La chambre correctionnelle estivale du tribunal de Tunis a traité d'une affaire de cambriolage d'une Bijouterie située au Souk El Berka et dont le principal inculpé n'est autre que le neveu du bijoutier. Cinq personnes ont comparues en état d'arrestation et deux demeurent en fuite.
Le plaignant s'est adressé au commissariat de police pour déclarer qu'au cours de la journée du 3 Juin dernier, sa bijouterie a fait l'objet d'un cambriolage. Il a soupçonné son neveu d'avoir commis ce forfait avec deux autres individus. Il a expliqué que les raisons de ses soupçons par le fait que son neveu a déjà travaillé avec lui en tant que vendeur puis il l'a limogé pour abus de confiance. Il a rajouté que son neveu connaissait très bien les lieux et les emplacements des bijoux assez chers et que l'unique marchandise volée est celle qui est assez cotée sur le marché. La deuxième raison de ses soupçons se basent sur le témoignage d'un maçon qui effectuait des travaux dans le coin a déclaré qu'il a vu le jeune homme accompagné de deux autres individus roder dans le coin.
Il a suffi de quelques jours pour arrêter les cinq coupables. Ils ont avoué leur responsabilité dans le vol perpétré et ont déclaré avoir mis la main sur 19OO gr d'or constitué de bagues, de bracelets et de colliers. Après avoir commis le cambriolage ils ont partagé le butin à parts égales et ont procédé à les vendre. Un bijoutier a acheté une partie du butin, il est en arrêt. Une autre partie du butin est allée chez une dame mariée à l'un des détenus. Elle est aussi en arrêt.
La parole fut donnée aux avocats. Celui de la partie civile représentant les intérêts du plaignant a demandé à ce que les bijoux soient expertisés par le 1èr responsable du souk. Il a demandé le report. L'avocat du principal inculpé a prié le juge d'annoncer le verdict et refuser le report tandis qu'un autre avocat a demandé la liberté conditionnelle d'un des accusés.