Repêchage et identification d'un troisième corps La coque du chalutier « la Victoire », qui avait fait naufrage le 28 février 2013, au large des côtes de Kerkennah, a été repérée hier, mardi 12 mars 2013, à six heures du matin lors de l'opération de ratissage, dans une zone définie en collaboration avec des armateurs dont Maher Mallek. La coque a été retrouvée à quatre miles marins, soit environs à huit kilomètres de l'endroit défini par la marine nationale et à deux cents mètres du premier point où elle avait été retrouvée samedi 02 mars 2013. : elle a accrochée les filets du chalutier « Sofiane 2 », au cours d'un trait de chalutage. La confirmation de l'existence de l'épave par a été ensuite donnée par deux plongeurs de la protection civile qui ont pu en lire le nom et le numéro matricule, soit « La Victoire BI 88 et la situer à 53 mètres de profondeur, c'est-à-dire pas encore échouée, ce qui lui laissait la possibilité de bouger, éventuellement de migrer sous l'effet des courants marins et de se perdre de nouveau de vue. Par conséquent, on a pris la précaution de la rattacher à une bouée pour éviter ce risque, en suivant tous ses mouvements. Mais auparavant, et plus précisément le lundi après-midi, un deuxième corps a été retrouvé flottant sur la surface de l'eau par des pêcheurs au cap Ras El Bech, au large de Sidi Youssef. Transporté au CHU Habib Bourguiba, le corps a été identifié par le cuisinier du chalutier sinistré, resté sur le continent lors de la sortie désastreuse du bateau, ainsi que par l'un des ses proches : il s'agit de Sami El Manâa, marié et père de trois enfants, désormais trois orphelins sans soutien familial. Hier matin, vers le coup de midi trente, un troisième corps a été retrouvé par l'équipe formée de quatre hommes-grenouilles de la marine nationale et trois plongeurs privés, à proximité de l'épave mais à soixante mètres de profondeurs cette-fois-ci. Ramené à la morgue du CHU à Sfax , le corps a été reconnu. A signaler que les recherches ont été suspendues hier après-midi pour des raisons météorologiques et surtout techniques, le nombre de plongées étant limité à deux par jour pour les équipes de plongeurs.