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Même l'octogénaire n' a pas échappé !
Publié dans Le Temps le 28 - 04 - 2013

La pauvre vieille savait certainement que bon nombre de malfrats, essentiellement parmi ceux graciés ces derniers temps, rodent un peu partout, mais elle était sûrement, en revanche, convaincue qu'il ne lui arriverait aucun mal, vu bien entendu son âge avancé. Elle avait une certaine foi en ces gens, quitte à être des délinquants, s'attaquant aux paisibles et innocents citoyens. Bref, elle était, la malheureuse, persuadée qu'elle serait épargnée.
Sauf, cependant, qu'elle a compté sans la lâcheté de certains énergumènes sans foi ni loi, justement, profitant donc de la moindre aubaine se présentant sur un plateau. Comme ce fut le cas pour ce type dont elle a croisé le chemin, récemment, se trouvant soudainement devant la bonne grand-mère et salivant à sa vue. D'autant que le coin était très peu fréquenté, pour ne pas dire carrément désert.
Et voilà qu'une subite impulsion lui dictait de la soulager de ses biens, aussi maigres soient-ils. D'ailleurs, il n'a trouvé aucune peine pour la traîner jusqu'à un coin isolé, où il comptait lui subtiliser tout ce qu'elle portait ayant une certaine valeur. Sa proie, toujours sous l'effet de l'hypnose de cet instant inimaginable pour elle, ne pouvait esquisser le moindre mouvement de défense. D'ailleurs, le pouvait-elle ! Le déséquilibre des forces en présence était largement du côté de l'assaillant. Ce qui explique qu'elle n'a eu aucune réaction, même d'essayer un quelconque appel au secours. La malheureuse s'était certainement résignée à perdre la dérisoire somme d'argent dont elle était en possession, comme elle était également prête à lui céder volontairement son portable, vieux d'une dizaine d'années, ainsi qu'une petite bague, en faux bijoux, qui ornait son doigt.
Mais le gus n'était pas satisfait, pour autant, il était persuadé que sa victime, en se montrant aussi docile et résignée, tentait de dissimuler d'autres objets beaucoup plus importants, et décidant dans la foulée de lui imposer une fouille rigoureuse et rapprochée. C'est peut-être à force de la tripoter que ses lubies se sont éveillées et qu'une idée, farfelue et saugrenue, lui a effleuré l'esprit, avant de se muer en une soudaine obsession. En tout cas, profitant toujours de leur solitude dans ce coin tranquille, il n'a pas hésité à abuser de sa proie, malgré ses tentatives désespérées de s'y opposer. Une fois repu, il l'a lâché, pour disparaître dans la nature, laissant la victime hébétée et ne croyant nullement à ce qui lui est arrivé. Une agression qui lui a valu par ailleurs d'être internée pendant deux jours dans un établissement hospitalier.
Ce n'est qu'à son réveil de sa torpeur qu'elle a réalisé l'ampleur du désastre, du déshonneur qui l'a frappée, s'empressant dès lors de rejoindre le poste le plus proche et déposer plainte, tenant à poursuivre en justice son bourreau. Il lui était facile de donner une description détaillée du gus, indice très important permettant aux enquêteurs de mener rapidement et rondement l'affaire pour interpeller l'agresseur, qui est allé se réfugier chez un proche, et le soumettre à l'interrogatoire d'usage. Comme s'il s'y attendait, le gaillard n'a opposé aucune résistance pour avouer son forfait et d'autres vols qu'il a accomplis depuis sa sortie de prison, c'est-à-dire depuis le moment où il a bénéficié de la grâce…
M.B.AHMED

Séquences filmées d'un viol pour faire chanter le mari
La victime est une dame mariée, mère de trois enfants. Elle s'attelait à veiller aux soins de ses enfants et de son mari qui trime à longueur de journées pour subvenir aux besoins de sa famille. Malheureusement cette affaire est venue mettre fin à son bonheur car les préjudices du viol qu'elle a subi laisseraient des séquelles graves. Des séquelles au niveau de son comportement car elle est sujette à des crises émotionnelles ensuite elle doit faire face à une nouvelle situation difficilement admise par la société.
Le jour des faits la dame a quitté son domicile de bon matin pour aller s'approvisionner au marché de la ville. Elle devait préparer le déjeuner.
Elle marchait à pas lents. Elle regardait au passage les étalages des vitrines. Tout cela lui faisait plaisir d'autant plus qu'il attirait sa curiosité des produits nouveaux qu'éventuellement elle compte acheter.
Alors qu'elle errait dans tous les sens, elle a senti une main se poser sur ses épaules tandis qu'une pointe de couteau lui a collé au corps. Prise de panique, elle a essayé de s'évader, de courir afin d'échapper mais un deuxième individu l'a tenue fermement. Elle a été conduite de force sous la menace de couteaux dans une demeure inhabitée.
Tabassée sauvagement, elle a été contrainte au silence. Ses larmes et ses supplices n'ont éveillé aucun sentiment de pitié auprès de ses ravisseurs, bien au contraire, les deux mecs la forçaient au pire des sévices tels deux bourreaux en pleine activité de torture.
Que pouvait- elle faire ? Les deux individus l'ont violée à tour de rôle. Le pire c'est qu'au moment où l'un d'eux était en train de commettre son acte ignoble, son complice prenait plaisir à filmer la scène. Les séquences serviraient plus tard à contraindre le mari à l'échange des photos contre une somme importante d'argent.
Ils ont quitté les lieux après avoir assouvi leurs instincts bestiaux.
La dame a repris ses forces et a pris la direction du commissariat de police pour relater aux policiers le drame qu'elle a vécu.
Pendant ce temps, le mari était à son lieu de travail. Il reçut un appel téléphonique de la part d'un inconnu. Ce dernier voulait le faire chanter. Il lui a proposé de lui vendre les photos de sa femme pratiquant l'acte sexuel contre une importante somme d'argent. Il lui a fixé un délai limité dans le temps. C'est ce dont a profité l'époux pour rejoindre sa femme aux locaux de la police.
Un plan assez bien élaboré a été préparé par les policiers pour arrêter les deux bandits. Le mari a donc téléphoné à la personne avec qui il était en contact et a fait mine d'accepter l'échange. Un rendez vous a été pris.
Ceci a permis aux agents de la brigade criminelle d'arrêter l'individu. Il s'est avéré être un recherché pour plusieurs graves délits commis. Son casier judiciaire prouve qu'il est assez dangereux et prêt à tuer s'il le faut pour atteindre ses objectifs.
La dame a fait l'objet d'une expertise médicale qui a démontré qu'elle a été sauvagement agressée et violée à plusieurs reprises. L'inculpé arrêté a avoué son forfait et reconnu avoir planifié avec son complice le kidnapping de la femme. Ce dernier court toujours mais la vigilance des forces de l'ordre finirait par avoir gain de cause. Il sera arrêté et bientôt.
Il ne faut pas être juriste pour dire que les deux inculpés écoperaient d'une lourde peine. Toutefois, quel que soit le verdict, il ne compenserait jamais le préjudice subi. Ces individus doivent disparaître de notre société pour sauvegarder la sécurité des citoyens.
AA

Procès des assaillants du mausolée Saïda Manoubia
La première chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a siégé pour statuer sur l'affaire du mausolée Saïda Manoubia, envahi par des assaillants malfaiteurs.
C'est au cours de la nuit du 15 au 16 Octobre 2012, qu'un groupe de malfaiteurs ont escaladé les murs du mausolée. A l'aide de cordes, ils ont pu descendre au préau et s'introduire dans la chambre où se trouve le tombeau. Ils ont versé de l'essence et l'ont totalement incendié.
En parallèle, d'autres membres du groupe ont cambriolé les lieux et commis des vols sur les dames qui y résident. Un autre membre a attenté à la pudeur d'une locataire. Tous ces délits ont été commis en utilisant les menaces à armes blanches portées par les assaillants. Des épées, des haches de bouchers et des couteaux du genre grand calibre.
La Direction régionale des affaires criminelles a été saisie de l'affaire. Les investigations ont permis dans un premier temps d'identifier les malfaiteurs, ensuite de les arrêter.
L'acte d'accusation stipule que les inculpés seront jugés pour Vol qualifié à l'intérieur d'un domicile habité avec graves agressions sur les résidentes, Incendie d'un lieu saint et profanation d'une tombe, attentat à la pudeur contre une personne avec menace d'arme blanche.
Tous ces délits seront jugés selon les articles 82, 208, 260,307, 131,132 et 228 du code des procédures pénales.
A l'appel des inculpés. Ils étaient présents en état d'arrestation. Deux parmi les membres de la bande sont encore en fuite. Ils seront jugés par contumace.
Suite à la demande des avocats, le juge a reporté l'affaire à une date ultérieure.
AA

Elle balafre le visage de sa voisine
L'utilisation d'armes blanches n'est plus l'apanage du seul sexe masculin, la contagion a atteint les femmes.
Deux voisines se sont rencontrées au coin d'une rue de leur quartier. La plaignante a été surprise de voir l'inculpée lui débiter un tas de qualificatifs abjects. Elle l'a traitée de tous les noms, l'insultant et la déshonorant ce qui a poussé la victime à rebrousser chemin dans le but d'éviter que les choses s'empirent et prennent une grave tournure. Mais elle n'a pas réussi car l'inculpée l'a suivie et à l'aide d' un couteau qu'elle cachait sous ses vêtements, elle lui a porté un terrible coup au niveau de la joue lui balafrant le visage. Tout de suite après elle a quitté les lieux.
La victime a déposé plainte et a demandé à poursuivre pénalement sa voisine. Elle a remis un certificat médical mentionnant la gravité de la blessure et les séquelles qu'elle a engendrées.
Arrêtée, l'inculpée a reconnu avoir agressé sa voisine et déclaré qu'elle avait agi sous l'emprise de la colère. Elle a justifié son acte pour un ancien différent qui les a opposées.
Elle a été traduite en état d'arrestation devant une chambre correctionnelle du tribunal de Tunis qui l'a condamnée à une peine d'une année et six mois de prison ferme.
AA

Ils braquaient pour se droguer
Deux jeunes délinquants ont pris l'habitude de braquer des citoyens et particulièrement les chauffeurs des bus de transport rural. Ils ont agi pendant une bonne période dans l'impunité totale puisque les victimes évitaient les plaintes de peur de leur riposte. Ils ont pris pour quartier de leurs opérations la petite ville de Mohammedia, dans la banlieue Sud Est de la capitale.
A chaque intervention ils brandissaient des épées et des couteaux grands calibres avec lesquels ils menaçaient les chauffeurs ou tout autre qui résistait. Ainsi ils ont toujours réussi à mettre la main sur les recettes des chauffeurs ainsi que les téléphones portables et argents des passagers embarqués.
Une fois l'opération réussie, ils prenaient la fuite pour se cacher quelque part.
C'est donc à la suite de plusieurs plaintes que les agents de la brigade de recherches et d'interventions ont décidé d'arrêter les deux coupables. Ils ont réussi à les capturer après leur avoir tendu un piège. Ainsi ils ont été arrêtés en flagrant délit de braquage à main armée.
Lors de l'interrogatoire, les enquêteurs ont constaté que les deux coupables avaient un comportement anormal. Ils ont poussé les questions pour découvrir qu'ils se piquaient de produits stupéfiants. Ils utilisaient du Subitex (produit stupéfiant classé dans la catégorie B) qu'ils achetaient à un prix fort.
Ils ont été incarcérés en attendant la fin de l'enquête. Ils doivent répondre devant la justice de plusieurs délits.
Braquages à Main armée
Port et utilisation d'arme blanche sans autorisation
Détention et consommation de produits stupéfiants.


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