Les problèmes financiers endurés stoïquement et résolus en partie par Nabil Baïr ont fini par avoir leurs répercussions sur les inconditionnels locaux avec comme conséquence une rue en ébullition menaçant de bloquer toutes les sociétés de la région ne venant pas en aide au club. Le courroux de la ville est motivé par le fait qu'à titre d'exemple, le complexe chimique alloue une centaine de millions à chaque club de Gabès pour seulement quelques 50 mille dinars aux Gafsiens la pollution de l'environnement gafsien en sus. Phosphate Gafsa y va annuellement de la rondelette somme de 310 millions pour l'Etoile de Metlaoui appartenant à la ligue 3 alors qu'El Gaouafel appartenant à la nationale (A) en perçoit en théorie et nullement régulièrement 350 millions. Ce ras le bol des Gafsiens devant tant d'injustices sera traduit sous peu par une paralysie totale des activités de toutes les entreprises de la région à moins qu'elles ne reconsidèrent leur position vis-à-vis des caisses du club en ouvrant comme il se doit les vannes. Une entreprise avertie en vaut deux comme on dit...