Les candidats, toutes sections confondues, ont repris ce jour-là, vendredi 15 juin, leur marathon des épreuves comptant pour la première session du baccalauréat, après avoir observé une pause de trois jours (mardi, mercredi et jeudi) suite à la fuite survenue à l'épreuve d'arabe relative à la section Lettres. Cette 5è journée, marquée par une température assez haute, a été consacrée à l'informatique pour les sections Maths, Sciences expérimentales et Sciences techniques. Les candidats en Lettres et en Economie-Gestion ont passé l'épreuve d'histoire-géographie. Rappelons que ces deux matières seront séparées pour la première fois au niveau de la correction. En séance d'après-midi, toutes les branches, excepté les Lettres, ont eu comme épreuve la langue arabe. Pour ce qui est de l'épreuve de l'informatique, il faut signaler que les candidats sont sortis au bout d'une heure et demie un peu désappointés, le sujet étant trop long et peu accessible. C'est l'impression générale qu'on a pu recueillir à partir des candidats interrogés. Quoique cette épreuve soit dotée d'un coefficient faible (0,5), plusieurs candidats ont dû dépasser le temps imparti à cet examen pour pouvoir venir à bout de toutes les questions. Pourtant, d'autres ont pu tirer leur épingle du jeu, en terminant à temps ! Selim : « Franchement, c'est un peu dur ! Mais j'ai quand même fini à temps, il s'agissait, en première partie, d'un tableau à remplir par les valeurs de variables proposées, et puis, il y a le 2ème exercice qui demande beaucoup de calcul. La 2ème partie, celle la plus longue, consiste à analyser un problème en le décomposant en modules et en analysant chacun des modules. Concernant l'épreuve d'histoire-géographie, les littéraires ont eu en histoire deux sujets au choix, dont la première porte sur les nouvelles conditions résultant de la 2ème Guerre Mondiale qui ont favorisé l'indépendance des pays colonisés ; le deuxième traite du Mouvement National entre 1934 et 1936. En géographie, on propose également deux sujets au choix. La première porte sur l'Union Européenne en tant que puissance commerciale et financière à l'échelle mondiale, le second propose deux tableaux à commenter portant sur l'essor économique du Brésil entre 1974 et 2009. Les candidats semblaient satisfaits d'avoir eu de tels sujets qui ne présentaient aucune surprise. Aymen nous a confirmé la chose : « c'est abordable, il n'y a aucune difficulté ni en histoire ni en géographie ! Tous les candidats ont pu travailler les sujets sans aucun problème ! » Quant aux sujets relatifs à la section Economie-Gestion, deux sujets au choix ont été également proposés aussi bien en histoire qu'en géographie. Le Nouveau Destour et le Traité de Versailles et ses retombées sur l'Allemagne ont fait l'objet de l'épreuve d'histoire ; alors que celle de géographie a porté sur l'Union Européenne, tout comme chez les littéraires et, en second lieu, une étude de trois documents portant le développement dans les pays les moins développés au Sahel africain. Si certains candidats en Economie-Gestion affichaient une certaine satisfaction sur leur rendement, d'autres n'étaient pas de bonne humeur à leur sortie de l'examen. Nous avons abordé Riadh qui, tout en faisant la moue, nous annonça avec beaucoup de déception : « J'ai vraiment raté l'épreuve de géographie que j'ai trouvée trop difficile ! J'ai pourtant travaillé le premier sujet d'histoire ! Mais je sais que ce n'est pas suffisant !» Aujourd'hui, samedi 16, la dernière journée de la première session, les candidats auront à affronter la dernière épreuve, celle de la langue de Shakespeare. Espérons que cette session finira dans les meilleures conditions !