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Trafic aux dépens de la CNAM
Enquête
Publié dans Le Temps le 22 - 02 - 2013

Carnet de soins payant falsifié et l'imposteur écroué
Le malade concerné se déclare de bonne foi et trahi par le baratinage de l'agent impliqué
Jamais, deux sans trois. C'est l'occasion de le dire, dans ce cas. C'est la troisième affaire délictueuse qui se produit en si peu de temps à la CNAM, cela ne rassure pas le commun des assurés, encore moins Madame le PDG...
Ceci étant, « Madame CNAM » ne semble pas née sous la bonne étoile. Et le chiffre treize, de l'année deux mille treize, maudit et honni par la chiromancie, ne semble pas prêt à laisser la brave dame tranquille et à l'aise... Qui mène, depuis les fêtes du jour de l'An, la « bagarre » contre la malversation et la corruption dans la totale discrétion. Elle aurait peut-être ses bonnes raisons de se taire et de tout, taire pour épargner le prestige de ses pairs. Quitte à nous laisser « tournoyer » et tourner en rond, en quête d'éléments aussi solides que le béton. Et même les deux collaborateurs es-qualité désignés nommément pour nous renseigner convenablement et promis pour nous tendre la main, depuis les premiers jours, se seraient résolu de ne nous jamais dire un petit « Allo ! Bonjour ! ». C'est le problème de toujours ! On ne nous dit un grand bonjour gentil que, pour nous dire : « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! Tout est parfait ! Nous sommes à complimenter et à galonner ! ».
Cela dit sans avoir presque rien dit sur ce qu'il y a à dire sur l'éternel obstination dans l'obstruction et le blocage de l'information, passons sans plus tarder à l'événement du moment.
Rebelote le faux !
Après les scandaleuses affaires de trafic de bons d'optiques médicales et de bulletins de soins fictifs, l'on ne quitte pas le fictif. Pour parler, aujourd'hui, d'une fraîche affaire de carnet de soins fictif, servi, moyennant finances à un faux ayant droit.
Ce qui aurait fait frissonner de tout son corps la dame pilote de la CNAM, c'est que le méfait déploré s'est produit dans un grand centre pilote celui de l'Ariana, en l'occurrence, voulu modèle dans le service « vite fait et bien fait ».
Ce qui expliquerait peut être, la propension des responsables de céans à ne pas ébruiter l'affaire et de la résoudre intra-muros, par le canal interne disciplinaire, sans traîner quiconque au prétoire, étalant, devant la grande galerie de badauds, de telles déboires. Surtout que le faussaire s'est d'emblée montré prêt à tout révéler et tout rembourser. Et il suffisait alors à tous les protagonistes de se taire pour sortir, propre comme un sou neuf, de cette galère...
L'unique complice, à la fois à plaindre et à ne pas blâmer est un tunisien ayant longtemps vécu à l'étranger (en Italie). Terrassé par une affreuse maladie, il rentre définitivement au pays.
Même le carnet bleu des malheureux !
Où il a cherché tant bien que mal à gagner sa vie, en bougeant de temps à autres, au gré de sa santé, au volant de son camion. Qu'il avait importé, dans le cadre d'un retour définitif à ses contrées.
Etant donné ses soucis vitaux de se faire soigner, il a tôt fait d'adhérer au régime des travailleurs indépendants, à la basse catégorie, pour régler trimestriellement le minimum d'argent. Surtout que sa santé a toujours mis son budget en « mauvaise santé ». L'essentiel était d'obtenir un carnet de soins, même s'il est bleu, destiné à la grande masse de malheureux (filière publique de soins). Qui répond médiocrement aux besoins en médicaments et en soins...
N'ayant pu reconduire la validité du carnet des « mal-soignés », après s'être longtemps abstenu de régler ses cotisations (à la CNSS), il est allé joindre l'un des guichets du centre-pilote de l'Ariana, pour soumettre son cas.
Marché conclu !
Là, le préposé de service, lui propose de grands services tout particuliers, permettant à l'un de mieux soigner sa santé, et à l'autre de rééquilibrer son budget, transaction acceptée sans hésiter, marché conclu et concrétisé. Un acompte de six cents dinars est, rubis sur l'ongle, aussitôt versé.
Le malade, en mal d'assurance-maladie, promet d'acquitter le reste du montant exigé (mille dinars sur mille six cents dinars) dès que possible.
Et en contrepartie, le visiteur se ferait remettre la « planche du salut », le carnet jaune du tiers payant, garantissant des soins convenables et satisfaisants.
La santé n'a pas de prix
Sitôt les gros sous ramassés sou par sou, il a ramassé sa carcasse, traînant ses godasses vers le guichet de l' « as des as ». Vite fait, bien fait. Le malade oublie pour un temps, les maux le déchirant quitte illico les lieux, sautillant joyeusement, allant plus vite que la musique, vers le toubib. Qui va tout mettre en musique, pour tenter de sauver la peau de celui qui n'a plus que la peau sur les os...
Et l'on commence les soins à grands frais, courant « au trot au galop » derrière le mal ayant trop trotté et trop avancé en roue libre, faute de bon traitement, le jugulant à temps...
Telle sœur Anne...
Aux multiples bulletins de soins, successivement remis « dans les règles de l'art », l'homme qu'une méchanceté hépatite « C » tenaille, n'a reçu ni sou ni maille. Les va-et-vient entre le « non assuré » concerné et le guichetier mal intentionné aboutissent à chaque fois à des promesses, calmant de moins en moins l'esprit et la douleur Et telle sœur Anne (dont parlait Perrault)... le quinquagénaire n'a rien vu pointer à l'horizon ! Rien que des réponses expéditives et du « bidon » marmonnées à la hâte par le même larron !
Ça casse pour l' « as des as » !
Et comme dit le vieux dicton « Tout passe, tout lasse, tout casse... » Un point final est finalement mis à la comédie de l' « as des as ». Et le caissier d'ici est sommé de passer à la caisse d'ailleurs, pour payer « cash » le « bonheur » budgétaire, sadiquement tiré de l'homme des grands malheurs...
En effet, la coïncidence a voulu que l'intéressé courant derrière « ses » deniers, se trouve un beau matin, nez à nez avec un autre guichetier. Remplaçant l'agent titulaire, responsable du calvaire, endeuillé alors par le décès de son père. L'œil neuf et objectif de l'agent intérimaire a tôt fait de repérer le caractère louche et peu ordinaire de l'affaire. Et de s'assurer que le carnet de soins présenté était faux et « frappé ». La hiérarchie est alors alertée. Et l'enquête a vite démarré avec le faux assuré et l'agent « doublement » endeuillé ! Malgré les aveux complets du guichetier impliqué, sa détermination à tout rembourser, l'affaire a été soumise au parquet. Et c'est la police de l'Ariana-ville, commandée par une brave dame, tout comme à la CNAM, qui a été mandatée pour enquêter, et tout décortiquer...
Tout s'éteint, sauf l'action publique qui y tient
Là aussi, l'agent sans scrupule n'a pas cherché à tergiverser et a tout reconnu et avoué. Il a vite fait de tout remboursé. Malgré cela, et en dépit de la clémence, confirmée noir sur blanc par le bonhomme en question, le mis en cause ne s'est pas fait évité les ténèbres de la prison. L'action publique n'est pas éteinte et court toujours derrière qui a mal couru et sprinté derrière l'argent.
Le malade crie, avoir été trahi !
Dans sa déposition, le faux assuré a nié avoir eu l'intention de corrompre le protagoniste. Celui-ci lui ayant, dit-il, simplement promis de l'aider à régler par facilité de paiement, son débit (5000 dinars) envers la CNSS, l'ayant privé de poursuivre son parcours de soins dans la filière privée.
Et que son seul souci était de sauver sa vie, sans se créer d'autres ennuis, lui compliquant davantage la vie. Se disant trahi par les propos rassurants de son vis-à-vis, au véritable dessein mal compris depuis que les premiers contacts avaient été entrepris. Au poste de l'Ariana-ville l'enquête se poursuit, sous la conduite de la bonne dame qui semble bien maîtriser la partie, dont l'amorce et l'entame avait été provoqué par l'autre bonne dame de la CNAM.
L.D
Enquête
Trafic aux dépens de la CNAM
Enquête de Larbi DEROUICHE
Carnet de soins payant falsifié et l'imposteur écroué
Le malade concerné se déclare de bonne foi et trahi par le baratinage de l'agent impliqué
Jamais, deux sans trois. C'est l'occasion de le dire, dans ce cas. C'est la troisième affaire délictueuse qui se produit en si peu de temps à la CNAM, cela ne rassure pas le commun des assurés, encore moins Madame le PDG...
Ceci étant, « Madame CNAM » ne semble pas née sous la bonne étoile. Et le chiffre treize, de l'année deux mille treize, maudit et honni par la chiromancie, ne semble pas prêt à laisser la brave dame tranquille et à l'aise... Qui mène, depuis les fêtes du jour de l'An, la « bagarre » contre la malversation et la corruption dans la totale discrétion. Elle aurait peut-être ses bonnes raisons de se taire et de tout, taire pour épargner le prestige de ses pairs. Quitte à nous laisser « tournoyer » et tourner en rond, en quête d'éléments aussi solides que le béton. Et même les deux collaborateurs es-qualité désignés nommément pour nous renseigner convenablement et promis pour nous tendre la main, depuis les premiers jours, se seraient résolu de ne nous jamais dire un petit « Allo ! Bonjour ! ». C'est le problème de toujours ! On ne nous dit un grand bonjour gentil que, pour nous dire : « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! Tout est parfait ! Nous sommes à complimenter et à galonner ! ».
Cela dit sans avoir presque rien dit sur ce qu'il y a à dire sur l'éternel obstination dans l'obstruction et le blocage de l'information, passons sans plus tarder à l'événement du moment.
Rebelote le faux !
Après les scandaleuses affaires de trafic de bons d'optiques médicales et de bulletins de soins fictifs, l'on ne quitte pas le fictif. Pour parler, aujourd'hui, d'une fraîche affaire de carnet de soins fictif, servi, moyennant finances à un faux ayant droit.
Ce qui aurait fait frissonner de tout son corps la dame pilote de la CNAM, c'est que le méfait déploré s'est produit dans un grand centre pilote celui de l'Ariana, en l'occurrence, voulu modèle dans le service « vite fait et bien fait ».
Ce qui expliquerait peut être, la propension des responsables de céans à ne pas ébruiter l'affaire et de la résoudre intra-muros, par le canal interne disciplinaire, sans traîner quiconque au prétoire, étalant, devant la grande galerie de badauds, de telles déboires. Surtout que le faussaire s'est d'emblée montré prêt à tout révéler et tout rembourser. Et il suffisait alors à tous les protagonistes de se taire pour sortir, propre comme un sou neuf, de cette galère...
L'unique complice, à la fois à plaindre et à ne pas blâmer est un tunisien ayant longtemps vécu à l'étranger (en Italie). Terrassé par une affreuse maladie, il rentre définitivement au pays.
Même le carnet bleu des malheureux !
Où il a cherché tant bien que mal à gagner sa vie, en bougeant de temps à autres, au gré de sa santé, au volant de son camion. Qu'il avait importé, dans le cadre d'un retour définitif à ses contrées.
Etant donné ses soucis vitaux de se faire soigner, il a tôt fait d'adhérer au régime des travailleurs indépendants, à la basse catégorie, pour régler trimestriellement le minimum d'argent. Surtout que sa santé a toujours mis son budget en « mauvaise santé ». L'essentiel était d'obtenir un carnet de soins, même s'il est bleu, destiné à la grande masse de malheureux (filière publique de soins). Qui répond médiocrement aux besoins en médicaments et en soins...
N'ayant pu reconduire la validité du carnet des « mal-soignés », après s'être longtemps abstenu de régler ses cotisations (à la CNSS), il est allé joindre l'un des guichets du centre-pilote de l'Ariana, pour soumettre son cas.
Marché conclu !
Là, le préposé de service, lui propose de grands services tout particuliers, permettant à l'un de mieux soigner sa santé, et à l'autre de rééquilibrer son budget, transaction acceptée sans hésiter, marché conclu et concrétisé. Un acompte de six cents dinars est, rubis sur l'ongle, aussitôt versé.
Le malade, en mal d'assurance-maladie, promet d'acquitter le reste du montant exigé (mille dinars sur mille six cents dinars) dès que possible.
Et en contrepartie, le visiteur se ferait remettre la « planche du salut », le carnet jaune du tiers payant, garantissant des soins convenables et satisfaisants.
La santé n'a pas de prix
Sitôt les gros sous ramassés sou par sou, il a ramassé sa carcasse, traînant ses godasses vers le guichet de l' « as des as ». Vite fait, bien fait. Le malade oublie pour un temps, les maux le déchirant quitte illico les lieux, sautillant joyeusement, allant plus vite que la musique, vers le toubib. Qui va tout mettre en musique, pour tenter de sauver la peau de celui qui n'a plus que la peau sur les os...
Et l'on commence les soins à grands frais, courant « au trot au galop » derrière le mal ayant trop trotté et trop avancé en roue libre, faute de bon traitement, le jugulant à temps...
Telle sœur Anne...
Aux multiples bulletins de soins, successivement remis « dans les règles de l'art », l'homme qu'une méchanceté hépatite « C » tenaille, n'a reçu ni sou ni maille. Les va-et-vient entre le « non assuré » concerné et le guichetier mal intentionné aboutissent à chaque fois à des promesses, calmant de moins en moins l'esprit et la douleur Et telle sœur Anne (dont parlait Perrault)... le quinquagénaire n'a rien vu pointer à l'horizon ! Rien que des réponses expéditives et du « bidon » marmonnées à la hâte par le même larron !
Ça casse pour l' « as des as » !
Et comme dit le vieux dicton « Tout passe, tout lasse, tout casse... » Un point final est finalement mis à la comédie de l' « as des as ». Et le caissier d'ici est sommé de passer à la caisse d'ailleurs, pour payer « cash » le « bonheur » budgétaire, sadiquement tiré de l'homme des grands malheurs...
En effet, la coïncidence a voulu que l'intéressé courant derrière « ses » deniers, se trouve un beau matin, nez à nez avec un autre guichetier. Remplaçant l'agent titulaire, responsable du calvaire, endeuillé alors par le décès de son père. L'œil neuf et objectif de l'agent intérimaire a tôt fait de repérer le caractère louche et peu ordinaire de l'affaire. Et de s'assurer que le carnet de soins présenté était faux et « frappé ». La hiérarchie est alors alertée. Et l'enquête a vite démarré avec le faux assuré et l'agent « doublement » endeuillé ! Malgré les aveux complets du guichetier impliqué, sa détermination à tout rembourser, l'affaire a été soumise au parquet. Et c'est la police de l'Ariana-ville, commandée par une brave dame, tout comme à la CNAM, qui a été mandatée pour enquêter, et tout décortiquer...
Tout s'éteint, sauf l'action publique qui y tient
Là aussi, l'agent sans scrupule n'a pas cherché à tergiverser et a tout reconnu et avoué. Il a vite fait de tout remboursé. Malgré cela, et en dépit de la clémence, confirmée noir sur blanc par le bonhomme en question, le mis en cause ne s'est pas fait évité les ténèbres de la prison. L'action publique n'est pas éteinte et court toujours derrière qui a mal couru et sprinté derrière l'argent.
Le malade crie, avoir été trahi !
Dans sa déposition, le faux assuré a nié avoir eu l'intention de corrompre le protagoniste. Celui-ci lui ayant, dit-il, simplement promis de l'aider à régler par facilité de paiement, son débit (5000 dinars) envers la CNSS, l'ayant privé de poursuivre son parcours de soins dans la filière privée.
Et que son seul souci était de sauver sa vie, sans se créer d'autres ennuis, lui compliquant davantage la vie. Se disant trahi par les propos rassurants de son vis-à-vis, au véritable dessein mal compris depuis que les premiers contacts avaient été entrepris. Au poste de l'Ariana-ville l'enquête se poursuit, sous la conduite de la bonne dame qui semble bien maîtriser la partie, dont l'amorce et l'entame avait été provoqué par l'autre bonne dame de la CNAM.

Enquête de


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