre.