Les graves incidents ayant émaillé non seulement la fin de la rencontre EGSG-CSHL, mais bien avant le match et plus exactement depuis l'arrivée de la délégation banlieusards dans l'enceinte du complexe de Gafsa continuent à défrayer la chronique à Hammam-Lif et à animer tous les cercles de discussion de la ville. Et alors que d'aucun en ville de s'attendre à des mesures fermes à l'endroit des fautifs locaux avec Abderrahmana Baaboura comme chef de file selon les officiels des verts, voilà que la ligue de mettre les pieds dans le plat en convoquant les deux victimes Hammam-Lifoises Mouïne Chaâbani et Arbi Mejri devant le conseil de discipline ! Mesure ayant comme corollaire prévisible l'exacerbation de l'ébullition en ville avec menaces non voilées d'envahir les sièges de la ligue, de la FTF, voire du CNOT de la part des inconditionnels bouillonnant de rage. Suffisant pour que le BD local décide d'organiser une conférence de presse vendredi à 17h à l'hôtel Ezzahra pour élucider les scabreuses et non moins scandaleuses péripéties de cette affaire. Présence de Adel Daâdaâ, Fayçal Boucetta, les membres du BD, Mouïne Chaâbani, Arbi Mejri et l'enfant du club Khaled Hosny.
Recours à la FIFA Je précise que les provocations ont débuté dès notre arrivée au stade avec des menaces pour nos vies en cas de mauvais résultats pour les locaux. A la mi-temps, mes joueurs la peur au ventre ont refusé de reprendre le jeu. Envahissement de nos vestiaires à la fin de la rencontre par des individus avec à leur tête Abderrahmane Baaboura. Ils s'emprirent à Arbi Mejri, Mouïne Chaâbani et à notre délégué Noureddine Baccouchi. Les agents de la garde nationale nous bombardent en plus de bombes lacrymogènes. Imaginez les répercussions de cet acte dans un espace réduit sur des organismes venant de jouer durant 90' avec un besoin « vital » d'oxygène. Tarek Ziadi impliqué dans une affaire louche et appelé à comparaitre devant la justice ne devait pas jouer. La convocation de mes deux joueurs est insensée et injuste et je me battrai jusqu'au bout pour leur cause. S'il le faut, J'en saisirai la FIFA au cas où la ligue persisterait à nous nuire comme elle l'a déjà fait par le passé avec la scandaleuse affaire Dhaouadi-CSS. A ce rythme, le CSHL et le ST seront au purgatoire l'exercice prochain du moment que le huis clos n'est strictement respecté qu'à la capitale avec plus de 3000 personnes garnissant les travées des stades à l'intérieur du pays où les locaux ont recours à tous les stratagèmes illicites pour gagner. Oui nous envisageons sérieusement la possibilité de nous retirer de la compétition car nous ne sommes pas prêts à endeuiller la famille Hammam-Lifoise par la perte de l'un des siens lors de ces déplacements coupe-gorges !
Fayçal Boucetta : «Impossible de gagner en déplacement !» Par les temps qui courent, il est devenu quasiment impossible de gagner en déplacement. Encore heureux de rentrer sain et sauf ! Même les arbitres, les officiels et les forces de l'ordre œuvrent dans ce sens craignant eux aussi pour leur sécurité. En dépit de tous ces aléas, nous garderons nos relations amicales avec tout le monde et ne tomberons jamais dans le piège des représailles.
Mouïne Chaâbani : « De quelle sécurité parle-t-on ? » Nous avons par le passé perdu à la maison ou en déplacement et nous n'avons jamais crée de vagues. Mais l'ambiance était déjà électrique, surchauffée dès notre arrivée au stade. Aucune sécurité pour nous avec le couloir menant aux vestiaires envahis par des bandits, une main courante pullulant de personnes menaçantes et une passivité suspecte des forces de l'ordre. Cerise sur le gâteau, tout le monde sort blanchi dans cette affaire côté agresseurs gafsiens, et on nous traduit Arbi Mejri en moi devant le CD. Le monde à l'envers en somme. Je suis dégouté de ce football pourri et j'ai grandement envie de me ranger des voitures et de quitter ce milieu devenu malsain où les magouilles sont désormais légion.
Arbi Mejri : « Désinformation ! » Je suis stupéfait par les commentaires présentés par les correspondants régionaux que ce soit par voie de presse écrite ou audio-visuelle. De victimes, ils nous ont décrits sciemment comme fautifs. Les dégâts montrés en grandes pompes sont la résultante de l'envahissement de nos vestiaires par Baaboura et sa bande qui ont tout saccagé sur leur passage tels des vandales avec agressions caractérisées sur nous autres joueurs et officiels. Non je ne pense pas avoir recours à la justice du moment que je ne connais pas l'identité de mes assaillants.
Khaled Hosny :« Préserver les intérêts du club » Le CSHL est un glorieux bastion du sport et la violence n'a jamais été dans ses traditions. La situation est grave et nous devons tous nous unir pour protéger le groupe et l'encourager à aller de l'avant tout en restant extrêmement vigilants quant à la sauvegarde des intérêts de notre club. Nous ne quémandons de faveurs de personne, mais en retour nous exigeons, et c'est notre plein droit, que l'éthique soit respectée et qu'on n'empiète pas sur nos plate-bandes en nous marchant impunément dessus !