Il était dans les plans des responsables béjaois d'envoyer les troupes en stage à la capitale loin de la pression prévalant à Béja. Car faut-il le souligner encore avec force, la colère et la réprobation de la rue ne semblent pas prendre le chemin de s'estomper en dépit des assurances de Wadï El Jery de plancher sur le lourd dossier des injustices qui ont entravé la bonne marche des cigognes. Mais au dernier moment, un problème de taille surgit sur le plan logistique ce coup –ci. Des correspondanses émanant des responsables des annexes de Radès et d'El Menzah stipulaient que ces aires de jeu ne pourraient leur être allouées car occupées par d'autres écuries depuis longtemps déjà. Les contacts sont alors établis avec l'Espérance Sportive de Tunis au vu des très bonnes relations unissant les deux clubs. Et il n'est pas exclu que les « sang et or » accordent aux cigognes l'opportunité de s'entrainer sur l'un des nombreux terrains du parc(B) en dehors du central bien sûr encore en rénovation. Quid de la suspension de Arfaoui ? Mokhtar Arafaoui a lourdement disjoncté lors du match des siens contre le CA à Radès suite à l'arbitrage désastreux de Elyes Souiden. D'ailleurs ce dernier écopa à juste titre d'une mise à l'écart de deux mois histoire de calmer la colère des cigognes et de lui permettre dans la foulée de recouvrer ses esprits et de ...réviser certains aspects du code de l'arbitrage et de la morale avec respect de la neutralité, de l'éthique. Dans la foulée, la note pour l'entraineur des béjaois fut très salée avec une sanction de 4 matches d'interdictions de banc. Le président de la FTF promit d'intercéder en faveur de Arfoui. Mais une semaine déjà depuis cette entrevue et rien ne pointe à l'horizon. La compétition reprenant ses droits pour ainsi dire demain, la rue à Béja attend avec fébrilité que Wadï El Jery mette ses promesses à exécution.