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«Moi aussi, je suis réformiste»
Parti républicain- Meya Jéribi répond aux réfractaires :
Publié dans Le Temps le 05 - 05 - 2012

• Mohamed Hamdi a participé à tous les travaux précédant le congrès
• Des erreurs ont été commises, mais il faut respecter les structures
• Les élections internes étaient démocratiques et transparentes
• Le positionnement dans l'opposition peut indisposer certains
• Personne ne peut nier le rôle de Béji Caïd Essebsi
Meya Jéribi, secrétaire générale du parti républicain, se montre étonnée face à ces critiques. Elle affirme lors d'une déclaration sur les ondes de ShemsFM, que le problème a été débattu au sein du comité exécutif du parti.
« Avant la rupture on parlait et discutait de tous les sujets. Juste après le congrès d'unification des négociations ont été entamées. Des divergences sont apparues après les élections à l'intérieur du congrès. Au départ il y avait un accord pour que ces assises soient électives. Chaque fois où quelqu'un évoquait le mot consensus on lui rétorquait qu'il faut passer par les urnes ». Elle dit qu'avant la conférence de presse annonçant la rupture, il n'y avait pas eu, lors de la discussion du rapport moral la manifestation d'un désir de se démarquer sur des bases politiques.
Les élections qui ont eu lieu étaient transparentes. Les réfractaires avaient accepté les résultats des élections des membres du Comité central. Pour le bureau politique, il y avait deux listes.
C'est en ce moment qu'ont commencé les problèmes. « Moi aussi, je suis réformiste. Je veux réformer en respectant les structures du parti dont le congrès », s'écrie Meya Jéribi. Elle précise que Mohamed Hamdi, chef de file des mécontents, est membre de la commission politique présidée par Ahmed Néjib Chebbi. La commission des experts a sa place. Il y a des postes vacants au Bureau politique qui peuvent être comblés. «Les mécontents veulent tous figurer au sein du bureau politique, chose impossible à réaliser », dit-elle.
Après la déclaration de rupture, ils parlent de différends politiques, prétextant les relations avec Ennahdha, le positionnement dans l'opposition et la relation avec les Destouriens. La secrétaire générale rappelle que la majorité des mécontents dont Mehdi Ben Gharbia, ont intégré le parti sur la base de sa ligne politique connue. Concernant les le positionnement dans l'opposition, elle rappelle que son parti a demandé le dialogue avec le Gouvernement. La seule fois où Hamadi Jébali chef du Gouvernement provisoire, les a invités à une réunion de dialogue, ils ont répondu présents. Elle pense qu'être dans l'opposition n'empêche pas d'appuyer ce qui est positif et de dénoncer ce qui est négatif dans l'action du Gouvernement. « Si le positionnement dans l'opposition et la relation avec Ennahdha, les indisposent, je leur rappelle que lors de la campagne électorale, notre discours fut le même. S'ils ont changé de position, ils sont libres», dit-elle.
Concernant les Destouriens, Meya Jéribi, rappelle que son parti a toujours clairement défendu la nécessité de demander des comptes aux fautifs avant la réconciliation. Elle pense que le droit à l'existence des Destouriens va dans l'intérêt du pays. «Nous n'avons pris aucune initiative. Rien ne s'est fait en cachette. Si se positionner dans l'opposition, les agace, c'est leur liberté», dit-elle. Elle rappelle que la Tunisie a besoin d'un équilibre politique et qu'il est nécessaire d'unir les forces politiques démocratiques et progressistes. Concernant la participation d'Ahmed Néjib Chebbi, au meeting de Monastir dans lequel Béji Caïd Essebsi était convié, elle rappelle que ce meeting était organisé par l'Association Nationale de pensée bourguibienne et non par un parti politique. Il y avait des Destouriens et des citoyens ordinaires dont le nombre était estimé à dix mille. « Est-ce que ces citoyens font l'objet de suspicions ? En plus pour Béji Caïd Essebsi, l'histoire retiendra son rôle dans la direction du pays dans une période très délicate. Où est le problème».
Concernant la participation du PDP au Gouvernement de Mohamed Ghannouchi, elle rappelle qu'il était nécessaire de combler le vide politique après la fuite de Ben Ali, sur la base des objectifs de la Révolution. Elle reconnaît que des erreurs avaient été commises en matière de communication et dans l'évaluation du niveau d'enracinement de la Révolution. Quant à la ligne politique, elle pense que sa justesse a été prouvée par la suite. Par contre, il est vrai que le PDP, n'avait pas donné suffisamment d'importance aux campagnes de dénigrement sur les réseaux sociaux. Elle rappelle que Mohamed Hamdi, chef de file des mécontents, était membre de la cellule de crise. Elle reconnaît qu'un malaise existait au sein du parti. Les résultats des élections du 23 octobre ont provoqué un véritable choc. Les résultats étaient en de ça des espoirs. Des bilans ont été élaborés dans les régions. Certains ont insisté sur l'information, d'autres sur l'absence d'appareil de parti…29 contributions critiques ont été préparées. Une commission dont Mohamed Hammi était le rapporteur avait synthétisé ces contributions. Meya Jéribi, pense que la synthèse faite n'était pas totalement fidèle à tout ce qui avait été dit. Une réunion a été organisée pour améliorer la synthèse qui a été approuvée par le Comité central du parti. Cette synthèse était rédigée par Mohamed Hamdi. Des faux pas dans la communication, l'encadrement et la formation étaient relevés. Les dépenses engagées dans la communication auraient pu être mieux exploitées dans la formation et dans les régions. Meya Jéribi ne cache pas son bonheur d'avoir milité aux côtés de Mohamed Hamdi, jusqu'à la veille du congrès. Elle se considère leader du courant des réformes et rappelle que le nouveau règlement intérieur a légalisé la présence de courants, tout en insistant sur la dimension régionale. « Une commission de dialogue a été formée de membres de la Constituante et du Bureau exécutif pour servir d'espace de dialogue », dit-elle.
Meya Jéribi se montre optimiste quant à l'avenir du Parti républicain. Sa première action dans la manifestation du 1er mai était une réussite. « On ne sentait pas de distinction entre militants d'Afek Tounes, PDP, ou autres », dit-elle.
La scission était-elle la bonne solution ?
Hassine BOUAZRA


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