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Saison estivale : l'hôtel est-il à la portée des bourses tunisiennes
Publié dans Le Temps le 25 - 06 - 2013

• Le tourisme intérieur : simple échappatoire pour nos professionnels?
La Tunisie œuvre à promouvoir le secteur du tourisme, notamment intérieur en renforçant ses structures d'accueil et la qualité des services offerts. Avec 3,5 millions de nuitées, la Tunisie est le troisième marché du tourisme tunisien. Ses nuitées évoluent de 12% annuellement. Le tourisme intérieur représente 10% du total des nuitées.
L'analyse de l'évolution du tourisme national en Tunisie a démontré qu'il n'est pas affecté par les dernières crises du tourisme international, à savoir les événements du 11 septembre 2001 où les événements de Djerba et Chaambi. Sa part du marché progresse de 1% par an. La moyenne et la haute saison représentent les deux tiers des nuitées. Le tiers préfère séjourner à Hammamet suivent Sousse, Tunis et Djerba. 87% choisissent les hôtels classés. Mais à travers le territoire, le booking fait état d'une saison estivale 2013 en demi-teinte, la bonne fréquentation du mois d'août ne compensera que partiellement le reste de l'année maussade, reflet d'une conjoncture économique difficile. La crise est passée par là, l'emploi est précaire, le prix des carburants en hausse, le moral en berne et la détérioration du pouvoir d'achat. Même si ce tourisme local a montré des signes de résistance, le secteur commence à ressentir les effets de la crise.La saison estivale est sur le point de commencer et le mois sacré de Ramadan pointe le bout du nez. La saison s'annonce rude pour ce secteur considéré comme le parent pauvre du tourisme tunisien. Ce tourisme national ne fait parler de lui qu'en période de crise du tourisme international. Il intervient comme élément essentiel des plans anti-crise. La tendance est actuellement vers une relance de cette activité, mais des problèmes majeurs subsistent. Il serait malheureux de considérer le marché national comme simple palliatif en période de crise. Cela serait un manque de respect à notre clientèle nationale qui aspire et cela est légitime à un traitement égal à celui des touristes étrangers. « Aujourd'hui, toute destination touristique qui se respecte doit investir dans sa clientèle, gage de pérennité « nous dit Senda cadre dans une banque. « Je suis personnellement scandalisé que l'on taxe la clientèle tunisienne de 20% de plus que les Européens, sachant que nous n'avons pas le même pouvoir d'achat. A prestations égales, tarifs égaux! Souligne Samir qui n'arrive pas cet été à payer ses vacances. Héla déplore l'accueil dans les hôtels « la notion de service au client reste très approximative, même dans de grands établissements. Que ce soit dans l'hébergement, la restauration ou les loisirs, le service n'est pas à la hauteur surtout lorsqu'il s'agit de clientèle tunisienne » et Manel ajoute « il faudrait une nouvelle vision pour répondre aux attentes des Tunisiens en leur offrant un produit adapté tenant compte de leurs habitudes et de leur manière de voyager ».
Ainsi, la promotion du tourisme national passe par une volonté politique qui doit certes être accompagnée de mesures concrètes, susceptibles de la soutenir. La démocratisation de l'accès au tourisme pourrait inculquer une culture de voyages organisés et réguliers chez les Tunisiens et ce, en généralisant les droits aux réductions, au lieu qu'elles soient réservées à une élite. Les prix des hôtels sont prohibitifs pour les classes moyennes. Les quelques réductions pratiquées ne sont pas généralisées. Les professionnels manifestent à chaque occasion le souhait de voir se développer un tourisme national. Mais, en même temps, on constate que ces derniers ne réagissent pas concrètement ou, plutôt, ils réagissent superficiellement par l'encouragement de campagnes promotionnelles, à effet relativement faible. Finalement ce tourisme local est- il un atout où une échappatoire pour nos professionnels?
Nadia Ktata, Secrétaire général de la FTAV « Présenter un produit adapté au Tunisien et en adéquation
avec ses attentes budgétaires »
Le tourisme intérieur : un atout ou une échappatoire pour l'agent de voyage?
Au début et suite à la crise ce créneau était une échappatoire puisque même les agences « exclusivement/principalement » réceptives se sont reconverties afin de créer une liquidité. Par contre, il n'est plus possible de continuer à le travailler de la sorte. C'est un potentiel important et il faut en tenir compte de ses spécificités : comportement du Tunisien, goûts, habitudes, sélection d'hôtels, animation…afin de développer un produit adéquat. Aussi, favoriser les « early booking » afin de permettre aux agences d'optimiser leur pouvoir de négociation pour faire bénéficier le client de meilleurs tarifs.
Le fait de passer par l'agence est-un atout pour le Tunisien ?
Le fait de passer par une agence de voyages permet au client non seulement de bénéficier de tarifs privilégiés meilleurs que les tarifs d'une demande individuelle ; mais aussi, c'est une garantie de qualité puisque le rôle principal de l'agence est de conseiller le client afin de dénicher le produit qui se rapproche au maximum à ses attentes. Aussi, le fait d'avoir une entité agréée (l'agence de voyages) par le ministère de tourisme et présentant des garanties financières.
Une semaine pour une famille composée d'un couple et de deux enfants, revient au bas mot à 1.500 dinars si l'on considère que l'hôtel le fait bénéficier d'une réduction globale de 30 % en plus d'une réduction de 50 % pour les enfants. Faut-il accorder la priorité au tourisme intérieur à travers des prix compétitifs?
Accorder une priorité au Tunisien ou bien le Tunisien a droit a des tarifs compétitifs. En fait ce n'est pas aussi simple, puisque les tarifs sont déterminés exclusivement par l'hôtelier et l'agence ne fait que rajouter une faible marge et d'ailleurs avec la concurrence et surtout déloyale et illégale pratiquée par les sociétés de services et rabatteurs(ce sont des personnes morales ou physiques qui opèrent sur le marché sans agréments ni autorisations………(et ni le ministère ,ni la corporation n'ont réussi à résoudre ce problème qui porte préjudice aux agences).
La solution c'est de travailler sur toute la chaîne afin de présenter un produit adapté au Tunisien et en adéquation avec ses attentes budgétaires, ça demande un peu de temps
En tant que FTAV, quelle est votre stratégie pour booster cette activité ?
Au sein de la FTAV, il ya une commission tourisme local qui s'attelle sur les problèmes de cette niche, le plus gros à gérer étant malheureusement les relations entre quelques hôteliers et agents de voyages, le fait de discréditer l'AV en offrant au client les mêmes tarifs que l'AV comme si c'était uniquement une question de prix……..Aussi, le problème des garanties financières avec les hôtels qui accablent l'AV et qui se rajoutent à d'autres garanties d'autres fournisseurs(IATA,..).
Radhouène Ben Salah, Président de la Fédération tunisienne d'hôtellerie
«Une réconciliation nécessaire entre les professionnels et le Tunisien est déterminante pour l'avenir du tourisme intérieur »
Le tourisme intérieur représente pour la Profession une base commerciale qui engendre un pouvoir de compétitivité beaucoup plus important face au marché extérieur. En ce moment, il représente 12% des nuitées passées dans nos hôtels, un pourcentage relativement faible pour constituer le matelas nécessaire pour atteindre l'objectif de compétitivité. C'est pour cela que plusieurs actions sont menées à court et à moyen terme pour développer le tourisme intérieur et atteindre un pourcentage qui se situerait à 20% des nuitées à l'horizon 2016.L'une des actions les plus importantes est la structuration du marché tunisien afin qu'il puisse bénéficier des avantages consentis aux opérateurs étrangers. Ces efforts commencent à donner quelques résultats mais qui sont à étoffer par des actions plus importantes pour que l'offre auprès des Tunisiens soit plus attrayante surtout en terme de rapport qualité-prix. Un effort de promotion de plus en plus conséquent est consenti pour promouvoir le tourisme intérieur à travers plusieurs médias notamment la télévision, la presse et la radio. Un budget de publicité supérieur à 250.000 dinars a été alloué à cette action, outre les actions de relations publiques qui ont été menées pour le même objectif. Malgré tous ces efforts, les résultats obtenus restent en deçà de nos espérances. Plusieurs raisons interfèrent pour expliquer cette évolution qui reste malgré tout relativement lente :
- Les prix accordés par les hôteliers directement ou à travers les agences de voyages restent en dehors du pouvoir d'achat d'une frange importante de la population tunisienne. Un effort supplémentaire devrait être envisagé pour élargir la cible visée par l'hôtellerie.
-Une adaptation plus grande du produit touristique à la clientèle tunisienne devra être instaurée afin d'assurer les vacances qui répondent au plus aux exigences de la clientèle tunisienne.
-Une plus grande adaptation des horaires des repas. Les horaires du petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner doivent avoir des horaires extensibles qui répondent au mieux aux exigences de la clientèle tunisienne. De plus, la composition des menus doit intégrer davantage de plats tunisiens.
- Les hôtels appelés à recevoir de la clientèle tunisienne aurait tout intérêt à instaurer des mini-clubs pour enfants pour permettre aux parents de mieux profiter de leurs vacances.
-L'animation dans les hôtels, en général, doit tenir compte des spécificités de la clientèle tunisienne en langues et en contenu.
-Des efforts sont à consentir pour étaler la saison et offrir des produits hors saison en particulier pendant les vacances scolaires dans les régions du sud et du nord ouest de la Tunisie.
Ceci-dit, nous considérons que le tourisme national ne se cantonne pas à l'hôtellerie. Beaucoup de Tunisiens louent, d'ores et déjà, des villas et des appartements pour y passer leurs vacances. Ce type d'hébergement semble convenir davantage aux coutumes et aux us de la famille tunisienne. C'est pour cela qu'il faudra envisager, à moyen terme, le développement de résidences touristiques plus à même de convenir à des vacances familiales. Les efforts déployés par l'Etat et les Professionnels sans réussir à relancer d'une façon massive le tourisme intérieur ont quand-même permis un développement de cette activité si bien qu'on est passé de 8% à 12% de part de marché sur les quatre dernières années. De plus en plus et surtout pendant les périodes de crise, il devient évident que le développement du tourisme intérieur est un atout pour l'activité touristique en général et l'hôtellerie en particulier. Une animation plus naturelle dans les stations à base de clientèle tunisienne à laquelle vient se greffer le touriste étranger qui apprécie le contact avec le Tunisien que ce soit à l'extérieur ou l'intérieur de l'hôtel. Enfin, une réconciliation nécessaire entre les professionnels et le Tunisien, ce qui, à notre avis, sera déterminant pour l'avenir du tourisme intérieur.
Mohamed Belajouza, PDG de Seabel Hotels « Je pense qu'en période d'août, l'hôtel est hors de portée des possibilités des familles tunisiennes »
La classe moyenne en Tunisie ne cesse de s'amenuiser et son pouvoir d'achat s'affaiblit au fil du temps. Ce qui a des répercussions négatives sur la fréquentation des hôtels en été. Qu'en pensez-vous ?
Le marché intérieur n'est pas structuré et doit se comporter comme les autres marchés émetteurs. Il ne s'agit pas de remplir deux semaines au mois d'août. Le Tunisien ne vient pas pour le reste de l'année. Je pense qu'il faudrait une nécessité d'acheteurs en gros comme les tour-opérateurs étrangers. Plusieurs agences de voyages tunisiennes commencent à suivre ce chemin et commercialisent ce produit ciblé par la clientèle locale. Elles proposent le même prix que les TO. En tant qu'hôtelier, ça nous intéresse plus de travailler avec un opérateur local du fait que nous sommes assurés du prix à payer. Ce qui n'est pas le cas avec les TO étrangers. Il faut préciser que les prix affichés à la réception sont les mêmes pour toutes les nationalités.
Ce tourisme est –il une alternative pour sauver la saison ?
Je n'aime pas répondre à cette question car chaque année on répète la même chanson « nous sommes la cinquième roue de la charrette. C'est pourquoi on fait appel à nous. Ce n'est pas vrai. Mais je pense qu'en période d'août, l'hôtel est hors de portée des possibilités des familles tunisiennes malgré les réductions. Nous avons des frais à payer surtout avec la dévaluation du dinar. Ceci est valable même pour la France où le client moyen ne pourra pas aller passer ses vacances au Côte d'Azur
Comment le restructurer ?
Pour booster ce tourisme local, je recommander de se rabattre, entre autres sur des résidences de tourisme adaptées au vécu du Tunisien. Comme les «Appart'hôtels», «des chambres et appartements meublés offerts à la journée, à la semaine ou encore au mois» bénéficiant de services comme «le petit-déjeuner, l'entretien des chambres et le linge de toilettes».Ce tourisme local a été souvent abordé, toujours évoqué, mais jamais traité.
Wahid Ibrahim, Expert en tourisme « Les hôteliers ne se rappellent du Tunisien qu'en cas de mévente via les TO »
Le tourisme local est essentiellement familial. Le pouvoir d'achat de la classe moyenne qui en constitue le cœur central s'érode de plus en plus. La vie est de plus en plus chère et les tarifs hôteliers ne cessent d'augmenter .Il n'existe aucune stratégie officielle visant la promotion de la demande intérieure. Les quelques pages de publicité engagées par l'ONTT à la veille des mauvaises saisons ne sont que feu de paille sans lendemains. Les hôteliers, non plus, n'ont pas de politique cohérente et durable. Ils ne se rappellent du tunisien qu'en cas de méventes via les TO. Ajoutons à cela le climat d'insécurité et nous comprendrons mieux la situation morose du tourisme local qui peine à atteindre 10% des réalisations alors qu'ailleurs il dépasse les 40% voire 50%. À court terme, il y aurait lieu d'engager une campagne commerciale et non institutionnelle basée sur un "bénéfice consommateur" qui pourrait être la gratuité des enfants de moins de12 ans .Pour le moyen et le long terme , une réflexion stratégique s'impose impliquant tous les intervenants institutionnels et privés. Cette réflexion devra notamment aborder sérieusement les problématiques suivantes : segmentation de la clientèle, diversification des modes d'hébergement, promotion du tourisme alternatif, stimulation de l'out-going, promotion des chèques vacances, étalement des vacances scolaires et promotion des réservations et des ventes on-Line
Habib Ammar, Directeur général de l'ONTT « Nous n'intervenons pas dans la fixation des prix »
Quel est l'apport du tourisme local pour l'économie tunisienne ?
Le tourisme local génère entre 9 et 10 % de nuitées par an. Il permet outre l'atténuation des effets de la saisonnalité du tourisme international sur la rentabilité des établissements d'hébergement, en particulier, et sur celle des entreprises touristiques, en général, le maintien des emplois et des effets induits sur les transports divers et les autres entreprises de services : cafés, restaurants…
L'ONTT interviendra t-il dans la fixation des prix ?
L'écrasante majorité des Tunisiens ne peut donc pas se permettre des séjours à des coûts élevés. Mais les hôteliers ne peuvent pas descendre plus bas. Ils sont déjà taxés de bradeurs. Or l'activité touristique répond aux règles de l'offre et de la demande. On ne peut pas intervenir en tant qu'ONTT dans la fixation des prix car une nuit d'hôtel a un coût. Il ne faut pas se contenter de l'hôtel. D''autres formes de déplacements habituels en vacances utilisent les hébergements chez la famille, les amis et les particuliers (logement chez l'habitant, location de maison et d'appartement privé) Ce tourisme national nécessite des infrastructures d'accueil adéquates et adaptées à la structure familiale tunisienne, ainsi que l'encouragement aux départs hors des saisons des vacances scolaires.
Quels conseils donneriez-vous aux Tunisiens ?
Les tours opérateurs achètent plus de six mois à l'avance leurs contingents dans les hôtels tunisiens, il ne reste que des miettes aux tunisiens. Dès lors, il faudrait s'organiser et réserver assez tôt


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