Stade de Radès : Temps frais Pelouse en bon état Arbitrage de Mourad Ben Hamza secondé par Mohsen Ben Salem et Adel Dérouiche Avertissements : Dhaouadi, Afful, Antar Yahia, Ben Cherifia Ali Mâaloul, Mamane, Ndong Brahim, Sassi, Boulâabi Carton rouge de Ali Mâaloul pour somme d'avertissements Buts : Akaïchi (36')- Loueti (59'-63') Formations : EST : Moez Ben Chrifia, Antar Yahia, Khalil Chammam, Sameh Derbali (Nefzi 90'), Chamseddine Dhaouadi, Karim Aouadhi (Iheb Msakni 33'), Wasssim Naghmouchi, Houcine Ragued, Mohamed Youssef Blayli, Harrisson Afful, Ahmed Akaïchi. CSS : Rami Jeridi, Ali Mâaloul, Idrissa Kouyate, Wasssim Kammoun (Houssem Loueti 58') , Ghazi Challouf, Bassem Boulâabi, Sassi Ferjani, Mahmoud Ban Saleh, Fakhreddine Ben Youssef, Brahim Ndong, Issufu Mamane. D'entrée de jeu, le sommet entre l'Espérance de Tunis et le Club Sportif Sfaxien fut animé et disputé. Les « Noir et Blanc » furent les premiers à se montrer menaçants par le biais de Fakhreddine Ben Youssef. Le clubiste sfaxien fut à deux doigts d'ouvrir le score à la deuxième et à la cinquième minute. En l'espace de cinq minutes, le CSS afficha légitimement ses ambitions en remportant les premiers duels et en dominant le milieu de terrain espérantiste. De leurs côtés, les « Sang et Or » furent plus longs à rentrer dans le match. Il est vrai que les absences de Traoui et Mouelhi y étaient pour beaucoup dans cette entame de rencontre difficile. D'ailleurs, ils n'inquiétèrent vraiment Rami Jridi que vers la trente-cinquième minute par le biais de Akaïchi suite à un service de Msakni. Ce dernier venait de suppléer Aoudhi qui s'était blessé (33'). La rentrée de Msakni avait, par ailleurs, stabilisé l'entrejeu espérantiste. Il apporta sa maîtrise et… sa Fraîcheur physique. Dans les minutes qui suivirent (36'), Akaïchi, encore lui, trouva la faille en fusillant du pied droit le keeper « Noir et Blanc » qui n'a rein pu faire. L'avant-centre espérantiste a presque tout fait. Il était au bon endroit pour réceptionner une deuxième balle suite à un corner d'Afful. L'attaquant espérantiste, du pied droit, ne laissa aucune chance à Rami Jridi. La réaction des Sfaxiens fut immédiate. Kouyate manqua le cadre, le dos tourné à la cage de Ben Chrifia. Sa tête était à la réception d'un coup-franc bien exécuté par Mâaloul. Et puis plus rien jusqu'au coup de siffler final de cette première mi-temps au cours de laquelle les deux équipes s'illustrèrent par intermittence. Ce fut d'abord le CSS et puis l'EST qui fit preuve d'un réalisme à l'italienne. Avec une avance d'un, les coéquipiers de Akaïchi regagnèrent les vestiaires. Ils étaient toutefois conscients que la deuxième période allait être encore plus difficile que la première… On ne manquera pas de signaler la prestation douteuse de Mourad Ben Hamza qui distribua des cartons des deux côtés avec toutefois un excès de zèle qui ne profite à aucune des deux équipes en présence. L'arbitre persiste et signe Mourad Ben Hamza tenait à être la vedette incontestée de ce choc en accordant un penalty aussi douteux que sa prestation en première mi-temps. Lors d'une balle aérienne disputée entre Antar et un attaquant « Noir et Blanc », il interpréta à sa manière la chute de ce dernier pour siffler un tir au but que Mahmoud Ben Salah rata maladroitement (48'). Les coéquipiers de Ben Chrifia s'en sortent miraculeusement préservant ainsi leur maigre avance jusqu'à la rentrée de Houssem Loueti qui était à la réception d'une remise d'un coéquipier. Sa reprise de volée ne laissa aucune chance à Ben Chrifia. Loueti doubla la marque quelques minutes plus tard après un deuxième penalty, encore plus douteux, accordé par Ben Hamza et provoqué par Ben Youssef (63'). La physionomie de la rencontre changea complètement avec cette fois-ci une espérance qui joue contre la montre et contrainte à se jeter aveuglément en attaque tout en comptant sur une supériorité numérique après l'expulsion justifiée de Mâaloul pour somme d'avertissements. Kanzari incorpora dans ce sens un autre attaquant, à savoir Driss Mhirsi à la place du jeune Naghmouchi alors qu'au préalable Krol avait fait appel aux services de Salhi à la place de Challouf. Il lui fallait assurer ses arrières après la sortie de son capitaine. On joua depuis dans la moitié de terrain des « Noir et Blanc » et coup sur coup Akaïchi (70') et Mhirsi (72') ratèrent deux occasions des plus évidentes. On ne manquera pas de rappeler que Ben Hamza, l'héros du match, a omis d'accorder un penalty évident à l'Espérance après une faute évidente de Salhi… alors que les deux équipes étaient à égalité. Les minutes s'égrenèrent irrémédiablement et l'on s'acheminait vers une défaite espérantiste. Ben Hamza, toujours lui, accorda un coup-franc indirect à l'Espérance à quelques mètres de la cage de Rami Jridi qui ne donnera rien. D'ailleurs, il n'y avait pas faute… L'Espérance perd ainsi et le match et la première place au classement général. Il faut dire que même si elle a des choses à se reprocher, il lui était difficile de s'imposer dans un contexte pareil. Quant au CSS, il na certainement rien demandé… Mourad AYARI Déclarations Maher Kanzari (Entr.EST) «L'arbitre : on ne s'en plaindra pas… » On a pris la décision de ne parler que de football. Ceci ne m'empêchera pas de dire que ceux qui pleurnichent le plus sont les premiers servis. Nous avons manqué de réussite. Mes joueurs ont perdu leur concentration et à leur place, j'aurais, comme eux, cédé. On va jouer nos chances jusqu'au bout. Sinon, je n'ai pas d'explications pour justifier les décisions arbitrales. » Hamadi Daou (Entr.Adj.CSS) «Aucun coup de pouce de l'arbitre» Ce fut un match tactique. La pelouse a facilité le jeu technique. Nous avons encaissé un but contre le courant du jeu, mais nous avons bien réagi. L'arbitre a fait son match et je pense qu'il ne nous a rien accordé. Aucun coup de pouce de Ben Hamza. Nous avons mérité notre victoire et c'est un succès que tous les joueurs voulaient offrir à leur coéquipier Monser. Quoi qu'il en soit, j'aurais préféré que les arbitres pour les play-offs soient des étrangers pour éviter ce genre de palabres… »