Action en justice contre Farhat Rajhi, ancien ministre de l'Intérieur Le syndicat de base des forces de l'ordre du Kef a décidé d'intenter, aujourd'hui, une action en justice contre l'ancien ministre de l'Intérieur Farhat Rajhi. Farhat Rajhi sera poursuivi en justice “pour son laxisme à donner des instructions afin de protéger les postes de police dans la région du Kef, en dépit des menaces d'incendie reçues les 5 et 6 février 2011”, indique le syndicat. Une source sécuritaire de haut niveau a déclaré au correspondant de l'agence TAP au Kef, que le syndicat de base accuse Rajhi d'avoir manqué à son devoir professionnel, alors que la situation sécuritaire était grave. Le syndicat impute à l'ancien ministre et à lui seul la pleine et entière responsabilité des actes d'incendie qui ont ciblé les postes de police et des dégâts occasionnés aux agents qui y travaillent, précise la même source.
Yadh Ben Achour élu au comité des droits de l'Homme des Nations Unies Le juriste Yadh Ben Achour a été élu membre du Comité des droits de l'Homme des Nations Unies, indique un communiqué de l'organisation parvenu hier à l'agence TAP. “Les Etats parties au Pacte international relatif aux droits civils et politiques ont élu M. Ben Achour pour remplacer un autre tunisien, Abdelfattah Amor, décédé le 2 janvier dernier et dont le mandat courrait jusqu'au 31 décembre 2014”, lit-on dans le communiqué. M. Ben Achour briguait ce poste aux côtés de deux autres candidats, Marlon Manuel des Philippines et Ndiarne Gaye, du Sénégal. Avocat, universitaire et expert en droit public et droit constitutionnel, Yadh Ben Achour a notamment présidé la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique. Il a également été doyen de la faculté des sciences juridiques de Tunis et membre du Conseil Constitutionnel dont il a démissionné en 1992. Il enseigne, en outre, à l'institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman. Le comité des droits de l'Homme est un organe composé de 18 experts indépendants chargés de surveiller l'application, par les Etats parties, du Pacte International relatif aux droits civils et politiques.
Ariana: Plus de 221 mille dinars d'indemnisations au profit de 29 entreprises Des indemnisations financières d'une valeur de 221 mille 850 dinars devront être versées au profit de 29 petites entreprises installées à Ariana" class="city">l'Ariana, ayant subi des dégâts variés pendant les événements de la révolution. “La commission régionale ad-hoc a étudié 54 dossiers d'un ensemble de 101”, a indiqué M.Tarek Ben Hamid, chargé du dossier des entreprises endommagées au sein du gouvernorat de Ariana" class="city">l'Ariana. “Les sept réunions tenues (depuis juillet 2011 jusqu'à fin avril 2012) ont été couronnées par la décision de dédommager 29 entreprises tandis que 20 autres dossiers ont été remis à la commission nationale chargée du suivi des dossiers des grandes entreprises endommagées”, a précisé la même source. Quand le front de mer de Kerkennah se fait privatiser… Eh oui, si vous êtes, comme moi, adepte de la ballade en bord de mer à Kerkennah, il va falloir que vous y renonciez la mort dans l'âme et la rage au cœur. En effet, des citoyens si peu au fait des règles élémentaires du savoir-vivre ensemble et de la notion de bien commun, profitent honteusement de l'absence des pouvoirs publics pour annexer la frange littorale devant leur domicile sans aucun scrupule, en toute vergogne. L'un a obstrué le passage avec un énorme portail, étant encore en construction à l'heure où nous écrivons pour vous alerter, nous ne savons pas ce qu'il faudra faire très prochainement pour continuer sa promenade au bord de l'eau: acheter un droit de passage peut être ? –le portail étant flanqué de deux guérites ressemble plus à l'accès d'une forteresse du moyen âge qu'à un accès de villa du 20ème siècle-. L'autre s'est carrément assuré un promontoire pour un bateau à venir qu'il a agrémenté d'une protection en chaînes digne des quais de la Seine. Je m'abstiendrai de tout commentaire sur la laideur de ces constructions tout en béton qui allie à l'étalage de la richesse, celui du mauvais goût et d'absence de culture… une insulte à l'esthétique, une atteinte au patrimoine ! Mais que fait la police municipale ? Mais où sont les pouvoirs publics ? Mais combien nous en coûtera-t-il pour réhabiliter cette île en déperdition, cette nature en perdition ? Pendant ce temps, les pêcheurs de Mellita bloquent l'accès des quais au Ferry Sfax-Kerkennah pour revendiquer un nouveau port, à leur seul usage, et laissent en attente, pendant pas moins de 7 heures, des dizaines de voitures, des centaines de femmes, enfants et personnes âgées … Les pouvoirs publics n'étaient pas là non plus, barricadés derrière le fer forgé de leurs fenêtres, ils attendaient les instructions de pouvoirs plus haut placés ! Wafa Essahli
Accident maritime au port de Sfax 35 blessés dont deux graves Une collision s'est produite hier au port de Sfax entre deux car-ferries assurant la liaison maritime entre Sfax et les ILes Kerkennah. Le bilan définitif s'élève, selon des sources médicales, à 35 blessés dont deux dans un état grave. Le bac « Tounès », qui venait de quitter le port de Sfax vers le coup de 10h40 s'est en effet heurté dans le chenal à l'entrée du port avec le car-ferry « Cercina », qui venait du port de Sidi Youcef, avec semble-t-il, un retard d'une demi-heure. D'après des témoignages recueillis au service des urgences auprès de certains passagers, le choc était d'une telle violence qu'il avait jeté à terre tous les voyageurs à bord et provoqué une grande panique dans leurs rangs. Des ambulances appartenant aux structures sanitaires publiques et à des polycliniques privées ont assuré le transport des blessés au service des urgences qui a accueilli au total 35personnes dont deux dans un état préoccupant. Il s'agit des cas d'une femme enceinte et d'un homme pris en sandwich entre deux véhicules, gardés au service de réanimation. Si l'on ne déplore heureusement aucune perte en vies humaines et si les 33 blessés légers ont pu quitter l'hôpital après avoir reçu les soins nécessaires, il n'en est pas de même pour les dégâts matériels particulièrement subis par le bac « Cercina », ainsi que les véhicules des passagers. Jusqu'à hier après-midi, les causes de l'accident n'ont pas été déterminées. Mais certains passagers indiquent qu'il s'agissait d'un malentendu entre les commandants de bord car la visibilité selon eux n'était pas mauvaise, alors que d'autres penchent plutôt pour la thèse de l'effet des vents violents qui soufflaient sur le port à cette heure-là.